Les animaux sauvages au temps des pharaons
Publié le 11/01/2015
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Ici vivent de nombreuses es-pèces animales. Tapis à fleur d'eau, les redoutables croco-diles attendent leurs proies, leurs énormes mâchoires prê¬tes à les déchiqueter. Mal¬heur au pêcheur ou au mois¬sonneur qui passe à proximi¬té du tueur !
Plus loin, un troupeau d'hip-popotames s'ébroue en sou-levant d'énormes gerbes d'eau et de vase. Malgré leur apparence débonnaire, ces herbivores sont la hantise des paysans, car ils dévastent les cultures et piétinent de leur masse le blé en herbe, avant de regagner leur refu¬ge aquatique.
Des combats
sans merci
L
e crocodile et l'hippopota¬me sont les rois des marais et font l'objet de cultes assi¬dus. Il est rare que ces deux-là s'affrontent. Mais, si le croco¬dile ne fait qu'une bouchée d'un bébé hippopotame, un hippopotame adulte a tou-jours le dessus. Ses mâchoires gigantesques sont trop puis-santes pour le saurien.
Ces labyrinthes marécageux abritent également des my-riades d'oiseaux. Fla¬mants roses, hérons
cendrés, ibis à corps blanc et à tête noire, bécasses, canards,
oies y nichent dans les papy¬rus. Ces volatiles, et surtout leurs oeufs, ne sont pas à l'abri des chats sauvages, des mangoustes et des genettes qui vivent dans l'entrelacs des tiges, voisinant avec les loutres, les tortues et les gre-nouilles, juchées sur de gros nénuphars. La nuit, effraies, hiboux et chouettes che¬vêches prennent possession des marais.
Dans les eaux giboyeuses du Nil, les pêcheurs n'ont que l'embarras du choix pour se nourrir de poissons à la chair délicieuse : muges
La faune égyptienne est aussi nombreuse que variée. Le désert et les marais sont le domaine des animaux sauvages, cibles des chasseurs. Bon nombre de ces ani-maux, considérés com-me les émanations des dieux, font l'objet d'un culte dans tout le pays.
«
qu'elles tombent exténuées
dans
les champs irrigués.
Le
Nil attire aussi les bœufs sau
vages -
les urus à longues
cornes - qui viennent s'y
désaltérer.
Mais les rives du fleuve ne
sont pas sans présenter des
désagréments .
Moustiques
et
scorpions sont là pour le rap
peler.
Sans oublier les nuées
de sauterelles, véritable plaie
d'Égypte, dont les paysans se
passeraient volontiers.
Tout
comme les propriétaires de
vergers
se passeraient des oi
seaux, moineaux ,
loriots, qui
se repaissent de fruits.
Entre
le désert et le Nil, dans
la vallée verdoyante, vivent
rats, souris et sangliers.
Dans
le ciel, faucons, milans, vau-.
»
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Liens utiles
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- Commenter les réflexions suivantes de Schopenhauer, et en définir la portée : « Les animaux vivent uniquement dans le présent. L'homme vit de plus, et en même temps, dans l'avenir et le passé... Leur sort, à eux, c'est d'être entièrement sous l'impression de l'instant, et sous l'action du motif directement perçu; lui, se détermine par des concepts abstraits, indépendamment du présent. » (Le Monde comme Volonté et représentation, livre 1 paragraphe 8). ?
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