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Le Tchad

Publié le 18/02/2019

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tchad

GÉOGRAPHIE - Un demi-cercle formé de massifs montagneux enserre la partie centrale du pays:des plateaux de l’Oubangui au

 

sud jusqu’au massif du Tibesti au nord, en longeant

la frontière orientale du pays. Seules les montagnes du

 

Tibesti atteignent des altitudes élevées (3415 m au volcan de l’Emi Koussi).À l’intérieur du demi-cercle

s’ouvre la grande plaine qui couvre la majeure partie du pays, où alternent plateaux, larges vallées, dépressions. À l’ouest se situe le lac Tchad, dans lequel se jettent les principaux fleuves du pays, le Chari et le Logone.qui se rejoignent au niveau de la capitale N’Djamena.Au nord,le désert du Sahara domine; le domaine sahélien, caractérisé par une steppe épineuse, occupe le centre du pays. Plus au sud, la steppe est remplacée par une savane parsemée d’arbres et couverte par endroit de forêts claires. Au Tchad, on passe d’un climat désertique dans les montagnes du Tibesti.au nord, à un climat de type tropical tout aussi chaud mais humide (avec des pluies abondantes de juillet à septembre) dans la région de Moundou.

 

La savane du sud est le domaine des éléphants, des rhinocéros, des girafes, des lions, des léopards, des antilopes et des chimpanzés. On trouve également de nombreux oiseaux et reptiles. La désertification et la baisse du niveau des eaux du lac Tchad sont des problèmes écologiques graves pour le pays.

POPULATION - Le Tchad est partagé entre plusieurs familles ethniques: les Sara-Baguir-miens, des agriculteurs sédentaires concen-

trés dans les bassins du Chari et du Logone, constituent

le groupe le plus important du pays, puis les pasteurs (Goran,Toubou et Daza),les Kanouris, les Kanembous

et les Mabas, disséminés à travers tout le territoire.

Les Peuls (ou Foulbés) sont très minoritaires. On distingue également des Afro-Asiatiques (Boudouma, Kouri, Kotoko) et des Arabes, qui regroupent 15% de la population au nord du pays. Les musulmans sunnites représentent 40,4% de la population, le reste se partageant entre chrétiens et animistes. L’accroissement naturel reste important et la population est jeune. 50% desTchadiens vivent à l’ouest du Chari sur 10% du territoire. L’urbanisation reste limitée (21%). Les villes principales sont la capitale N’Djamena (600000 habitants), Moundou, Bongor.Sarh et Abéché.

ÉCONOMIE - Bien que le Tchad dispose de ressources minérales (calcaire, or, uranium, bauxite, pétrole), seul le carbonate de

sodium (ou natron) du lac Tchad est réellement

tchad

« couverte par endroit de forêts claires.

Au Tchad, on passe d'un climat désertique dans les montagnes du Tibesti, au nord, à un climat de type tropical tout aussi chaud mais humide (avec des pluies abondantes de juillet à septembre) dans la région de Moundou.

La savane du sud est le domaine des éléphants, des rhinocéros, des girafes, des lions, des léopards, des antilopes et des chimpanzés.

On trouve égale­ ment de nombreux oiseaux et reptiles.

La désertifica­ tion et la baisse du niveau des eaux du lac Tchad sont des problèmes écologiques graves pour le pays.

• POPULATION -Le Tchad est partagé entre plusieurs familles ethniques: les Sara-Baguir­ miens, des agriculteurs sédentaires concen­ trés dans les bassins du Chari et du Logone, constituent le groupe le plus important du pays, puis les pasteurs (Goran,Toubou et Daza), les Kanouris, les Kanembous et les Mabas, disséminés à travers tout le territoire.

Les Peuls (ou Foulbés) sont très minoritaires.

On dis­ tingue également des Afro-Asiatiques (Boudouma, Kouri, Kotoko) et des Arabes, qui regroupent 15% de la population au nord du pays.

Les musulmans sun­ nites représentent 40,4% de la population, le reste se partageant entre chrétiens et animistes.

