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Léon Blum

Publié le 27/02/2008

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Un grand idéaliste. Lorsque Léon Blum accède au pouvoir après la victoire du Front populaire aux élections d'avril et mai 1936, il est le premier président du Conseil socialiste. Il est aussi le premier juif à ce poste, et ses origines pèseront lourd à une époque où l'antisémitisme est puissant. C'est d'ailleurs l'affaire Dreyfus qui a lancé dans la politique cet ancien normalien devenu avocat. L'estime qu'il porte au tribun de la gauche, Jean Jaurès, le conduit à adhérer au parti socialiste en 1899. Mais, durant plusieurs années, cet auditeur (1895), puis maître des requêtes au Conseil d'Etat (1907) ne semble guère se passionner pour la 'chose publique; il se fait connaître surtout par ses ouvrages et ses critiques littéraires. Au point que certains voient en lui un intellectuel brillant et un esthète égaré dans la politique. Il est pourtant, avec Jaurès, l'un des fondateurs de L'Humanité.

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« 64 Blum (Léon) 1 La vague de fond du Front populaire, vainqueur des élections législatives françaises de 1936, porte Léon Blum à la présidence du Conseil.

Homme d'etat, écrivain, ora· teur, Il dirige le Parti socialiste SFIO, réorganisé après le congrès de Tours en 1920, et domine la scène politique française jusqu'à la seconde guerre mondiale.

Livré par le régime de VIchy, Léon Blum est interné dans un camp de concentration où les nazis n'osent pas l'exécuter.

A son retour, Il jette les fondements de la IV• République mais ne parviendra pas à IIJiposer durablement uh régime social-démocrate au système parlementaire français.

2 Né à Paris en 1872, issu d'une famille de grands bour­ geois, Léon Blum passe par l'ecole normale supérieure et est nommé maitre de requêtes au Conseil d'etat en 1895.

Des articles de critique littéraire et des chroniques théâtrales le font connaftre au début du èiècle.

Il s'inscrit dès 1902 au Parti socialiste et collabore à partir de 1904 avec Jean Jaurès au journal • L'Humanité ...

De 1914 à 1916, il est Je chef de cabinet de Michel Sembat dans le gouver­ nement d'Union sacrée.

Il rédige le p-rogramme socialiste pour les élections de 1919, et est élu député.

Resté fidèle à la 11• lnlJrnatlonale au congrès de Tour's en 1920, il fait partie de la minorité socialiste qui refuse les principes révolutionnaires bolchéviques, malgré le succès de la révo­ lution d'octobre 1917 en Russie.

3 Leader de la SFIO, qu'il réorganise alors que l'alle gauche de J'ancien Parti socialiste français adhère à la 111• Internationale et devient le Parti .

communiste, Léon Blum fonde en 1935 le journal cc Le Pol#llalre •· Anti-mili­ tariste dans la grande tradition de Jaurès; auquel il restera fidèle toute sa vie, Il s'Inquiète des bniits.

de bottes en Allemagne où Adolf Hitler, chancelier depuis 1933, a pu profiter des divisions de la gauche pour Imposer le Parti nazi.

Pour éviter une prise de pouvoir fascisante en France même, et parvenir en même temps à promouvoir un certain ,l ··l ' 1 1 ~ 1 ., i '1. »

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