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Le rôle dirigeant des comités du parti (MAO TSE-TOUNG)

Publié le 17/01/2022

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Le système du comité du Parti est une importante institution du Parti pour assurer la direction collective et empêcher qu'une seule personne n'accapare la conduite du travail. Or, on a constaté récemment que, dans certains de nos organes dirigeants (évidemment pas dans tous), il est de pratique courante qu'une seule personne accapare la conduite du travail et prenne les décisions sur des problèmes importants. Ce n'est pas la réunion du comité du Parti qui décide des solutions à donner à d'importants problèmes, mais une seule personne, et les membres du comité du Parti ne sont là que pour la forme. Les divergences de vues entre les membres du comité ne peuvent être résolues et sont laissées longtemps en suspens. Les membres du comité du Parti ne maintiennent entre eux qu'une unité de forme et non de fond. Il faut changer cet état de choses.

« « Avis à la population ».

Il faut annoncer les réunions d'avance, comme si l'on affichait un avis à la population, pour que chacun sache ce qui va être discuté et quels problèmes sont à résoudre, et que chacun s'y prépareassez tôt.

Dans certains endroits, des réunions de cadres sont convoquées sans que rapports et projets de résolutions soient prêts; on les improvise tant bien que mal lorsque les participants sont déjà là; cela rappelle ledicton : « Troupes et chevaux sont là, mais vivres et fourrage ne sont pas prêts ».

Cette façon de s'y prendre n'est pas bonne.

Ne vous hâtez pas de convoquer les réunions si elles ne sont pas bien préparées.« Méthodes de travail des comités du Parti » (13 mars 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome iv. « Moins de troupes mais de meilleures, et simplifier l'administration ».

Causeries, discours, articles et résolutions doivent être clairs et concis.

De même, les réunions ne doivent pas être trop longues.« Méthodes de travail des comités du Parti » (13 mars 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome iv. Soyez attentifs à collaborer dans l'unité avec les camarades dont les vues diffèrent des vôtres.

Dans les organismes locaux aussi bien que dans l'armée, il faut prêter attention à ce principe, qui s'applique également à nosrelations avec les personnes en dehors du Parti.

Nous sommes venus de tous les coins du pays et nous devons savoir collaborer dans l'unité non seulement avec des camarades qui partagent nos vues, mais aussi avecceux qui en ont de différentes.« Méthodes de travail des comités du Parti » (13 mars 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome iv. Gardez-vous d'être orgueilleux.

C'est une question de principe pour tous les dirigeants, et c'est aussi une condition importante pour le maintien de l'unité.

Même ceux qui n'ont pas commis de fautes graves et qui ontobtenu de grands succès dans leur travail ne doivent pas être orgueilleux.« Méthodes de travail des comités du Parti » (13 mars 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome iv. Tracez deux lignes de démarcation.

D'abord, entre la révolution et la contre-révolution, entre Yenan et Sian .

Certains ne savent pas qu'ils doivent tracer cette ligne de démarcation.

Par exemple, lorsqu'ils combattent labureaucratie, ils parlent de Yenan comme s'il n'y avait là « rien de bon » et ne font pas la comparaison ni la distinction entre la bureaucratie à Yenan et la bureaucratie à Sian.

Ils commettent ainsi une erreur fondamentale.Ensuite, dans les rangs de la révolution, il est nécessaire de tracer une ligne de démarcation entre ce qui est juste et ce qui est faux, entre ce qui est succès et ce qui est insuffisance, et, de plus, de discerner lequel desdeux l'emporte.

Par exemple, les succès sont-ils de l'ordre de 30 pour cent ou de 70 pour cent? Pas de sous-estimation ni de surestimation! Il faut évaluer globalement le travail d'une personne, et établir si ses succès sontde 30 pour cent et ses erreurs de 70 pour cent, ou l'inverse.

Si les succès sont de 70 pour cent, le travail de cette personne doit être approuvé pour l'essentiel.

Il est tout à fait faux de dire que les erreurs l'emportentquand ce sont au contraire les succès.

Dans l'examen d'un problème, nous ne devons jamais oublier de tracer ces deux lignes de démarcation, celle qui sépare la révolution de la contre-révolution et celle qui sépare lessuccès des insuffisances.

Gardons présentes à l'esprit ces deux lignes de démarcation, et ça ira bien, sinon nous confondrons la nature des problèmes.

Naturellement, pour tracer correctement ces lignes, il estindispensable de faire d'abord une étude et une analyse minutieuses.

Notre attitude à l'égard de chaque personne et de chaque question doit être l'analyse et l'étude.« Méthodes de travail des comités du Parti » (13 mars 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome iv. Au point de vue de l'organisation, il faut appliquer avec rigueur le principe de la vie démocratique sous une direction centralisée, selon les indications suivantes :1) Les organes dirigeants du Parti doivent définir une ligne directrice juste, ils doivent trouver la solution des problèmes qui surgissent, et s'ériger ainsi en centres de direction.2) Les organismes supérieurs doivent bien connaître la situation dans les organismes inférieurs et la vie des masses, afin d'avoir une base objective pour une direction juste.3) Les organismes du Parti aux différents échelons ne doivent pas résoudre les problèmes à la légère.

Une fois la décision prise, elle doit être appliquée avec fermeté.4) Toutes les décisions importantes des organismes supérieurs du Parti doivent être portées rapidement à la connaissance des organismes inférieurs et de la masse des membres du Parti.

...5) Les organismes inférieurs du Parti et la masse des membres du Parti doivent discuter en détail les directives des organismes supérieurs, en saisir tout le sens et déterminer les méthodes à suivre pour les exécuter.« L'Elimination des conceptions erronées dans le Parti » (Décembre 1929), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome I.. »

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