Les civils pendant la première Gurerre Mondiale
Publié le 25/01/2014
Extrait du document
«
Pendant les premiers jours de la guerre, les femmes n'ont pas été épargnées par la barbarie
allemande qui n'hésitent pas à brûler les maisons et à humilier puis fusiller les civils.
Pour la
première fois en Europe, des camps de concentration font leur apparition.
Le Comité International de la Croix-Rouge évalue à 100.000 le nombre de Belges et de
Français déportés en Allemagne .
Dans certains camps, on trouve des femmes et des enfants qui partagent le sort des hommes.
A partir de 1916, une nouvelle catégorie de prisonniers civils apparaît : les travailleurs forcés.
La vie concentrationnaire a toujours les mêmes caractéristiques : très longues heures de
travail, conditions de logement et de nourriture sévères, longs déplacements, surveillance
militaire, transports dans des wagons à bestiaux.
Les familles ,privées du père ,du mari s'organisent et ce sont les femmes qui remplacent les
hommes dans les foyers.
L'industrie, les services, l'agriculture doivent aussi fonctionner et c'
est pourquoi on retrouve des femmes dans les usines d'armement ( les munitionnettes ), de
chimie,comme conducteur de tramway ou dans les exploitations agricole .
Elle doivent
également endosser le rôle de Marraine de guerre en entretenant une correspondance avec les
soldats du front et les accueillant lors des permissions.
Comme tout le reste de la population, les enfants subissent la guerre, et voit leurs conditions
de vie bouleversées.
A l'école, la guerre sert de support pédagogique aux manuels scolaires
dans toutes les matières, sujet d' d'exercices dans lequel est mis en avant le devoir patriotique,
le sacrifice des soldats, et la diabolisation de l'ennemi.
En l’absence du père, l’enfant prend
des responsabilités au sein du foyer.
Les aînés doivent aider leur mère dans l’éducation des
plus jeunes et dans les tâches ménagères.
Les enfants sont également appelés à participer à l’effort de guerre.
Dès leur plus jeune âge,
les garçons sont employés aux champs ou dans les usines pendant que les filles réalisent des
travaux de lingerie destinés aux soldats du front.
L'essentiel des ressources partent pour le front, la vie est dure à l'arrière.
En Allemagne par
exemple, l'hiver 1916 est surnommé « l'hiver des rutabagas » en raison du ravitaillement qui
oblige les populations à se contenter de ce légume.
Les scientifiques doivent continuellement inventer de nouvelles armes , toutes plus
meurtrières les une que les autres afin d'obtenir la victoire, on peut notamment noter
l'apparition des chars d'assaut lourds et légers, de gaz plus perfectionné comme l'hypérite e.
Sur mer apparaissent, les sous-marins, les avions et les hydravions torpilleurs.
Tout le monde
doit participer d'une manière ou d'une autre a l'effort de guerre.
En Allemagne on instaure
même le travail obligatoire en décembre 1916 pour produire davantage.
Au fur et à mesure que s'envola l'espoir d'une guerre courte et qu'on s'engageait dans une
guerre longue et totale, des armées immenses sont levées ; elles consomment rapidement les
armes et le matériel à cause des stratégies offensives et meurtrières.
Le gouvernement
s'organise et rentre dans une économie de guerre
2/3.
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