L'Entente cordiale
Publié le 27/02/2008
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Prudence est mère de sûreté.
Si l'expression d'«Entente cordiale» remonte à la monarchie de Juillet, avec l'entrevue de Louis-Philippe et de la reine Victoria au château d'Eu en septembre 1843, la véritable Entente cordiale date de la IIIe République. C'est au lendemain de la crise de Fachoda (1898), qui a failli conduire à un conflit armé entre la France et la Grande-Bretagne, qu'un rapprochement s'esquisse entre les deux pays, sur l'initiative du ministre des Affaires étrangères Delcassé, de Paul Cambon, ambassadeur de France à Londres, et du roi Edouard VII. Par son action personnelle (il a toujours été francophile), le souverain travaille autant que le lui permet son rôle à l'amitié franco-anglaise. Accueilli à Paris en 1903 aux cris de: «Vive les Boers!» (alors en guerre avec l'Angleterre), il se fait acclamer, quelques jours plus tard; sa bonhomie a conquis les coeurs.
Liens utiles
- Entente cordiale - relations internationales.
- Entente cordiale, nom donné à la politique de bons rapports que Louis-Philippe et son ministre Guizot pratiquèrent à l'égard de l'Angleterre.
- L'Entente cordiale
- L'Entente cordiale scelle le rapprochement entre Londres et Paris
- CAMBON, Paul (1843-1924) Diplomate, il est ambassadeur à Londres durant vingt-deux ans et contribue à établir l'Entente cordiale.