Devoir de Philosophie

Les démocraties populaires: « De l'affirmation, aux contestations et à l'effondrement des démocraties populaires. »

Publié le 08/01/2012

Extrait du document

 

 

La guerre froide est un concept forgé après la seconde guerre mondiale en 1947. Elle dura jusqu’en 1991, elle opposa deux blocs : le bloc de l’est dirigé par l’URSS derrière lequel se rassemble l’Europe centrale, Cuba et la Chine. Le pacte de Varsovie les liants. A cela est opposé le bloc de l’ouest gouverné par les Etats-Unis, qui a pour alliés l’OTAN (France, Japon, Israël..) ainsi que les pays de l’OTSAE et les pays du tiers monde. Ce conflit est né entre ces deux grands, car il y a une différence idéologique. Les Etats-Unis et l’URSS voulant tous les deux diriger le monde. Cette guerre est basée sur la propagande, et l’arme nucléaire (menace d’envoi de missiles). Les deux blocs ont mis le monde au bord d’un conflit général, mais cette guerre n’a jamais éclatée. Ici, nous nous intéresserons aux démocraties populaires, qui sont composées de la RDA, la Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Yougoslavie, la Bulgarie et enfin l’Albanie. Ceux sont des états communistes, qu’il ne faut pas confondre avec des démocraties libérales. Ces pays d’Europe centrale sont intégrés dans l’URSS, c’est à dire qu’ils se conforment au modèle de société communiste mis en place par l’URSS. Ces pays sont séparés de l’Europe occidental par le rideau de fer. Un problème se pose néanmoins, comment l’URSS a t-elle réussi à imposer son système dans les pays d’Europe centrale ? Dans un premier temps nous verrons le temps de la mise en place du système communistes dans les démocraties populaires, dans un deuxième temps les mouvements de contestations, et pour finir, l’effondrement de ces pays d’Europe centrale.

« tenté par la démarche de Tito qui refuse la domination soviétique.

Donc ces démocraties populaires mises en placene sont ni plus ni moins des régimes totalitaires, qui se sont affirmées avec l’aide des soviétiques et de l’arméerouge. A la suite de la mise en place des démocraties populaires, des révoltes, émeutes et insurrections ont lieu au coursdes années 1950.

En effet la mort de Staline en mars 1953 ainsi que la reconnaissance des voies nationales vers lesocialisme (la réhabilitation de Tito en est le symbole) déclenche ces mouvements de contestations.

De plus, commeen RDA, des grèves ont lieu contre l’augmentation des normes de production et dénonce le système imposé par lesSoviétiques.

Ce qui explique l’arrivée des chars soviétiques et de la police allemande afin d’assurer le retour à l’ordre.

En Pologne, plusieurs manifestations ouvrières se transforment en émeute ce qui impose le retour de Gomulka aupouvoir (ex secrétaire général de la Pologne, qui avait été emprisonné pour « titisme ») : le régime stalinien est donctransformé vers une voie socialiste, il ya donc arrêt de la collectivisation des terres, libéralisation de la presse…S’ensuit alors la tragédie hongroise, le peuple Hongrois voulant sortir du bloc soviétique, il souhaiterait plus deliberté, Imre Nagy (premier ministre Hongrois) souhaite instaurer des élections libres, le pluralisme, et la neutralité dela Hongrie.

Imre est donc débordé par les forces d’oppositions, des manifestations contre les soviétiques sontorganisées, Khrouthchev demande alors l’intervention de l’armée et de la police Hongroise : c’est un échec, car ilsfraternisent avec le peuple Hongrois.

Suite à cet échec, l’URSS envoi l’Armée rouge.

C’est une guerre asymétrique,car on ne lutte pas à armes égales cela fera plus de 10 000 morts et 20 000 arrestations.

Irme Nagy est arrêté parl’Armée rouge et condamné à mort.

Le prestige de l’URSS est tâché de sang au plan international car il y a eu unnon respect de ce pays.

Dans les années 1960 et 1970 a lieu des contestations, les dirigeants du parti communistesTchécoslovaque cherchent à mettre en pratique un communisme « à visage humain » : c’est le Printemps de Praguequi soulève un espoir immense tel que le système communiste est remis en question.

Les chars soviétiquesdébarquent pour mettre fin à ce vent d’espoir et de liberté qui risquerait de se rependre dans les autres démocratiespopulaires.

De nouvelles émeutes ouvrières se déroulent en Pologne, elles sont elles aussi brutalement réprimées,Gomulka doit céder le pouvoir à un autre secrétaire général « meilleur communiste ».

En Hongrie, Kadar (qui àremplacé Imre Nagy) contourne la rigidité des règles économiques et instaure un nouveau cours, pour améliorer leniveau de vie.

Durant toute cette période les Occidentaux n’interviennent pas, ils ferment les yeux afin de ne pasrelancer des tensions dans leurs relations avec le bloc soviétique.

Pour finir, Brejnev (dirigeant de l’URSS en 1964)impose la normalisation, c’est à dire l’épuration du parti communiste, et de la presse.

Ainsi que la « souverainetélimitée » : la souveraineté de chaque état passe après les intérêts de la communauté socialiste. Malgré la détente et la normalisation, la mise en question su système soviétique se poursuit et se développe.

Lasociété civile se réveille et explose, les intellectuels s’associent aux ouvriers dans des comités de soutien etcontinuent à s’exprimer grâce à des publications clandestines qui circulent malgré le risque d’emprisonnementpesant.

De plus, le Tchécoslovaque Vaclav Havel incite le peule à relever la tête et agir pour la défense des droitsde l’homme déjà bien trop bafoués.

Le soutien international légalisé par les accords d’Helsinki en 1975 soutient ladissidence (société civile qui au moyen de publications clandestines se révoltent).

En Pologne, l’Eglise catholiquejoue un rôle déterminant avec l’élection du Pape Jean Paul II en 1978, qui aida Lech Walesa à créer Solidarnosc quiest premier syndicat libre reconnu puis interdit mais il continue à œuvrer pour l’émancipation des polonais.

Lespremiers reculs des pouvoirs soviétiques se fait ressentir, les mouvements d’opposition de masse enTchécoslovaquie se développent et aboutissent à des élections libres et à l’instauration d’une Républiquedémocratique et libérale (la révolution de velours).

En Hongrie le rideau de fer est détruit en 1989, et la républiquefondée sur la reconnaissance du multipartisme est proclamée. La chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, est le tournant décisif, le symbole de l’effondrement desdémocraties populaires : une manifestation à Berlin entraine la démission des dirigeants, le « mur de la honte » estfranchit par les Berlinois. Pour conclure, depuis 1989, la plupart des anciennes démocraties populaires sont entrées dans l'OTAN ou dansl'Union européenne, leurs économies se sont libéralisées.

Il demeure néanmoins des partis que l'on appelle parfois ex-communistes, mais ils refusent cette appellation et se réclament de la démocratie occidentale.

Cependant les tracesde la période des démocraties populaires sont nombreuses et seront longues à faire disparaître : usines staliniennesen ruine, désastre écologique, pauvreté, retard culturel dû à l'isolement imposé.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles