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Les effets au Moyen-Orient de la guerre « Liberté en Irak »

Publié le 22/02/2012

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    L'effondrement rapide du régime de Saddam Hussein stupéfie « la rue arabe ». Annonce-t-il la fin du nationalise arabe laïc ? D'aucuns l'imputent à « la faible loyauté militaire au régime, ou à la guerre psychologique et médiatique, voire à l'aide israélienne » (Al-Ahram Weekly, 17-23 avril 2003, IMRA). Et retentissent les antiennes récurrentes sur le danger de « l'humiliation arabe » et « l'arrogance américaine ». De rares voix soutiennent les interventions étrangères contre des dictatures, suggèrent de raviver le mouvement libéral pour combler les retards du monde arabe (Al-Ayyam, 28 mai) et stigmatisent « le silence des parlementaires arabes réunis à Beyrouth sur les crimes du dictateur » irakien (Al-Sharq Al-Awsat, 25 juin 2003) (Source : MEMRI).
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« L'intervention américaine en Irak et le renversement de Saddam Hussein .(~~ ---~ -~~ -~---~-~~~~ -~~---~ -~~- --~~~ -~) ........... ............................ ......

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Les attentats du 11 septembre 2001 amènent le président George W.

Bush à se lancer dans une croisade contre le terrorisme.

Le président américain voue aux gémonies les pays qu'il accuse de soutenir le terro­ risme international.

Dans un discours manichéen prononcé le 29 janvier 2002, W.

Bush stigmatise l'axe du mal formé par l'Iran, l' Irak et la Corée du Nord.

Ces Etats voyous sont non seulement accusés d'être des four­ riers du terrorisme international, mais également de chercher à se doter d'armes de destruction massive pouvant être utilisées contre l'Amérique et ses alliés.

La doctrine stratégique américaine évolue dans le sens d'une stratégie de guerre préventive contre les Etats voyous.

Le 1er juin 2002, le président américain énonce la nouvelle doctrine stra­ tégique américaine à l'Académie militaire de West Point:« La guerre à la terreur ne sera pas gagnée sur le plan défensif.

Nous devons porter la bataille chez l'ennemi.

L'armée doit être prête à frapper à tout moment dans n'importe quel coin obscur du monde.

» A partir de 2002, l'Irak va faire les frais de la nouvelle doctrine straté­ gique américaine dite de la guerre préventive .

Il semble que le renverse­ ment du régime de Saddam Hussein ait été un objectif de Washington bien avant les attentats du 11 septembre.

Toutefois, les événements du 11 septembre fournissent aux Etats-Unis un prétexte idoine pour inter­ venir en Irak.

Le 12 septembre 2002 (un an et un jour après les attentats de New York et de Washington, ce qui n'est pas une coïncidence fortuite), W.

Bush prononce un discours devant l'assemblée générale des Nations unies.

Il somme le gouvernement irakien de renoncer à ses armes de destruction massive, de cesser de soutenir le terrorisme inter­ national et de ne plus opprimer son peuple.

Le président américain bran­ dit la menace d'une intervention militaire.

Conscient du danger , l'Irak se plie aux injonctions américaines .

Le 17 septembre 2002, Bagdad annonce qu'elle accepte le retour des inspecteurs en désarmement de l'ONU .

Le 8 novembre 2002, Washington parvient à faire voter la résolu­ tion 1441 prévoyant le recours à des frappes militaires en cas d'obstruc­ tion irakienne aux inspecteurs de l'ONU.

Sur place, ces derniers ne trouvent pas la moindre trace des armes de destruction massive .

Le 27 janvier 2003, le chef des inspecteurs de l'ONU, Hans Blix, remet un rapport concluant à l'absence desdites armes.

Les Etats-Unis en dédui­ sent que Bagdad dissimule ses armes, violant ainsi les résolutions de l'ONU ! Le 5 février , le secrétaire d'Etat américain Colin Powell tente de convaincre le Conseil de sécurité de l'ONU que l'Irak détient des armes de destruction massive cachées.

Sa prestation n'est pas jugée convain­ cante .

Le lendemain, W.

Bush annonce pourtant à Saddam Hussein que « le jeu est fini ».

Le 17 mars 2003, le président américain adresse un. »

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