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Léon Blum par Marianne Benteli Diplômée de l'Institut d'Études Politiques, Paris La Première Guerre mondiale et la mort brutale de Jaurès projettent Léon Blum, ce fils de bourgeois, frêle et élégant, licencié en lettres et en droit, sur les devants de la scène politique.

Publié le 05/04/2015

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Léon Blum par Marianne Benteli Diplômée de l'Institut d'Études Politiques, Paris La Première Guerre mondiale et la mort brutale de Jaurès projettent Léon Blum, ce fils de bourgeois, frêle et élégant, licencié en lettres et en droit, sur les devants de la scène politique. Certes, son nom est lié depuis longtemps à ceux de Jaurès et de la S.F.I.O. Ce qui l'avait rapproché du tribun socialiste, c'était une même conception idéaliste du Socialisme, où les influences marxistes et kantiennes se mêlent et où la référence aux idées de 1789 est toujours présente. De Jaurès, Blum a hérité le goût de concilier des notions apparemment opposées, telles que Socialisme et Parlementarisme, révolution et réformisme, ou encore internationalisme et patriotisme. Mais, jusqu'en 1914, il avait refusé de se mêler à la politique active, préférant ses fonctions de Conseiller d'État et ses activités de critique littéraire, où son intelligence hors du commun et sa culture immense et raffinée lui avaient acquis une très grande réputation. La mort de son ami le fait brusquement sortir de sa tour d'ivoire. Estimant qu'il est appelé à défendre l'héritage politique de Jaurès, il prend peu à peu la place laissée par celui-ci à l'intérieur de la S.F.I.O. Devenu, après son élection à la Chambre en 1919, président du groupe parlementaire socialiste et par la suite directeur politique du Populaire, Blum apparaît vite comme le véritable dirigeant de la S.F.I.O. Et ceci bien qu'il n'ait pas les qualités habituelles d'un leader de gauche : très intellectuel, presque timide, scrupuleu...
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