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LES BANQUES ET LE CRÉDIT

Publié le 27/02/2008

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"Les cours ne montaient pas, ils bondissaient ", écrivait un Français enthousiaste vers 1855, aux plus beaux jours du second Empire. Sous l'impulsion de l'empereur, le pays s'engageait dans la voie de la modernisation. Pour les grands travaux à effectuer, pour les industries à créer ou à aider, il fallait beaucoup d'argent. La France était riche, mais il fallait décider un public timoré à investir son épargne dans les emprunts d'Etat et surtout dans les sociétés par actions destinées à financer les nouvelles entreprises. Or l'équipement bancaire convenable n'existait pas. Les grandes banques parisiennes, pour la plupart protestantes ou israélites - Fould, Hottinguer, Pereire, Rothschild -, se livraient surtout aux opérations classiques - escompte, placement de fonds d'Etat - et ne finançaient des entreprises que pour leur compte personnel et pour celui d'une clientèle aisée très restreinte. Elles n'établissaient pas entre les affaires et l'épargne la communication qui, dans une économie moderne, doit être la fonction essentielle des établissements de crédit.

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