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L'enracinement de la république (1879-1898) - Histoire

Publié le 08/01/2012

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histoire

 

I.                  le temps des grandes réformes Républicaines (1879-1885)

 

  1. le régime

 

À partir du début de l'année 1879 les Républicains disposent des moyens d'agir. Il lance une série de réformes, dont le but principal est l'établissement et l'enracinement d'un régime permettant le libre exercice des droits de l'homme. Dans leur esprit, ces mesures doivent donner un pays son régime définitif.

 

àAucun bouleversement dans le domaine institutionnel.

Réclamé par certains, une vaste révision de la constitution aurait pu permettre de reprendre une partie des concessions acceptées en 1875 dans le but d'obtenir l'accord du centre-gauche.

 

Révision adoptée en 1884 restes mineurs :

-supprime le siège de sénateur inamovible

-modifie légèrement le mode de désignation des secteurs sénatoriaux

-les opportunistes refusent de supprimer le Sénat

àIls doivent ajuster les rapports entre les trois pouvoirs qu'ils ont laissé subsister :

-présidence de la république

histoire

« -ont le même pouvoir en ce qui concerne l'adoption des lois : elle doit être vot ée dans les mêmes termes par les deux assemblées.

- Le Sénat peut renverser le ministère, au même titre que la chambre.

Mais cette pratique ne s’acclimate guère avant les années 1890.

Hanté par le souvenir de l'empire, les Républicains ont à cœur de bâtir un régime assurant la prépondérance du pouvoir législatif, et de la C hambre élue au suffrage universel direct.

Léon Gambetta (1838- 1882) Stratège Républicain pendant la période 1871- 1877, il a eu l'intelligence de comprendre que la république ne pourrait s 'installer durablement qu'avec l'appui des paysans , et que la question du cléricalisme permettrait de réaliser l'union des Républicains , sans pour autant leur aliéner les classes rurales (sauf dans certaines régions).

À l'heure de la victoire, l'essentiel de son rôle est déjà accompli.

En effet, nombre de ses amis se méfie nt de lui, en raison de son attitude au temps du gouvernement de la Défense nationale, de sa forte personnalité et de ses idées en politique étrangère.

Mort brutale le 31 décembre 1882.

Jules Ferry (1832-1893) : homme qui domine la période - lorrain, ne parvient ja mais à obtenir la popularité qu’à Gambetta.

- Fait ses premières armes sous l'empire.

- Délégué du gouvernement à la mairie de Paris au moment du siège (1870- 1871) - il y récolte une certaine hostilité au sein des classes populaires de la capitale - adversaire déterminé de la commune, il soutient la politique de fermeté de Thiers , ce qui lui vaut de solides inimitiés à l'extrême gauche.

- Entre 1879 et 1885, il est deux fois président du conseil, et ministre de l'instruction publique dans cinq ministères sur huit.

- Homme qui préside à la mise en œuvre des grandes réformes Républicaines.

Georges Clemenceau (1841- 1929) : médecin vendéen issu d'une vieille famille Républicain e et anticléri cale - nommé maire du 18e arrondissement de Paris (Montmartre) au début du mois de septembre 1870 - élu député de Paris en février 1871 - e st de ceux qui tentent de faire prév aloir la conciliation entre la Commune et l'A ssemblée versaillaise - ne parvenant pas à se faire entendre, il démissionne de son mandat de député les 27 mars 1871 - ne soutient pas la C ommune - reste toute sa vie un adversaire farouche de Ferry qui avait approuvé la politique de Thiers - réélu député en 1876, il s’impose comme un redoutable orateur parlementaire qui tente de faire prévaloir les solutions radicales, celle que les Républicains réclamés en 1869, contre les solutions « opportunistes », qu'il regarde comme autant de renoncement.

2.

Les forces politiques Il n'existe pas de parti poli tique organisé.

 Législation en partie responsable : par peur de la puissance des congrégations religieuses catholiques, les Républicains refusent de reconnaître la liberté d'association avant le début du XXe siècle La v ie politique française offre un dég radé de nuances, passant insensiblement de la droite à la gauche.

 La droite monarchiste : Entre 1879 et 1885, la droite monarchiste ne parvient pas à surmonter ses échecs.

Est le affaibli par les victoire s électorales des Républicains en 1877 et en 1881.

Démoralisé e, elle renonce alors à présenter un candidat dans 252 des 541 circonscriptions.

Atteinte dans ses prétendants :. »

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