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Le sahara

Publié le 29/04/2013

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Contrairement à ce que l’on puisse croire, le Sahara, le plus grand désert au monde est non seulement peuplé (près de 7 millions d’individus) mais [recèle de richesses]. Actuellement, dix Etats se partagent cet espace de 8.5 millions de km2. Quels sont les spécificités géoéconomiques et les enjeux géopolitiques de ce désert [aujourd’hui mis en valeur par les logiques de mondialisation] ? 1) Quelles ressources pour le Sahara ? Traditionnellement vécu comme un ensemble contraignant du fait de son milieu hostile [marqué par l’aridité], le Sahara est aussi un espace aux nombreux atouts. Tout d’abord, on peut [souligner l’importance] des matières premières. Les hydrocarbures sont concentrés au nord de la région en Algérie et en Libye. Leur abondance et leur exploitation transforment les territoires concernés : les champs pétrolifères de Hassi Messaoud en Algérie montrent le bouleversement des paysages du désert : les dunes cèdent la place à une zone industrielle spécialisée. Des minerais rares existent aussi dans la région, notamment l’uranium nigérien. La mine d’Arlit (Niger) ouverte en 1969 est à ciel ouvert : là encore, l’exploitation économique du sol saharien modifie...

« minières comme à Arlit ou Imouraren. 2) Quels enjeux géopolitiques liés aux ressources ? Le Sahara est un espace qui attire ce qui est la cause de conflits multiples.

[Des tensions sont remarquables au niveau des frontières héritées de la colonisation.

Au Maroc comme Libye, des litiges frontaliers persistent.

Au c½ur de cette région, les peuples traditionnels Touaregs et Toubous sont les oubliés de l'organisation en Etats-Nations.

En effet, ces populations essentiellement nomades considèrent le Sahara comme un tout.] Or, avec la mise en valeur économique des territoires sahariens par les Etats et les compagnies privées, le principe de libre circulation propre au nomadisme est remis en cause.

Les zones de pâturages sont réduites ; le morcellement et la privatisation du Sahara sont en marche.

Areva projette une future implantation industrielle dans la commune de Dannet au nord-ouest du Niger qui est un espace du nomadisme touareg : [on assiste donc à la création d'un espace extra- territorial où villages, campements et activités traditionnelles sont désormais hors la loi.

Dans ces conditions, la colère gronde dans cette région.

Les populations nomades sont entrées en rébellion contre les pouvoirs centraux.

Des groupes terroristes islamistes (AQMI) ont aussi profité de la vacance de pouvoir politique dans la région sahélienne pour développer des stratégies de déstabilisation. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant de constater la présence structurelle de forces armées notamment françaises au c½ur du Sahara.

C'est d'ailleurs au nord Mali qu'une expédition militaire française a été dépêchée sous mandat onusien depuis le 11 janvier 2013, pour chasser les djihadistes d'AQMI qui voulaient imposer un Etat islamiste dans les zones qu'ils contrôlaient.

Par cet exemple, il est clair que l'autorité des Etats est fragile dans le Sahara ; que l'influence étrangère reste importante.] 3) Quel développement pour le Sahara ? Au c½ur des convoitises, l'espace du Sahara connaît des transformations radicales depuis moins de 40 ans. C'est d'abord, l'urbanisation qui est le phénomène le plus remarquable tout en restant différencié.

Dans la partie maghrébine, le processus d'urbanisation est clair : une cinquantaine de villes sont repérables et du Maroc à la Libye, les agglomérations dépassent les 150 000 habitants.

Par opposition, dans la partie sahélienne, on ne dénombre que 8 villes dont la population n'excède pas 10 000 habitants.

[Seule la capitale de la Mauritanie, Nouakchott, demeure atypique: elle compterait 1 million d'habitants.

Pourquoi ?. »

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