L'accrois­ sement naturel reste important et la population est jeune.

50% des Tchadiens vivent à l'ouest du Chari sur 10% du territoire.

L'urbanisation reste limitée (21 %).

Les villes principales sont la capitale N'Djamena (600000 habitants), Moundou, Bongor,Sarh et Abéché.

ÉCONOMIE -Bien que le Tchad dispose de ressources minérales (calcaire, or, uranium, bauxite, pétrole), seul le carbonate de sodium (ou natron) du lac Tchad est réellement Le nord du Tchad est peuplé par des nomades .,.

de langue arabe, comme cet enfant Toubou, et le sud par des fermiers sédentarisés.

�Le plateau du Ennedi, à l'est du Tchad, est constitué de reliefs rocheux et de déserts arides où l'on pratique l'élevage de chameaux.

exploité.

L'électricité est produite dans des centrales thermiques utilisant du fuel importé.

L'industrie (tex­ tile et agroalimentaire) est embryonnaire et les trans­ ports sont très insuffisants: pas de chemin de fer, des routes mal entretenues.

Le pays souffre de son total enclavement, puisque 1 705 km le séparent du port nigérian le plus proche.

L'économie du Tchad repose sur l'agriculture qui emploie 60% de la population active sur 3% des terres.

Les principales cultures vivrières, insuffisantes, sont le millet, la gomme ara­ bique, la canne à sucre, le sorgho, les ignames et le manioc.

Le coton est la première culture commer­ ciale, suivie de la gomme arabique.

L'élevage est très développé (bovins, ovins, et caprins).

La pêche est active dans le lac Tchad.

Le Tchad est l'un des pays les plus pauvres du monde, mais, au cours des années 1990,son économie a connu une certaine reprise.

HISTOIRE -Au cours du néolithique ancien, le Sahara est parcouru par des pas­ teurs nomades qui laissent des peintures rupestres dans le massif du Tibesti.

Au VI' millénaire av.J..C.,l'avancée du désert pousse les populations plus au sud .Vers 4000 av.J..C., une civilisation agricole appa­ raît au nord du pays, dans le fertile Ténéré.

Au début de l'ère chrétienne, dans la vallée du Chari, au sud du lac Tchad, la civilisation des Saos est à son apogée.

Avant la période coloniale, le territoire tchadien est partagé entre des groupes tribaux nomades et des sociétés organisées autour d'un système étatique, qui arrivent parfois à établir des empires importants, grâce au contrôle des flux commerciaux à travers le Sahara et à la création de colonies agricoles peu­ plées d'esclaves.

Le royaume du Kanem -établi au IX" siècle au nord-est du lac Tchad- étend progressi­ vement son influence; il est l'un des principaux acteurs du commerce saharien.

Avec des chevaux importés massivement du monde arabe, le Kanem lance des razzias pour capturer des esclaves, vendus dans le monde islamique.

À partir du Xl' siècle, des tri­ bus arabes diffusent l'islam.

La dynastie Saifawa, qui règne sur le Kanem, est chassée de son territoire, au XIV' siècle, par la poussée des royaumes voisins et des To uaregs, et se réfugie au sud-ouest du lac Tchad, où elle reconstruit son empire.

Au XIX" siècle, la France, le Royaume-Uni et l'Alle­ magne se partagent l'Afrique subsaharienne.

Les fron­ tières actuelles du Tchad sont définies à la conférence de Berlin en 1884.De 1895 à 1920,la France pacifie pro­ gressivement le Tchad qui devient une colonie, gou­ vernée par les civils.

Pendant la Seconde Guerre mon­ � diale, le Tchad du gouverneur Félix Éboué se rallie à 8l la France libre du général de Gaulle dès 1940, offrant cci une base avancée à la reconquête de l'Afrique du "' .â; Nord par les Forces française libres en 1942 et 1943.

� En 1958, le Tchad vote massivement pour l'auto- � _ ..._ ___ � ��� ....

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