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Le traité de Versailles

Publié le 27/03/2019

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Le traité de Versailles
Le 28 juin 1919, la délégation allemande signe le traité qui met fin à la Première Guerre mondiale. La dureté des conditions imposées à l'Allemagne nourrira la montée de l'esprit de revanche, du nationalisme et bientôt du fascisme.
 
Lors de l'ouverture de la Conférence de la Paix à la galerie des Glaces du château de Versailles, le 18 janvier, soixante-dix délégués des trente-deux États vainqueurs sont présents. Le texte du traité lui-même est élaboré sans participation de l'Allemagne au cours de délibérations qui sont la plupart secrètes. Les décisions les plus importantes tombent après des négociations qui ont duré des mois
Le wagon dans lequel est signé l'armistice, le 11 novembre 1918, en gare de Rethondes en dehors des assemblées plénières, mais au cours de rencontres des quatre puissances les plus en vue : la France, la Grande-Bretagne, le Japon et les États-Unis. Plus tard, ce groupe se réduit à l'Américain Thomas Woodrow Wilson, au Britannique David Lloyd George, au Français Georges Clemenceau et à l'Italien Vittorio E. Orlando.
 
L'idée d'une paix juste fondée sur le droit d'autodétermination des peuples est le point central des délibérations. Les vues relatives à la mise en application de ce principe sont très éloignées les unes des autres : le Premier ministre britannique s'efforce avec Wilson de modérer les exigences énormes des
réparations imposées à l'Empire allemand. La France veut de vastes garanties de sécurité, craignant toujours les idées bellicistes de son voisin. Elle souhaite une occupation militaire permanente sur le Rhin et la Sarre, ce qui est refusé par Lloyd George et Wilson. Le niveau des réparations financières reste ouvert, l'occupation de la Rhénanie limitée à quinze ans et la Sarre dépendante de la Société des Nations.

« Société des Nations.

Il signe un traité de paix séparé avec l'Allemagne.

La publ ication des conditions de paix prov oque Outre-Rhin une profonde indignation.

L'Allemagne doit céder envi ron 70 000 km' de territoire dont toutes ses colonies, elle doit être démili tarisée et porter à elle seule toute la dette de guerre.

Outre les paiements en argel)t qui restent encore à négocier, l'empire doit livrer 90 % de sa flotte commer­ ciale, des entrepris es, des matériaux de construc tion, du char bon et d'au tres matièr es prem1 eres, des lo comoti ves, des camions et des machi nes.

Pourtant le Reichstag se décide à entériner le traité, pour échapper à l'en trée des trou pes all iées sur le sol allemand.

Quelques atté nuation s, un référ endum sur l'av enir de la Ha ute Silésie, par exemple, sont obtenues.

En fait ce traité offre aux forces nationalis tes une aide inespérée : effacer cette « paix honteuse de Versa illes » app orte aux nationalistes un afflux grandissant de partisans.

Les négociateurs du traité de Versailles 1841-19 29 Georges Clemenceau Le leader de la gauche radic al-social iste devient sénateur en 1902 et Président du Conseil de 1906 à 1909.

Après la déclaration de la guerre, il invite à la mobilisa­ tion de toutes les forces vives de la Nation.

À partir de novembre 1917, il est nommé président du Conse il et min istre de la Guerre avec les pleins pouvoirs.

Convaincu que les Allema nds sont les responsables de la guerre, il est partisan de leur infliger des conditions de paix sévères.

1856-1 924 Thomas Woodrow Wilson Le président américain (1913- 19 21) suit d'abord au début de la Première Guerre mon­ diale une politique de neutra­ lit é, tout en autorisan t la livraison d'armes aux États de l'En tente.

Avec la guerre sous­ marine à outrance menée par les Allemands, les Américains se voient contraints d'entrer 19 19 Georges Clemenceau en gue rre en 1917 .

Par son Thomas Woodrow prog ramme en Quatorze Wilson Points Wilson s'efforce d'obtenir une paix durable « sans vainqueur ni vaincu ».

Le traité de Versailles ne correspond pas à sa vision des choses.

L'engagement de Wilson à créer la Société des Nations lui vaudra en 1919 le prix Nobel de la Paix.

1860-1952 Vittorio Emanuele Orlando Jur iste et homme politique italien, Orlando est à partir de 19 07 min istre de la Justice, puis ministre de l'Intérieur.

En tre octobre 1917 et juin 1919, en sa quali té de président du Conseil, il fait partie du conseil des quatre grandes puissances sur les déli bérations relatives au traité de paix.

1863-1945 David Lloyd George En tant que ministre du commerce et chancelier de l' Échiqu ier, ce membre du par ti libéral est avant la Guerre mondiale le moteur d'une politique de réformes.

Au début de la guerre il met sur pied la mobili sation du pays.

Avec l'appui des conservateur s, ce Premier min istre Gusqu'en 1922) a une action modératrice sur les conditions de paix des Alliés.

Vittorio Emanuele Orlando David Lloyd George 187. »

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