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L'école française d'égyptologie Georges Posener

Publié le 14/09/2014

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Georges Posener est déjà un égyptologue confirmé puis­que, dès 1931, il devient pen­sionnaire de l'Institut français d'archéologie orientale au Caire, avec lequel il conser­vera des liens jusqu'en 1939. Il profite de ce poste pour participer à différents chan­tiers de fouilles, mais ses tra­vaux les plus importants res­teront ceux qu'il accomplit à Deir el-Medineh, village des artisans de la nécropole roya­le sous le Nouvel Empire. Il entreprend en effet la publi­cation des milliers d'ostraca découverts dans le grand puits du site, se consacrant aux os­traca littéraires tandis que Ja-roslav Cerny, un autre spécia­liste du hiératique, s'occupe des ostraca documentaires.

« L'aventure est interrompue en 1939 par la guerre.

A partir de 1940, Georges Po­ sener poursuit ses recherches à Paris jusqu'en 1945, date à laquelle il est nommé direc­ teur d'étude à l'École prati­ que des Hautes Études, succé­ dant à son maître Gustave Le ­ febvre.

En 1960, il épouse l'égyptologu e Paule Krieger et l'année suivante, à la mort d'Étienne Drioton, hérite de la chaire d'égyptologie du Collège de France, qu'il occu ­ pera jusqu'en 1977.

Entre­ temps, en 1969, il est nommé à l'Académie des inscriptions et belles -lettres et, de 1963 à 1971 , est le prés i dent de la Société française d'Égyptolo ­ gie.

Il dirigera d'ailleurs la Re­ vue d'égyptologie (principale revue scientifique de l'égyp­ tologie française) jusqu'en 1985.

Sa femme sera nom­ mée directrice de l'Institut français d'archéologie orien­ tale au Caire.

C'est là qu'il tombera malade en 1988 avant de décéder.

Une renommée internationale L 'intense activité scienti ­ fique de Georges Posener lui a valu de son vivant une renommée internationale qui ne s'est jamais démentie.

Il y a quelques années un volume d'articles écrits par des égyp­ tologues de différentes na­ tionalités lui a été dédié.

Le respect que lui témoignaient les instituts étrangers se ma­ nifeste tout particulièrement dans les titres honorifiques qui lui ont été décernés : pro­ fesseur honoris causa de l'uni­ versité de Heidelberg, mem­ bre de l'Institut archéologi­ que allemand, membre des académies des sciences de Gôttingen et de Munich, et enfin membre correspondant de l'Académie britannique.

Georges Posener était en ef­ fet un grand savant et un tra­ vailleur infatigable.

Outre la publication de centaines d'os­ traca de Deir el-Medineh, il s'attela à une tâche ardue : la publication de certaines figu­ rines d'e nvoûtement .

Ces do ­ cuments comportent souvent des inscriptions en hiératique particulièrement difficiles à déchiffrer.

Il rédigea par ailleurs nombre d'ouvrages qui firent date et devinrent des références, comme De la divinité du pha­ raon, Lfttérature et politique dans l'Egypte de la Xtr dynas­ tie, livre développant ses théo­ ries sur la littérature au Moyen Empire qui marquèrent pro ­ fondément le monde de l'égyptologie.

Posener publia également plusieurs textes inédits, com­ me L'enseignement loyaliste et participa -avec Serge Sau ­ neron, ancien directeur de l'IFAO décédé dans les années so ixante, et Jean Yoyotte, professeur honoraire au Col­ lège de France -à la rédac­ tion d'un Dictionnaire de la civilisation égyptienne, volu-. »

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