L'émergence du tiers-monde

« groupe des 77, qui réunit à l'ONU les pays du tiers-monde qui dénoncent l'impé­ rialisme des pays riches.

Dans les années 1970 et suivantes, les deux mouve­ ments vont agir conjointement et élaborer une stratégie commune face aux pays industrialisés.

Les limites du non-alignement •Les déchirements des non-alignés Les pro-Occidentaux (Arabie Saoudite) s'opposent aux pro-Soviétiques (Cuba), les pro-Chinois (Cambodge) aux pro-Soviétiques (Vietnam), les neutralistes (Inde) aux pro-communistes (Chine).

Des conflits armés se multiplient : entre la Libye et le Tchad, le Vietnam et le Cambodge, l'Iran et l'Irak- ce qui permet aux grandes puis­ sances de vendre des armes et de transformer les antagonismes en conflits où s'exerce la rivalité Est/Ouest.

• Le nouvel ordre économique reste à instaurer Des décisions sont prises, comme en 1974, avec l'adoption par les Nations unies d'une charte des droits et des devoirs économiques des États; comme en 1976, avec la constitution d'un fonds commun de stabilisation des cours de dix-huit matières premières ; comme en 1978, avec l'abolition des dettes des pays les plus pauvres ou la recommandation par l'ONU aux pays développés de consacrer 1 % de leur PNB à l'aide au développement (APD) .

Mais ces mesures ne sont que partiellement appliquées à cause des stratégies adoptées par les pays industria­ lisés pour en diminuer la portée, et des désaccords entre pays du tiers-monde qui limitent les succès (par exemple les choc et contre-choc pétroliers de 1973 et 1983).

•Le tiers-monde n'existe plus La diversité économique est telle qu'on parle de pays du Sud, parmi lesquels une douzaine sont des NPI et une trentaine des PMA (pays les moins avancés).

parti­ culièrement en Afrique.

Politiquement, depuis la fin de la guerre froide, le non-alignement n'a plus de rai­ son d'être .•. »