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Le traité de Madrid

Publié le 27/02/2008

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Le 25 février 1525, à Pavie, François Ier est battu. Charles Quint le retient prisonnier à Madrid. Louise de Savoie, mère du roi de France, entame des pourparlers avec l'empereur et cherche des alliés en Angleterre, en Allemagne et en Italie. Avec l'aide du chancelier Duprat, elle maintient l'ordre et la discipline. Charles Quint est aux prises, en Allemagne, avec les difficultés nées de la Réforme et, en Italie, avec les intrigues des petits Etats. De plus, il tient à son projet de croisade contre les Turcs de Soliman, toujours menaçants. Enclin à traiter, il autorise Marguerite de Navarre, soeur de François Ier, à voir le prisonnier.

« Le traite de Madrid Une paix humiliante Le 25 fevrier 1525, a Pavie, Francois I" est battu.

Charles Quint le retient pri- sonnier a Madrid.

Louise de Savoie, mere du roi de France, entame des pourparlers avec l'empereur et cherche des allies en Angleterre, en Allemagne et en Italie. Avec l'aide du chancelier Duprat, elle maintient l'ordre et la disci- pline. Charles Quint est aux prises, en Allema- gne, avec les difficultes nies de la Refor- me et, en Italie, avec les intrigues des petits Etats.

De plus, il tient a son projet de croisade contre les Turcs de Soliman, toujours menacants.

Enclin a traiter, it autorise Marguerite de Navarre, sour de Francois I", a voir le prisonnier. Au traite de Moore (aoilt1525), l'Angleterre se rapproche de la France; Henri VIII s'engage a intervenir au- pres de l'empereur «pour la delivrance prompte du roi tres chretien a des condi- tions honnetes et raisonnables*. Les negociations durent; la sante de Francois lers'altere.

Charles Quint a formule des conditions severes pour le reglement des trois querelles ofomentees par Francois Pr*: celle d'Italie, oil se retrouvent les questions de Naples et du Milanais; celle du connetable de Bour- bon, qui devrait recouvrer ses biens et constituer en Provence un Etat indepen- dant; et, surtout, celle de Bourgogne, «vrai patrimoine et tronc de la maison et des armes de l'empereur et le chef de son ordre de la Toison d'opo.

Bref, on reclame un demembrement de la Fran- ce, ce que ne peut accepter Francois I".

1526 Mais le temps travaille pour ce dernier; le royaume peut se defendre sans lui: l'Italie, le pape et l'Angleterre ont partie Hee avec la regente; Soliman prepare l'invasion de la Hongrie; l'Allemagne s'agite. Le traite de Madrid, conclu le 14 janvier 1526, orestitueo a Charles Quint la Bourgogne et ses dependances; le roi renonce a tous ses droits sur Naples, Milan, Asti, Genes; itabandonne la suzerainete de la Flandre et de ('Artois et cede Tournai; il rend a Bourbon ses biens, abandonne ses allieset enfin, pour gage de paix et d'arnitie, it epouse Elionore, sur de Charles Quint. Le roi quitte l'Espagne le 17 mars en laissant le dauphin en otage; il est resolu a ne pas executer la clause relative a la Bourgogne: il a redige, avant la signa- ture, une protestation par procureurs contre la violence qu'on lui a faite en tant que prisonnier.

La question de la Bourgogne va ouvrir un nouveau con- flit. L'HISTOIRE VIVANTE Voir Madrid au XVI' siecle, a la Bibliotheque nationale de Paris (cabinet des Estampes).

i Le traité de Madrid Une paix humiliante Le 25 février 1525, à Pavie, François 1er est battu.

Charles Quint le retient pri­ sonnier à Madrid.

Louise de Savoie, mère du roi de France, entame des pourparlers avec l'empereur et cherche des alliés en Angleterre, en Allemagne et en Italie.

Avec l'aide du chancelier Duprat, elle maintient l'ordre et la disci­ pline.

Charles Quint est aux prises, en Allema­ gne, avec les difficultés nées de la Réfor­ me et, en Italie, avec les intrigues des petits Etats.

De plus, il tient à son projet de croisade contre les Turcs de Soliman, toujours menaçants.

Enclin à traiter, il autorise Marguerite de Navarre, sœur de François 1er, à voir le prisonnier.

Au traité de Moore (août 1525), l'Angleterre se rapproche de la France; Henri VIII s'engage à intervenir au­ près de l'empereur «pour la délivrance prompte du roi très chrétien à des condi­ tions honnêtes et raisonnables».

Les négociations durent; la santé de François 1•• s'altère.

Charles Quint a formulé des conditions sévères pour le règlement des trois querelles «fomentées par François I•»: celle d'Italie, où se retrouvent les questions de Na pies et du Milanais; celle du connétable de Bour­ bon, qui devrait recouvrer ses biens et constituer en Provence un Etat indépen­ dant; et, surtout, celle de Bourgogne, «vrai patrimoine et tronc de la maison et des armes de l'empereur et le chef de son ordre de la Toison d'ou.

Bref, on réclame un démembrement de la Fran­ ce, ce que ne peut accepter François 1er.

1526 Mais le temps travaille pour ce dernier; le royaume peut se défendre sans lui: l'Italie, le pape et l'Angleterre ont partie liée avec la régente; Soliman prépare l'invasion de la Hongrie; l'Allemagne s'agite.

Le traité de Madrid, conclu le 14 janvier 1526, «restitue» à Charles Quint la Bourgogne et ses dépendances; le roi renonce à tous ses droits sur Naples, Milan, Asti, Gênes; il abandonne la suzeraineté de la Flandre et de l'Artois et cède Tournai; il rend à Bourbon ses biens, abandonne ses alliés et enfin, pour gage de paix et d'amitié, il épouse Eléonore, sœur de Charles Quint.

Le roi quitte l'Espagne le 17 mars en laissant le dauphin en otage; il est résolu à ne pas exécuter la clause relative à la Bourgogne: il a rédigé, avant la signa­ ture, une protestation par procureurs contre la violence qu'on lui a faite en tant que prisonnier.

La question de la Bourgogne va ouvrir un nouveau con­ flit.

Voir Madrid au XVI' siècle, à la Bibliothèque nationale de Paris (cabinet des Estampes).. »

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