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L'empire aztèque

Publié le 19/03/2012

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A quelque 150 milles à l'ouest de Cuba, se dresse la péninsule du Yucatan, où une civilisation existait bien avant que les Espagnols n'atteignissent le Nouveau Monde. Le peuple des Mayas construisait ses villes autour de ses temples, dont la plupart avaient la forme de pyramides à degrés. Les Mayas développèrent une écriture hiéroglyphique, un système de numérotation et un calendrier très précis....

« début de l'année solaire et celui d'une période ri­ tuelle ne coïncidaient qu'une fois tous les cinquante-deux an s, et ce moment était d'ailleur s considéré comme néfaste.

Les Aztèques fêtaient cet événement par une cérémonie qu'il s appelaient "la liaison des années".

A cette occasion, les prê­ tres, montés au sommet du Huixachtocatl, allu­ maient le "Nouveau Feu" s ur la poitrine d'un homme offert en sac rifice .

Cette cérémonie n'a rien de particulièrement hor­ rible lorsqu'on la replace dans le cadre des coutu­ me s aztèques .

Les sacrifices humains étaient la ca­ ractéristique la plus saillante de la v ie religieu se des Aztèques.

Ils croyaient que Huitzilopochtli , symbole du Soleil, dieu de la guerre et principale divinité de leur panthéon, mourait chaque soir et renais sait le lendemain.

Pour y arriver, il devait être régulièrement abreuvé de sang humain .

Les personne s qui étaient immolées étaient parfois de s esclaves, mais, plus souvent, il s'agissait d 'en­ nemi s ramené s de s nombreuse s guerre s que me­ naient les Aztèque s.

C'était un grand honneur pour les guerriers aztè­ ques de faire des prisonniers qui pourraient être utilisés pour les sacrifices.

La bravoure d'un sol­ dat se mesurait au nombre de prisonniers qu'il avait capturé s.

En outre, le tribut payé aux Aztè- A gauche: Sacrifice humain chez les Aztèques .

L ' officiant procède ici à l'ablation du coe ur de la vic­ time.

Ci-de ssus: Le dieu aztèque Quet­ za lcoatl .

Les Aztèques cro yaient que ce lle divinité, qui avait été chassée de son emp ire, revie n­ drait un jour .

Aussi virent-ils dans l'arrivée de Cortés er des Espagnols le retour de Quetzal­ coat/, ce qui explique qu'ils ne t é­ moignèrent tout d'abord aucune hostilité à l'égard de ces étran­ ge rs.

ques par les peuples qu'ils avaient vaincus devait se composer, outre des biens précieux habituels, d'un certain nombre de personnes destinées à leurs autels.

Les artisans aztèques utilisaient des pierres et des métaux précieux, des peaux d'animaux et les plu­ mes d'oiseaux rares pour fabriquer de magnifi­ ques bijoux et ornements qui pouvaient aussi bien servir dans la vie de tous les jours qu'aux prati­ ques rituelles, dans leur capitale Tenochtitlàn.

La ville elle-même, avec ses 'immenses pyramides­ sanctuaires, ses palais et ses rues bien aménagées et sillonnées de canaux, était si belle que les Espagnols l'appelaient la "Venise du Nouveau Monde".

Elle s'élevait sur les îles naturelles de la lagune de Texcoco.

Trois routes construites sur des digues la reliaient à la rive.

Des aqueducs a­ vaient été construits pour amener l'eau potable à partir des collines de Chapultapec, situées à quel­ que cinq kilomètres.

Lorsque les terrains à bâtir et les terres cultivables commencèrent à se faire ra­ res, les Aztèques construisirent des chinampas, îles artificielles faites de nattes de jonc recouvertes d'argile, sur lesquelles pouvaient pousser légumes et fleurs .

L'agriculture avait été inculquée aux Aztèques, croyaient-ils, par Quetzalcoatl, le dieu de l'ensei­ gnement et du sacerdoce, à l'époque du "Siècle d'Or" antérieur, alors qu'il vivait parmi eux sur terre.

D'après les légendes, le Siècle d'Or avait pris fin lorsque Quetzalcoatl, ayant blessé une divinité su­ périeure, avait été chassé du Mexique.

Mais, en partant, il avait promis de revenir sous la forme d'un homme barbu à peau blanche.

Lors­ que les Espagnols arrivèrent au Mexique, les Aztè ­ ques attendaient toujours le retour de Quetzal­ coati.. »

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