Les Anglais à la conquête de la Normandie
Publié le 05/09/2013
Extrait du document
«
L:irrésisti ble
avancée des Anglais
Une prem1ere vague anglaise
s'ébranle d'autre-Manche au
printemps 1417 dans le des
sein d' anéantir les forces na
vales françaises qui croisent au
large
de La Hougue et protè
gent le littoral normand.
Le 29
juin , la flotte du roi de France
est détruite, laissant la voie
libre aux Anglais.
Le le' août,
une impressionnante armada
se présente au large de l'em
bouchure de la Touques, entre
Deauville et Trouville .
Elle
prend terre sans difficulté et
débarque dix mille hommes et
mille cinq cents chevaux.
Dès
lors,
et sans plus tarder, les
troupes anglaises vont entre
prendre méthodiquement la
reconquête de la Normandie.
En quelques semaines, Bayeux
et Alençon tombent.
Quelques
cités tentent vainement de
continuer la lutte.
Caen, assié
gée, résiste désespérément
durant deux semaines.
Aucun
renfort n'arrivant de la capitale
au secours des Normands, les
redditions succèdent aux capi
tulations .
Les villes qui se sont
rebellées contre l'envahisseur
subissent un pillage en règle,
tandis que leurs habitants sont
---- --- -- -~~---
pnes de vider les lieux et
condamnés à l'exil.
Les Anglais
ont compris que le
temps des chevauchées est
désormais révolu et que la vic
toire militaire, aussi éclatante
soit-elle, n'a de valeur que si
elle est suivie de l'occupation
durable des places conquises .
Celles-ci
sont donc converties
en cantonnements militaires,
où des postes de commande
ment « relais » servent de
points d'appui à la conquête et
à l'occupation des régions envi
ronnantes .
Chaque posit ion est
ainsi systématiquement conso
lidée avant qu 'un nouveau front
ne soit ouvert.
Les grands
négocient avec
l'ennemi
La campagne se poursuit selon
un
ordre strict par le siège de
Falaise , qui tombe le 2 janvier
1418, puis par la prise de Lou
viers, le 23 juin .
Au début de
l'été 1418, Paris est coupé de la
Normandie, où seuls Rouen,
EDITI ONS ATLAS
Cherbourg et le Mont-Saint
Michel résistent encore .
I..:irrésistible avancée anglaise
en
Normandie fait craindre le
pire aux grands seigneurs de
Bretagne et d'Anjou .
Pendant
que le royaume sombre dans la
guerre civile qui oppose Arma
gnacs et Bourguignons , chacun
cherche
à tirer son épingle du
jeu au mieux de ses intérêts.
Le
duc de Bretagne, Jean V de
Montfort, même s'il n'est pas
vraiment menacé, se hâte de
conclure avec Henry V une
entente qui ressemble fort à
une capitulation sans combat.
Puis , c'est
Yolande d'Aragon,
reine de Sicile et duchesse
d'Anjou, qui -bien qu'une atta
que anglaise soit très impro
bable -sollicite le roi d 'Angle
terre afin qu 'il épargne l'héri
tage de son fils Charles du
Maine .
Quant aux habitants de
Rouen, assiégés depuis le 29
juillet alors que les partisans
du duc de Bourgogne ont
investi Paris et «tiennent »
Charles VI, le « roi fou », ils ont
perdu tout espoir de recevoir
des renforts de la capitale ...
L'AMBITION D'HENRV V Lorsqu'il monte sur le trône
d'Angleterre, le 20 mars 1413, Henry V
a déjà arrêté son programme de
reconquête sur le continent.
Il a formé le dessein de
récupérer les terres des Plantagenêt, reprises au début du XIWsiècle par
Philippe Auguste, ainsi que
les domaines cédés à
l'Angleterre par le traité de
Brétigny en 1360 et
reconquis depuis lors par
Charles V.
Ses revendications
concernent près de la moitié
du royaume de France ! En
outre, Henry V est déterminé à rappeler ses droits à la
Couronne de France, hérités
de son arrière grand-père,
Edouard Ill, qui, petit-fils de
Philippe le Bel par sa mère,
a été à l'origine de la guerre
de Cent Ans.
"' 0 "' u.i w u
~.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Île de peuplement celte épargnée par la conquête romaine, anciennement christianisée, l'Irlande fut soumise dès le XII e siècle à son puissant voisin anglais.
- exposé anglais introduction to the Consumer Society
- Point de passage : Juin 1944 : le débarquement en Normandie et l’opération Bagration
- Comparaison œuvres anglais
- leçon present perfect anglais