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L'Empire autoritaire.

Publié le 17/01/2022

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De 1852 à 1860, Napoléon III gouverne selon des procédés dictatoriaux. Soutenu par l'Église, qui lui est reconnaissante de son attitude à l'égard du pape, par l'armée, dont il flatte l'ambition, il a aussi les faveurs de la Bourgeoisie, grâce à une politique économique qui donne de brillants résultats (voir question n0 12). Une police nombreuse contrôle d'ailleurs soigneusement la presse et toutes les formes possibles d'opposition. Le régime est à son apogée. La Cour reconstituée mène une vie luxueuse, autour du souverain et de l'impératrice, Eugénie de Montijo, épousée en 1853. Pourtant, un premier à-coup survient en 1857-1858. Les causes en sont : une crise financière due, en partie, aux excès de la spéculation ; le réveil de l'opposition républicaine qui a 5 élus en 1857 ; l'attentat d'Orsini, le janvier 1858, qui veut, en la personne de Napoléon III, abattre le protecteur du pape. L'empereur riposte par la loi de sûreté générale du 19 février 1858, qui organise la répression contre tous les opposants, avec rétroactivité jusqu'à juin 1848. Mais la lassitude commence à apparaître, et une nouvelle politique est bientôt adoptée.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)rL 'Empire autoritaire i L'opposition est réduite au silence 1852-1860 De J'instauration du second Empire aux quelques timides réformes d'inspiration libérale réalisées aux environs de 1860, le gouvernement impose sa toute­ puissance sans aucune concession.

On qualifie cette période d' que Napoléon III justifie en affir­ mant qu'il est l'incarnation de la volonté populaire.

C'est au nom du peuple qu'il s'arroge des pouvoirs dictatoriaux.

Des décrets ont complété la Constitution, largement approuvée par le plébiscite de 1851.

L'empereur se veut responsable devant le peuple mais, en réalité, les institutions font de lui le maître absolu; le pouvoir n'est qu'à sens unique.

L'exercice du suffrage universel est faussé par l'appui que reçoit le candidat officiel à la dépu­ tation, agréé et aidé par J'administration qui multiplie les tracasseries envers ses rivaux éventuels.

Sénateurs et conseil­ lers d'Etat sont nommés par le pouvoir.

Les Assemblées ne sont donc que les instruments dociles du gouvernement.

Napoléon III règne sans partage; il choisit les ministres parmi ses familiers et les révoque à sa guise; ils n'ont d'ail­ leurs qu'un rôle consultatif.

Seul l'empe­ reur décide.

Les rouages de l'Etat lui sont entièrement soumis.

Elus, officiers, magistrats et fonctionnaires doivent prê­ ter ce serment:. »

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