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LE ROYAUME-UNI ET LA MER

Publié le 17/01/2022

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Évoquer les liens entre la mer et les Anglais, c'est faire venir à l'esprit quelques phrases célèbres : « l'Angleterre est une île « (Michelet) ; « entre l'Europe et le grand large, nous choisirons le grand large « (Churchill). Les Anglais, peuple de marins, ont fondé leur puissance économique sur la mer ; longtemps le symbole en fut leur flotte dont la suprématie était jalousement gardée ; longtemps l'Angleterre fut la première nation Commerçante du monde : c'était là l'originalité de son économie, fondée sur les échanges. Aujourd'hui, sur ces plans comme sur les autres, le Royaume-Uni a perdu la première place, mais la mer a-t-elle cessé pour autant d'être source de richesse ?
  

I. — la mer et l'exploitation de ses ressources.

A. La présence de la mer.

B. La pêche.

C. Des ressources précieuses : les hydrocarbures de la mer du Nord.

II. — La flotte, symbole de la puissance

britannique.

A. L'importance de la flotte marchande.

B. Le déclin des chantiers navals.

II. — Les échanges et les ports.

A. La nécessité des échanges maritimes.

B. Les ports.

1° Leurs caractéristiques.

2° Les « fronts de mer industriels «.
  

« progressivement en exploitation au large des îles Orcades et Shetland.

Celui de Frigg est exploité en commun avecla Norvège.

Des gazoducs sous la mer ont été raccordés au réseau national. • En 1970, ce fut la découverte des gisements de pétrole, cette fois au large de l'Écosse.

L'un des premiers enservice fut celui de Forties.

Depuis 1976, les oléoducs amènent le pétrole sur la côte.

La production est passéed'une dizaine de millions de tonnes à 80 millions en 1980.

Il est possible qu'elle ne dépasse plus guère ce niveau, caril faut ménager les réserves dont il est difficile de préciser l'importance.

Par ailleurs le coût d'extraction est élevé etla Grande-Bretagne a dû au printemps 1982 baisser momentanément le prix du baril, le marché du pétrole étant alorsencombré. Les Britanniques participent aussi à l'exploitation de gisements situés en zone norvégienne de la mer du Nord(Ekofisk).

II.

— la flotte, un symbole de la puissance britannique. A.

L'importance de la flotte marchande. Elle occupe le 4e rang mondial, derrière le Liberia — mais il s'agit ici de bateaux battant « pavillon de complaisance »— le Japon et la Grèce, qui possède désormais la première flotte marchande de la C.E.E.

Les Anglais avaient fourniun gros effort pour reconstituer leur puissance maritime après la guerre de 1939-1945, au cours de laquelle ilsavaient perdu près de la moitié de leurs navires.

Depuis quelques années cependant, ils sont victimes de la crise, dela concurrence internationale, et le tonnage a même diminué, descendant au-dessous de 30 millions de tonneaux. Une particularité de la flotte marchande est qu'elle loue ses services à l'étranger, apportant ainsi de précieusesdevises, recettes « invisibles » qui ont longtemps contribué à réduire le déficit de la balance commerciale. B.

Le déclin des chantiers navals. Les chantiers navals ont beaucoup moins bien résisté et ont connu un déclin spectaculaire.

Le temps où ilsdétenaient un quasi-monopole est lointain.

En 1955, ils étaient encore au premier rang dans le monde ; le tonnagelancé en 1980 n'atteint même pas 250 000 tonneaux, chiffre inférieur à celui des chantiers navals français.

Laconstruction navale en Angleterre ne survit que grâce à l'intervention de l'État, qui les a pris en charge. Certes les chantiers de la Clyde ont lancé le dernier grand paquebot transatlantique encore en service, le « QueenElizabeth », mais la crise qu'ils connaissent explique sans doute que la flotte anglaise constitue aujourd'hui moins de10 % de la flotte mondiale (40 % en 1914). III.

— Les échanges et les ports. A.

La nécessité des échanges maritimes. La primauté des échanges a longtemps constitué l'originalité de l'économie britannique.

C'est sur le libre-échangeque les Anglais avaient fondé leur fortune au XIXe siècle.

Ils importaient produits alimentaires et matières premièreset exportaient des produits fabriqués.

Ce commerce se faisait évidemment par mer.

C'était l'époque où l'Angleterreétait la plus grande puissance coloniale ; ses navires étaient présents sur toutes les mers.

C'était aussi l'époque oùde nombreux Britanniques émigraient vers les États-Unis et vers l'Empire. Si aujourd'hui les échanges restent aussi indispensable à l'Angleterre, d'autres grandes puissances connaissent lamême nécessité : le Japon, la République fédérale allemande, la France.

Le cas du Royaume-Uni n'est donc plusunique et, dans ce domaine encore, la position mondiale britannique s'est affaiblie : le commerce anglais, longtempsle premier dans le monde, est actuellement au niveau de celui de la France.

Les partenaires commerciaux ne sontplus les mêmes.

Jadis l'Angleterre avait vraiment des échanges universels : quand Churchill parlait du « grand large», il pensait à l'océan Atlantique, voie maritime obligée pour les navires anglais partant dans toutes les directions dumonde.

Aujourd'hui les relations avec l'Amérique et le Commonwealth ont diminué.

C'est avec l'Europe quel'Angleterre fait désormais son commerce : la Manche et la mer du Nord prennent peu à peu la place de l'océanAtlantique. B.

Les ports. 1° Leurs caractéristiques. • Les ports anglais sont nombreux ce qui n'est pas surprenant, d'autant plus que le cabotage a une grandeimportance.

Mais, ce qui étonne quelque peu, le premier port anglais, Londres, a un trafic relativement modeste —45 à 50 millions de tonnes — par rapport à celui des grands ports du monde.

Londres arrive fort loin derrièreRotterdam, premier port mondial ; Hambourg, Anvers, Marseille ou Le Havre ont un trafic supérieur au sein.

Il est vraique tous ces ports voient leurs importations considérablement « gonflées » par le pétrole, auquel les Anglais ontréservé exclusivement certaines installations portuaires, comme Milford Haven ou Medway Ports.. »

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