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Le XXe siècle

Publié le 06/11/2013

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LE XXe SIÈCLE Les combats que se livrent les puissances européennes entre 1914 et 1918 affaiblissent durablement les affaiblissement durablement, quand ils n'entraînent pas leur disparition quasi-totale. Même s'il est signé à Versailles, le traité de paix qui met fin à la WWI consacre la puissance de l'économie et de la diplomatie des États-Unis d'Amérique. Pour l'entre-deux-guerres, le déclin de l'Europe s'accentue, sous l'effet de graves crises sociales et de la dépression des années 30. À la fin de la WWII les USA et l'USSR dominent la scène politique. Jusqu'aux événements de 1989-1991, qui voient la chute du mur de Berlin et la partition de l'Union Soviétique, l'histoire de la seconde moitié du XXe siècle est celle de l'affrontement indirect entre ces deux superpuissances qui tentent, par alliés interposés, d'étendre leur domination ou de s'opposer à la progression de l'adversaire sur divers théâtres d'opérations : en Corée, à Cuba, au Vietnam, en Afghanistan, une succession de crises et de guerres qui ont marqué l'actualité internationale illustre d'antagonisme permanent entre les deux camps qui dominent le monde depuis 1945. La disparition des empires coloniaux constitués aux cours du XIXe siècle par les puissances européennes confirme leur déclin. Période de mutations et de révolutions, le XXe siècle a permis l'apparition d'un nouvel ordre politique mondial. C'est un monde d'une stabilité paradoxale, garantie par deux superpuissances dotées de moyens de destruction dont l'emploi, même limité, anéantirait toute vie humaine. La question de l'engagement des artistes s'est longtemps posée. Des écrivains ont pris une part active dans les grands affrontement idéologiques de ce siècle. Les conflits entre fascisme et démocratie, puis entre Est et Ouest ont longtemps offert une tribune aux écrivains. INDUSTRIALISATION ET CONCENTRATION L'évolution dans ce domaine peut se résumer en deux mots : industrialisation et concentration de plus en plus importante d'une production contrôlée par de grands groupes nationaux puis multinationaux.

« ID É O L O GI E G E N R ES LI TT É R AI R ESAlexandra Dujardin, 7ºFR                                                                                           25   novembre 2013 maisons d’édition.

Cette évolution affecte l’ensemble des pays industrialisés à l’échelle européenne et mondiale. L’industrie de l’édition s’oriente de plus en plus vers la production régulière de « best sellers » parfois standardisés.

Cela favorise aussi la diffusion auprès du plus grand nombre de textes du patrimoine, que les collections de poche mettent à la portée de toutes les bourses.

Par ailleurs, certaines œuvres conçues au départ pour un public restreint peuvent bénéficier d’une diffusion inespérée.

LA CONDITION DE L’ÉCRIVAIN Une série d’accords internationaux, matérialisés par les conventions de Genève et de Stockholm garantit les intérêts de l’écrivain dans l’ensemble de la planète.

Le paysage littéraire de la fin du XX siècle est dominé par des auteurs qui accèdent pour des raisons diverses au statut de « stars » reconnues par les médias de grande diffusion.

Cette catégorie d’auteurs fournit la matière d’articles et de reportages divers : leurs personnages, leur mode de vie intéressent autant, voire davantage, que le contenu littéraire de leurs ouvrages.

Au cours du XXe siècle, la situation de l’écrivain a considérablement évolué.

Marginal ou révolté, il incarnait la mauvaise conscience d’une civilisation moderne dont il dénonçait les travers.

Persécuté par des régimes autoritaires, il incarnait encore la résistance à l’oppression, le désir de liberté et la promesse d’un avenir meilleur.

Une logique économique de plus en plus forte l’affranchit de la tutelle politique, mais peut faire de lui un simple argument de vente.

L’importance du passage à la télévision et l’influence des prix littéraires déterminent désormais largement l’activité des auteurs et de leurs éditeurs.

Le XXe siècle a connu un essor sans précédent de la connaissance scientifique.

L’homme a progressé dans le contrôle des phénomènes naturels.

Les deux grand systèmes politiques qui ont dominé le XXe siècle, capitalisme et communisme., croyaient aux vertus émancipatrices de la science et de la technique.

Elles devaient permettre de rationnaliser la production, de soumettre les éléments naturels aux besoins humains.

L’homme du XXe siècle a pu par ailleurs, grâce à la psychanalyse freudienne, développer des hypothèses saisissantes sur le fonctionnement du psychisme.

Il a pu également rendre compte de la naissance de l’univers grâce à la théorie du big bang formulée au début des années 30.

Einstein a par exemple remis en question les repères les plus stables de l’expérience humane : les catégories de l’espace et du temps elles- mêmes ont fait l’objet de redéfinitions.

Mais la science inspire également la méfiance.

L’homme peut s’affranchir des rythmes naturels, modifier sont alimentation agir sur le climat.. »

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