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L'ENTRE-DEUX-GUERRES

Publié le 22/02/2012

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En octobre 1929, aux États-Unis, un krach boursier, mal géré par Wall Street est un révélateur d'un ralentissement économique déjà perceptible quelques mois auparavant. La crise de 1929 catalyse les difficultés économiques des États-Unis, qui se replient sur eux-mêmes. Dès la fin de l'année 1929, de nombreux pays subissent les contrecoups de la dépression américaine. La conférence de Lausanne en 1932, sur proposition du président américain Herbert C. Hoover (1929-1933), impose une solution définitive aux réparations après un dernier versement allemand. On constate alors que l'Allemagne a reçu plus d'aides des États-Unis qu'elle n'a payé de réparations, les Anglo-Saxons voulant préserver un équilibre européen en limitant la puissance française.

« guerre, entre en application en Irlande du Nord en 1920. L'émergence d'un sentiment d'émancipation, encouragé par les Quatorze Points du président américain W.

Wilson,s'affirme, surtout en Asie mais aussi au Moyen-Orient et en Afrique.

Des agitations nationalistes (guerre du Rif), etmême communistes (dans l'Indochine française), voient le jour.

Mais les puissances britannique et françaisemaintiennent leur domination dans leurs colonies sans aucun effet de libération si ce n'est pour l'Inde (India Act de1935) ou l'Égypte (qui devient indépendante en 1936) : l'Afrique et l'Asie restent massivement sous tutelle malgré,pour les dominions britanniques, une relative autonomie interne.

Par ailleurs, les États-Unis renforcent leur influenceen commençant à contrôler une partie du pétrole par accord avec le Royaume-Uni en 1928 et en intensifiant leurprésence commerciale visant au contrôle stratégique de matières premières.Les États d'Amérique latine, bienqu'ayant conquis leur indépendance au cours du xixe siècle sont secoués par de fréquents coups d'État consécutifsà la crise de 1929.

Nombre d'entre eux connaissent des régimes populistes et nationalistes, comme la dictature deGetúlio Vargas au Brésil de 1930 à 1945 (Estado Novo).

Ils poursuivent leur modernisation économique et sociale,notamment l'Argentine, mais restent contrôlés par les États-Unis, qui n'hésitent pas à intervenir militairement (aunom de la doctrine Monroe fixée dès 1823).

La révolution mexicaine, marquée par dix ans de guerre civile (1910-1920), laisse le pays dans un total épuisement (près d'un Mexicain sur dix y a trouvé la mort).

Les réformes socialesseront cependant poursuivies, notamment sous la présidence de Lazaro Cardenas (1934-1940), qui parrainera laréforme agraire et la nationalisation du pétrole (18 mars 1938). L'" esprit de Genève ". En Europe, la France se considère comme seule détentrice de l'ordre continental et veut jouer un rôle prépondérant.Par ailleurs, en Allemagne, les difficultés économiques fragilisent la république de Weimar entre 1921 et 1923 et nelui permettent plus de faire face à ses obligations, d'autant qu'elle laisse s'installer l'inflation pour réduire le montantde ses dettes.

Raymond Poincaré (1860-1934), à la tête du gouvernement français, défend une stricte applicationdu traité de Versailles, notamment en ce qui concerne les réparations allemandes, et décide d'occuper la Ruhr enjanvier 1923, provoquant une défense passive allemande.

L'arrivée au pouvoir de gouvernements nouveaux, lestravaillistes au Royaume-Uni, le « cartel des gauches » (1924) en France, permet une détente diplomatique,concomitante d'un retour à la prospérité. La Russie se transforme en 1922 en Union soviétique et se voit reconnue par les grandes puissances européennes,ce qui lui permet de revenir sur la scène internationale.

Les hommes au pouvoir (Aristide Briand en France, GustavStresemann en Allemagne, Nevil Chamberlain au Royaume-Uni) recherchent le rapprochement.

Le plan Dawes en1924 limite et échelonne les versements des réparations allemandes.

En 1925, lors de la conférence de Locarno,l'Allemagne reconnaît ses frontières occidentales et l'année suivante est admise à la SDN, avec un siège permanentet sous la recommandation française.

En 1928, sous l'impulsion de la France et des États-Unis, la plupart des payssignent une renonciation officielle à la guerre : le pacte Briand-Kellogg.

En 1929, le plan Young réduit à nouveau lemontant des réparations et propose un étalement de leur montant.

Toute tension entre États semble pouvoir êtreréglée pacifiquement sous l'égide de la SDN. Après une période de stricte application des traités, les relations internationales se détendent, en liaison avec unephase de prospérité 1924-1929.

On parle d'« esprit de Genève ».

Tous les pays industriels connaissent alors unecroissance économique fondée sur de nouvelles productions liées à la seconde révolution industrielle (automobile) etsur de nouvelles organisations du travail expérimentées dès le début du siècle aux États-Unis dans les usines Ford(organisation qualifiée de « fordisme »).

L'industrie cinématographique profite quant à elle des innovations (ellepasse du muet au parlant dans les années 1930) et sera mise au service de futures propagandes. La crise de 1929 et ses conséquences. En 1929, le Français Aristide Briand propose la formation d'une « union européenne » permettant d'établir des lienspolitiques et économiques entre les nations européennes.

Son échec est précurseur des futures tensionsinternationales des années 1930. En octobre 1929, aux États-Unis, un krach boursier, mal géré par Wall Street est un révélateur d'un ralentissementéconomique déjà perceptible quelques mois auparavant.

La crise de 1929 catalyse les difficultés économiques desÉtats-Unis, qui se replient sur eux-mêmes.

Dès la fin de l'année 1929, de nombreux pays subissent les contrecoupsde la dépression américaine.

La conférence de Lausanne en 1932, sur proposition du président américain Herbert C.Hoover (1929-1933), impose une solution définitive aux réparations après un dernier versement allemand.

Onconstate alors que l'Allemagne a reçu plus d'aides des États-Unis qu'elle n'a payé de réparations, les Anglo-Saxonsvoulant préserver un équilibre européen en limitant la puissance française.

Les difficultés économiques à l'intérieurde chaque pays, la fermeture de leurs frontières, et, assez rapidement, les politiques déflationnistes témoignent del'absence de solidarité et mettent fin à l'« esprit de Genève ».

Les politiques économiques se teintent denationalisme.

Les pays industriels autoritaires tels que l'Allemagne, l'Italie ou le Japon se tournent vers l'industried'armement, pratiquent l'autarcie et montrent rapidement leur agressivité dans la recherche d'un « espace vital ».. »

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