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Le tourisme, première ressource de l'Egypte

Publié le 10/01/2015

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La diversité, un atout D e la croisière sur le Nil à la découverte du désert du Sinaï en 4 x 4, en passant par les chantiers archéolo-giques ou les circuits dans les parcs naturels, rarement des¬tination touristique propose une telle variété. A ce choix s'ajoute celui de la grande di¬versité des paysages — mer, montagne, désert —, qui com¬mencent à faire l'objet de la part des autorités locales d'un programme de préser¬vation écologique pointu. Autre avantage : la vie sur place n'est pas chère. A part l'alcool, taxé à hauteur de 300 %, le taux de la livre égyptienne, — qui vaut envi¬ron 1,70 FF — et les tarifs rai-sonnables avantagent les vi-siteurs étrangers. La vie économique de l'Égypte repose toute entière sur le tourisme, véritable manne qui, mal-gré l'attentat de novem¬bre 1997 à Louxor, est bien loin de se tarir. Avec 4 millions de touristes par an (dont 240 000 Fran-çais), elle se situe tou¬jours dans le peloton de tête des pays les plus visités du monde. Sa fréquentation s'affiche même à la hausse depuis 1999.
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« vembre et janvier sont plus calmes mais commencent à attirer des voyageurs désireux de se déplacer à moindre coût, les prix chutant d'env i­ ron 30 % en hiver .

Sécurité et baisse des prix L es mesures prises par le gouvernement égyptien pour lutter contre le terroris­ me sont en grande partie res­ ponsables de ce succès, et il est possible aujourd'hui d'af­ firmer que la sécurité des voyageurs étrangers a été notablement renforcée.

Deuxième facteur : la baisse des prix sur la destination a permis de proposer des sé­ jours à 2 500 F la semaine et a provoqué une hausse de 300 % des séjours en janvier 1999 par rapport à la même période l'année précédente.

Le triomph e des formules class iques E n vingt ans, les stations balnéaires ultra-touristi ­ ques de la mer Rouge, Hour­ ghada et Charm el-Cheik, n'ont cessé de connaître un succès croissant, attirant no­ tamment des amateurs de plongée sous-marine qui ac­ courent du monde entier pour admirer la splendeur des fonds coralliens.

Toute­ fois, la formule vedette de­ meure la plus classique : trois jours au Caire avec visite des pyramides et quatre jours de croisière sur le Nil pour re­ joindre Louxor.

Les circuits du Sinaï, la découverte des tri­ bus bédouines et autres pé­ riples dans l'Égypte nubienne sont moins plébiscités mais commencent à rencontrer quelques adeptes cherchant à échapper aux affres du tou­ risme de masse.. »

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