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Les Égyptiens face à l'égyptologie

Publié le 30/11/2014

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Cursus d'égyptologie à l'université du Caire

E

 

n 1910, le ministre de l'Ins­truction Ahmad Hishmat Pacha relance les études égyp-tologiques en ouvrant un dé­partement au sein de l'École normale supérieure, où neuf étudiants vont former la deuxième génération d'égyp­tologues autochtones. A la suite de la découverte du tom­beau de Toutankhamon, une nouvelle école d'égyptologie voit le jour en 1923 dans le cadre de la faculté des Lettres de l'université du Caire. Elle accueille dix-sept bacheliers et dix auditeurs libres. Désor­mais plusieurs professeurs sont égyptiens, mais l'ensei­gnement est toujours dispensé dans des langues européen­nes. Seul le professeur Sami Jabra osera innover, en 1928, en adoptant l'arabe pour ses cours d'histoire. Les études mènent à une licence, une maî­trise et un doctorat en « let­tres, section égyptologie «. Jusque dans les années qua­rante, les archéologues occi­dentaux réussiront cepen­dant à s'opposer à toute pro­motion scientifique d'égypto­logues autochtones. Ce n'est qu'à partir de 1950 environ que sera vraiment mise en place une gestion politique et ad­ministrative égyptienne des sites et des institutions.

« il préfère que les chantiers de fouilles soient dirigées par des militaires plutôt que par des diplômés égyptiens.

Son successeur Gaston Maspero, qui travaillera au contraire en étroite collaboration avec les autochtones, ouvre une petite école d'égyptologie au mu­ sée de Boulaq en 1881.

La première école d'égyptologie P armi les établissements su­ périeurs créés depuis Mé­ hémet Ali en vue de moderni­ ser l'Égypte on compte l'école d'Égyptologie, fondée en 1868, Mohammed el-Bialy contribue à la naissance de la reine Hatshepsout dans n temple de millions d'années à Deir el-Bahari .

sous le règne d'lsmaïl Pacha.

C'est la Madrasa al-lisan al­ misri al-qadim, dirigée par !'Allemand Heinrich Brugsch.

Les neuf étudiants inscrits à l'ouverture se retrouvent face à trois professeurs européens chargés de leur enseigner l'égyptien ancien, le copte, l'éthiopien et l 'allemand ; les cours sont dispensés en fran­ çais et en anglais.

Les étu­ diants n'ont eu de formation préalable ni en histoire ni en philologie, mais, comme l'écrit en 1872 l'inspecteur général des écoles Dor Bey, « puisque l'égyptologie est l'une de ces sciences neuves qui n'admet­ tent pas la médiocrité, elle de­ mande des pionniers ».

L'ob­ jectif de l'école est de former des directeurs de fouilles et des conservateurs de musées.

Les meilleurs représentants de la première génération d'égyp­ tologues égyptiens seront Ah­ mad Kamal et Ahmad effendi Najib, respectivement conser- vateur au Musée égyptien et inspecteur des Antiquités .

Les autres diplômés égyptiens ont du mal à se faire recruter par les savants européens au sein du Service des Antiqui­ tés, et en conséquence l'école d'Égyptologie ferme ses por ­ tes en 1875.

Cursus d'égyptologie à l'université du Caire E n 1910, le ministre de l'ins­ truction Ahmad Hishmat Pacha relance les études égyp­ tologiques en ouvrant un dé ­ partement au sein de l'École normale supérieure , où neuf étudiants vont former la deuxième génération d'égyp­ tologues autochtones.

A la suite de la découverte du tom ­ beau de Toutânkhamon, une nouvelle école d'égyptologie voit le jour en 1923 dans le cadre de la faculté des Lettres de l'université du Ca ire .

Elle accueille dix-sept bacheliers et dix auditeurs libres.

Désor­ mais plusieurs professeurs sont égyptiens, mais l'ensei­ gnement est toujours dispensé dans des langues européen­ nes.

Seul le professeur Sami Jabra osera innover, en 1928, en adoptant l'arabe pour ses cours d'histoire.

Les études mènent à une licence, une maî­ trise et un doctorat en « let­ tres, section égyptologie ».

Jusque dans les années qua­ rante, les archéologues occi­ dentaux réussiront cepen­ dant à s'opposer à toute pro ­ motion scientifique d'égypto­ logues autochtones.

Ce n'est qu'à partir de 1950 environ que sera vraiment mise en place une gestion po l itique et ad­ ministrat ive égyptienne des sites et des institutions.. »

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