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LEON BLUM

Publié le 22/02/2012

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(1872- 1950) (16 décembre 1946-16 janvier 1947) Après le référendum du 13 octobre 1946 adoptant le second projet de Constitution et après les élections du 10 novembre à l'Assemblée nationale, puis du 8 décembre au Conseil de la République, le président du gouvernement provisoire — à la fois chef de l'Etat et du gouvernement —est Léon Blum, qui succède à G. Bidault, en attendant que soit élu, le 16 janvier 1947, le premier président de la république (Vincent Auriol). Son court passage à la tête d'un gouvernement socialiste sera marqué par l'insurrection d'Hanoi et une baisse autoritaire des prix de 5 %.
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léon Blum naît en 1872 dans une famille juive de la bourgeoisie.

Elève brillant, il entre à l'Ecole normale supérieure où il fait la connaissance du bibliothécaire lucien Herr, celui-là même qui convertit Jaurès au socia­ lisme.

Il obtient une licence de philosophie et une licence de droit avant d'intégrer le Conseil d'Etat en 1895 .

Blum se passionne pour la littéra­ ture et fréquente assidQment les salons parisiens.

En 1902, il rencontre Jaurès pour lequel il éprouvera une véritable fascination.

la même année, il entre à la SFIO.

Il écrit régulièrement dans L'Humanité.

Durant la Première Guerre mondiale, Blum se rallie à l'Union sacrée.

Elu député en 1919, Blum s'oppose à l'adhésion de la SFIO à la Ille Internationale communiste, lors du congrès de Tours en décembre 1920.

Mis en minorité, il prend la tête du courant hostile au Komintern.

Blum décide, selon ses propres mots, de « garder la vieille maison » en mainte­ nant la SFIO .

Dans l'entre -deux-guerres , il devient le dirigeant de la SFIO, bien que le secrétaire général du parti soit Paul Faure .

En 1926, le leader socialiste formule la célèbre distinction entre « la conquête du pouvoir» (par la révolution) et« l'exercice du pouvoir» (par le suffrage des urnes).

Après l'émeute du 6 février 1934, la gauche tente de s'unir face à la menace fasciste.

En 1936, socialistes, radicaux et communistes forment une coalition, le Front populaire, qui l'emporte aux élections de mai.

Blum devient président du Conseille 4 juin 1936.

Ses objectifs sont de lutter contre le fascisme, de combattre la crise économique et de réfor­ mer la société dans le sens d'une amélioration des conditions de vie de la classe ouvrière.

la victoire électorale du Front populaire déclenche une vague de grèves sans précédent.

les grévistes entendent fêter la victoire de la gauche et faire pression sur le patronat.

le 7 juin 1936, Blum réunit les représentants patronaux et syndicaux afin de conclure les accords de Matignon.

Ceux-ci prévo ient une hausse des salaires de l'ordre de 7 à 15 %, la représentation syndicale dans l'entreprise, les 40 heures et l'instauration des congés payés (15 jours par an).

Blum cherche à mettre en œuvre une politique de relance keynésienne afin d'accroître la consommation par la hausse des salaires, ce qui doit augmenter la production et susciter des embauches de personnels.

Blum fait nationaliser la Banque de France et les industries d'armement, met sur pied l'ONIB pour soutenir le cours du blé et le CNRS afin de dévelop­ per la recherche.

la création d'un ministère des loisirs doit permettre d 'encadrer les congés payés.

Sur le plan extérieur, Blum envisage d'accorder l'indépendance au liban et à la Syr ie et de conférer la citoyenneté française à une petite élite algérienne .

Il doit reculer sur les deux dossiers .

Blum se retrouve confronté à un climat de haine qui le vise personnellement.

la presse d'extrême droite (Gringoire,jesuispartout, Candide) profère des injures antisémites infâmes et odieuses à son encontre.

les ligues que Blum a fait dissoudre renaissent sous de nouvelles appellations (PSF de la. »

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