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L'Égypte, terre bénie des potiers

Publié le 12/01/2015

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En Égypte, la terre, char¬gée de limon, offre aux potiers une matière pre¬mière de grande qualité. Vases, cruches, jarres, pots, assiettes, gobelets et coupes sont les objets les plus utilisés dans la vie de tous les jours. Cet artisanat traditionnel évolue entre la période archaïque et la XVllle dynastie, passant des formes compliquées de l'Ancien Empire à une simplifica tion des modèles qui, à partir du Nouvel Empire, met en valeur une décoration recher¬chée dont les motifs sont empruntés à la nature.

« 2,60 m chez les femelles.

Pen ­ dant les longues décennies qui suivent (un crocodile vit de soixante à soixante-dix ans), ils continuent à grandir lentement, plus ou moins longtemps selon leurs condi­ tions de vie et certains fac­ teurs génétiques .

Rivalités sur le lac Nasser E n Égypte, une loi de pro­ tection de l'environne ­ ment interdit la chasse au cro­ codile depuis 1983.

Les sau­ riens, qui ont déserté la vallée du Nil, ont trouvé refuge sur les rives du lac Nasser, comme d'autres espèces menacées, et l'écosystème qui s'y est peu à peu constitué est protégé par de nombreuses lois .

En consé­ quence, la population de cro­ codiles du lac a beaucoup augmenté, au grand dam des pêcheurs, qui considèrent ces prédateurs comme des rivaux menaçants : 30 % des trente­ deux espèces de poissons de la retenue seraient engloutis par Crocodylus niloticus ! Par ailleurs, les pêcheurs se plai­ gnent d'attaques de plus en plus fréquentes, parfois res­ ponsables de morts d'homme.

Cependant, du côté des pro­ tecteurs de l'environnement, on souligne combien la pré­ sence des crocodiles est indis­ pensable au bon équilibre écologique du lac : ils man­ gent en effet les poissons­ chats, qui mangent énormé­ ment de poissons, lesquels sont eux-mêmes mangés par plus de quarante espèces d'oi­ seaux .

Si ceux-ci s'en vont fau­ te de nourriture, la quantité de déchets qu'ils font tomber dans l'eau et qui sert de nutri­ ment aux poissons, diminuera à son tour, et la chaîne ali­ mentaire sera rompue .

Toutefois les revendications des pêcheurs, qui capturent quelque 35 000 tonnes de poisson par an, commencent à être prises en considération.

Se dirige - t-on vers une cohabi­ tation harmonieuse des hom­ mes et des crocodiles sur le lac Nasser? Le varan du Nil S ur les rives de ce gigantes­ que plan d'eau vit un autre reptile impressionnant aux allures de dragon, un lé­ zard géant de 1,60 à 2 m de longueur, qui se régale des œufs de crocodile.

C'est le va­ ran du Nil commun (Varanus niloticus niloticus, pour le dis­ tinguer de Varanus niloticus ornatus, qui vit dans les forêts d'Afrique équatoriale), un reptile du sous-ordre des sau­ riens (lézards) et de la famille des Varanidae.

Comme le crocodile, le varan est un très vieil habitant de la Terre, probablement or iginai ­ re d'Asie, et que l'on ren­ contre aujourd'hui dans les zones tropicales et subtropi-. »

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