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L'Égypte terre de pèlerinage

Publié le 17/12/2014

Extrait du document

LE CULTE

DES RELIQUES

Lors de leur

translation, /es

reliques, placées

dans un coffret

sur une litière

d'apparat, arrivent

dans une cité en

une procession

solennelle. On

prendra l'habitude

de les placer sous

 

l'autel, et bientôt il 

ayant été en contact avec le saint. Les plus recherchées sont les fragments de la Vraie Croix, découverte en 340 et dont les morceaux semblent se multiplier à l'infini. Lorsque la relique est exposée, une fois par an à Jérusalem, l'évêque garde les mains posées dessus, car un jour un fidèle en arracha un morceau avec les dents ! Le pèlerin qui n'a pu se procurer de relique peut toujours ramener une « eulogie « (bénédiction en grec) : huile d'une lampe, cire d'un cierge, eau d'une fontaine (recueillies dans un lieu saint), de préférence contenues dans une ampoule telle qu'on en fabrique des quantités à Saint-Ménas.

n'y aura plus d'église sans reliques, c'est pourquoi pendant tout le Moyen Age des reliques seront dispersées à travers l'Europe. Ce sont avant tout des ossements, mais il peut aussi s'agir de tout objet 

« ---- - -- et les tours du haut desquelles Moïse s'adressait à son peu­ ple.

Un champ de ruines désertes au nord d'Arabia est tenu pour la ville de Rames ­ sès , bâtie par les Hébreux : on y voit -raconte Égérie, qui fit le pèlerinage au IV• siècle- , « deux immenses sta ­ tyes, celles, dit-on, de saints hommes, à savoir Moïse et Aaron.

Il y a là aussi un syco­ more dont on dit qu'il a été planté par les patriarches .

Quiconque a une maladie vient y prendre des rameaux, et cela lui fait du bien ».

Les pyramides elles-mêmes sont devenues les gren iers dans lesquels Joseph fit stocker du blé en prévision des sept ans de famine qu'il prédit dans la Genèse .

Ceux qui cheminent vers le Sinaï passent par Clys ­ ma , « petit poste fortifié con­ te na nt une hôtellerie » à l 'extrémité du golfe de Suez, où les Hébr eux traversèrent la mer Rouge : « Lorsque la mer se retire, explique un pè­ lerin, apparaissent toutes les armes de Pharaon et les tra­ ces des roues de ses chars ; mais toutes les armes ont été changées en marbre.

» Sur chaque rive, un oratoire comm émo re l'entrée et la sortie des Hébreux .

Vénération pour les saints moines L a réputat ion des ermites égyptiens s'est répandue très tôt , et des « circuits mo ­ na stiques » sont mis en place pour la foule de pèlerins qui viennent s'instruire auprès des «sain ts moines ».

Les sites les p lus anciens sont ceux de N itr ie, de Kellia, plus au sud, et de Scété, en plein désert .

On vie nt dialoguer avec les anachorètes, mais aussi leur demander une gu érison ou même s'établir auprès d'e ux.

En remontant le Nil, les pèlerins qui parcou­ rent la Thébaïde vont de tombeau en martyrium .

Les sépultures des moines les plus sai n ts so nt en effet vé­ nérées à l'égal de celles des martyrs; le culte des reliques grandissant sans cesse, on se met à rechercher les osse­ ments des saints anachorètes. »

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