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les espaces ruraux en recomposition

Publié le 02/01/2021

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Si, depuis des siècles, l’agriculture a façonné des cultures et paysages ruraux, d’autres activités (résidentielle, industrielle, récréative) se développent dans des espaces ruraux de plus en plus multifonctionnels et fragmentés. La croissance démographique mondiale, le phénomène de métropolisation et celui de mondialisation impactent profondément les espaces ruraux qui se «recomposent», càd se réagencent, se transforment. Il y a de grandes disparités dans le monde liées au niveau de développement, à l’histoire, mais partout, des dynamiques de transformation sont là. Quelles recompositions connaissent les espaces ruraux aujourd’hui? Pourquoi le programme parle-t-il d’une fragmentation des espaces ruraux? I – DES ESPACES RURAUX DIVERSIFIÉS : LA FRAGMENTATION DES ESPACES RURAUX A - Qu’appelle-t-on fragmentation des espaces ruraux mondiaux? Espace rural : c’est un espace avec une densité faible, un paysage végétal et ayant généralement une fonction agricole plus ou moins présente. p.192 : Finalement, dans le monde, on constate que les espaces ruraux peuvent être très différents, ils forment finalement plus une mosaïque de paysages, composée de multiples fragments. Le terme du programme «fragmentation» est à prendre principalement dans ce sens-là, pour évoquer la considérable diversité de ces espaces. On retrouve une fragmentation à d’autres échelles également, le sens est alors légèrement différent, [cf les autres parties].

« importante : 80% au Niger par exemple [contre 19% en Amérique du Nord].

De même, suivant l’étude de la carte, les pays les plus pauvres sont ceux où il y a le plus d’emplois dans l’agriculture C -Une agriculture encore structurante L’agriculture reste l’activité structurante des espaces ruraux.

Elle met en valeur 1/3 des terres émergées, elle marque profondément les paysages ruraux.

29% des emplois de la planète relèvent encore des métiers de la terre et de l’élevage, même si la part des agriculteurs peut diminuer au sein des populations rurales.

Elle réalise des productions alimentaires et non alimentaires [agro- carburants, coton], elle participe à l’identité culturelle, elle a un rôle important à jouer dans la protection de l’environnement. Agriculture biologique : agriculture n’utilisant pas ou très peu d’intrants chimiques, respectueuse de l’environnement et du bien-être animal. Agriculture productiviste : agriculture dont les rendements par unité de surface ou de main-d’œuvre sont élevés. Agriculture raisonnée : agriculture limitant les intrants chimiques sans remettre en cause la rentabilité des exploitations. Agriculture vivrière : agriculture dans la production est destinée à nourrir l’agriculteur et sa famille. L’impact de la mondialisation et de l’urbanisation : La mondialisation met en concurrence agriculture productiviste et familiale, au détriment de cette dernière.

Les produits de l’agriculture productiviste subventionnée, moins chers, envahissent les pays en développement, ce qui favorise l’exode rural.

Cinq pays et l’union européenne produisent les 4/5e des céréales mondiales , tandis que la majorité des pays du Sud dépendent d’importations. Les espaces ruraux agricoles développent des relations de plus en plus étroites avec les villes.

Partout, l’agriculture périurbaine, tournée vers le maraîchage et les produits frais, se développe pour répondre à la demande des villes [Hanoï].

Des petits agriculteurs s’intègrent dans les filières agro-industrielles [Éthiopie]. Etude du cas de l’Inde : L’Inde est un pays très vaste [plus de 5 fois la France], le deuxième pays le plus peuplé du monde avec 1 milliard 366 millions d’habitants.

C’est un pays très contrasté, dit émergent, avec encore une immense pauvreté, et où l’agriculture est encore très importante.

C’est un Etat fédéral [composé donc de nombreux Etats intérieurs au pays et ayant des pouvoirs importants]. Devant la croissance de la population, les autorités ont mis en place à partir des années 1960 une «révolution verte».

Il s’agissait d’augmenter les productions pour nourrir la population en intensifiant la production, càd en adoptant les méthodes productivistes des pays développés : mécanisation, utilisation d’engrais, de pesticides, de semences améliorées [dont récemment aussi des OGM].

La production a augmenté, mais les progrès sont inégaux suivant les régions, et surtout, les méthodes productivistes ont causé des dégâts et prouvé leurs limites [les sols ont été abimés, les rendements (càd la quantité produite sur une surface donnée) ont diminué].

Beaucoup parlent aujourd’hui de la nécessité d’une révolution «doublement verte».

Les mutations agricoles et recomposition des espaces ruraux en Inde se font dans ce cadre.. »

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