Le sud-est asiatique

« Ci-dessus: Jeunes mangliers pou ssant dan s les maréca ges.

Ces arbres prolifèrent près des côtes de nombreu ses Îles indonésienne s.

me temps, forment une barrière impénétrable qui empri­ sonne la terre, le sable et le limon.

La Birmanie est un pays potentiellement riche et les peu­ plades qui 1 'habitent sont concentrées dans la vallée cen­ trale de 1' Irawady et de ses affluents.

Cependant, diffé­ rentes ethnies y habitent; les plus importantes sont les Naga aux frontières montagneuses du nord-ouest et les Shan et Karen dans les plateaux et montagnes de l'est.

Les Britanniques développèrent la culture du riz dans le delta de l'Irawady, où les conditions de pluies et de maré­ cages, facilement convertibles en rizières par une irriga­ tion régulière, étaient idéales.

La forêt tropicale due à la mousson est une forêt de feuillus tels que le teck.

Elle constitue la végétation naturelle des flancs de montagnes et est considérée comme la plus grande ressource du pays.

La Birmanie est aussi riche en pétrole et en miné­ raux tels que le tungstène, l'étain, le plomb et l'argent.

Cependant, les routes sont relativement difficiles ·et la navigation fluviale supporte à peine l'augmentation du trafic.

La Thaïlande a toujours été une nation indépendante et, sous de nombreux aspects, elle est restée isolée des princi­ pales voies de transport maritime et routes commerciales entre l'Europe et l'Orient.

Mais l'avènement de l'avia­ tion a modifié cette situation.

Le pays sert maintenant d'escale pour les lignes aériennes d'Europe, d'Afrique, du Moyen-Orient et du subcontinent indien à l'ouest, du Japon et de Hong-kong au nord-est, et d'Indonésie, de Singapour et de l'Australie au sud-est.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, la Thaïlande a bé­ néficié de l'aide et de la présence de troupes américaines.

Son économie relativement stable en a fait, après 1945, le principal producteur de riz de l'Asie du Sud-Est.

Tous les agriculteurs cultivent le riz, pour l'exportation et pour leur propre consommation.

Le problème majeur de cette région et des pays voisins est la croissance de la popula­ tion.

Si le taux de croissance reste le même, il aura pour conséquence une diminution sérieuse des terrains dispo- nibles pour les cultures et de l'excédent de riz, principale source de revenus de la Thaïlande.

Le Laos, le Viêt-nam et le Cambodge sont trois nations indépendantes qui, antérieurement, formaient l'Indochi­ ne française.

Le Laos est délimité par le Mekong moyen.

Ce fleuve et ses affluents conditionnent, à maints égards, l'économie du pays.

Ce sont les principaux moyens de transport et les principales sources d'eau et d'énergie; en outre, tou­ tes les grandes villes (Vientiane, Luang-Prabang) sont si­ tuées sur leurs rives.

De nouveaux barrages et de nouvel­ les centrales hydro-électriques sont en construction pour approvisionner les réseaux d'irrigation et fournir de l'é­ nergie.

Ce sont les basses terres le long des fleuves qui sont irriguées afin de permettre aux agriculteurs les cul­ tures de riz humide.

Le riz qui pousse à flanc de colline ne requiert pas de telles quantités d'eau.

Le Viêt-nam s'étend le long de la côte est de la péninsule depuis le bassin peu élevé du Sông Kôi (fleuve Rouge) et du Song-Bo (fleuve Noir) à la frontière chinoise jusqu'au vaste delta du Mekong à son extrémité sud.

Il existe un énorme contraste entre le nord et le sud.

La région du .

delta fut dirigée par un gouvernement colonial français dans les années 1860 et celui-ci y développa les cultures de riz d'exportation.

Plus tard, lorsqu'il annexa le nord, Ci-dessous: Rizières en terra sses dans les Philippines .

Le riz est la no ur­ riture de base dans la plupart des pays du sud-est asiatique, où le climat est général ement trop humid e pour la culture à grande échelle du blé et du maïs.

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