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l'élevage productiviste breton

Publié le 16/01/2013

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L'élevage productiviste Breton La région Bretagne couvre 5% du territoire national et également 5% de la population. L'agriculture bretonne est au 1er rang national. Elle est intensive et spécialisée dans l'élevage. L'élevage productiviste est un système de d'élevage cherchant à maximiser la production par rapport aux facteurs de production, qu'il s'agisse de la main d'oeuvre, du sol ou des autres moyens de production, tel que le matériel. Il fait appel aux moyens fournis par la technique moderne, machinisme, sélection génétique, élevage hors-sol, etc. en cherchant à profiter des progrès techniques permis par l'avancée des connaissances scientifiques. Ce modèle cherche avant tout à maximiser les profits mais est il compatible avec une démarche de développement durable si présente dans les préoccupations actuelles ? Ce développement sensé répondre aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs est un fragile équilibre entre équité sociale, préservation de l'environnement et efficacité économique. Nous verrons donc dans un premier temps que les exploitations bretonnes sont très intégrées à la mondialisation, puis que le modèle productiviste breton à de très forts impactes sur l'environnement et n'est pas non plus un modèle d'équité sociale. I- Des exploitations très intégrées dans la mondialisation A- Plusieurs échelles d'intégration En 40 ans la production agricole bretonne s'est intensifiée au point que la Bretagne produit aujourd'hui sur 5% de la surface agricole française : - 20% de la production laitière, - 60% de la production porcine, - 40% de celle de poulets Première région agroalimentaire de France et d'Europe pour la viand...
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« Exportation à l’échelle mondiale (insertion dans la mondialisation) la Bretagne exporte 35% de sa production agroalimentaire. B- L’Intégration à la filière agro-alimentaire Création d’emplois dans les industries agroalimentaires (25% de la main d’œuvre dans l’Ouest). De nombreuses coopératives et industries agroalimentaires se sont installées en Bretagne ce qui en fait sa force.

Les agriculteurs possèdent souvent leurs machines en CUMA (Coopérative d'utilisation du matériel agricole) ce qui joue pour beaucoup dans leur force technologique.

De nombreuses laiteries, abattoirs et usines de transformation sont présentes.

Mais les exploitants sont peu ou prou transformés en ouvriers à domicile à qui on apporte les matières premières et qui doivent en retour fournir un produit fini aux conditions édictées par l’industriel et bientôt par les grandes surfaces commerciales situées à l’aval.

Certes les formes d’intégration varient selon les lieux et les entreprises, mais le processus est identique.

Plus immédiat dans les hors-sols, en aviculture et dans l’élevage porcin, il existe aussi dans les autres productions. Il en résulte une déconnection de plus en plus réelle entre le milieu rural proche et ces exploitations intégrées qui peuvent recevoir soja ou maïs de l’étranger et dont les produits sont vendus sur le marché mondial. Dans ce processus, l’exploitant n’est plus qu’un maillon, le plus faible et le plus fragile, d’une chaîne à logique industrielle.

Dans ce type d’agriculture, l’exploitant a perdu son autonomie et accroît considérablement ses charges. Le revenu des paysans bretons figure désormais parmi les derniers de l’Hexagone en dépit de l’augmentation permanente de la superficie des exploitations agricoles et des économies d’échelle réalisées dans l’industrie agroalimentaire.

II- Un modèle avec de forts impacts environnementaux Le modèle productiviste implique plusieurs phénomènes ayant un fort impact sur les territoires : A- Atteintes multiples et sévères (prolifération des algues vertes, pollution des cours d’eau) et Conflits d’usage avec les activités touristiques. »

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