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Les espaces maritimes

Publié le 31/05/2022

Extrait du document

« Historiquement, les civilisations reposaient en grande partie leur puissance sur le contrôle des mers et des océans.

Ces derniers sont en effet essentiels à la mondialisation du fait que celle-ci correspond au processus d’intensification et de libéralisation des échanges à l’échelle planétaire, qui aboutit à un espace mondial de plus en plus intégré et interdépendant.

Ainsi il est question ici de connecter différents points géographiques par des routes maritimes qui dès lors deviennent un vecteur d’échange et de flux de toutes sortes : marchandises, humains, connaissances, etc.

Le terme vecteur possède ici un autre sens : celui d’agent.

Il présuppose que les espaces maritimes accélèrent et impliquent la mondialisation.

Nous verrons donc en quoi les espaces maritimes constituent un moyen essentiel et une cause majeure à la mondialisation.

Nous répondrons à cette problématique en montrant dans un premier temps que les mers et océans sont des supports majeurs des flux mondialisés puis dans un second temps que les espaces maritimes sont un foyer aux ressources multiples de plus en plus convoitées. Les mers et océans constituent des supports majeurs des flux mondialisés : ils favorisent les échanges matériels et immatériels et des flux de personnes.

Il existe par ailleurs des routes maritimes privilégiées. Les mers et océans sont depuis toujours un moyen d’échange rapide et efficace entre les différents états et continents.

En 2017, 11 milliards de tonne (ce chiffre ne cesse d’augmenter au fur et à mesure des années) de marchandises ont été échangées par ces routes maritimes, soit 90% des flux du commerce mondial.

83% de ces marchandises sont des hydrocarbures ( pétrole, gaz,…) et des matières premières (métaux, produits agricoles,…).

Le reste de la marchandise est majoritairement constitué de produits manufacturés.

Les échanges peuvent également être illicite comme ceux servant au trafic de drogue ou alors de nature humaine avec par exemple les déplacements de migrants (certains pays d’Afrique servant de hub comme la Libye).

De plus, la maritimisation de l’économie mondiale permet l’intensification de la construction de navire et permet également l’évolution des port conteneurs avec le processus de conteneurisation qui permet de faciliter le transport et d’ainsi en diminuer le coût.

On estime aujourd’hui que ces échange se concentrent à 75% entre la Northern Range, la façade asiatique et la façade nord-américaine. La Terre étant composée de 71% d’eau, le transport par voies maritime est de plus en plus exploité.

De plus, dû aux circonstances climatiques et en particulier à la fonte des glaces, certains états peuvent accueillir de nouvelles voies maritimes et ainsi relier plus rapidement les grands ports mondiaux.

Ces routes maritimes regroupent les canaux et détroits permettant le transport de conteneurs et permettant de réduire les temps de trajet, comme par exemple la route de la soie ou encore la route des épices, permettant aux pays voisins une plus forte puissance à l’échelle mondiale. Cet échange cause aujourd’hui certains conflits entre états comme entre Brunei et la Malaisie. Effectivement toutes ces utilisations des routes maritimes permettent de renforcer la mondialisation des états maritimes. Les mers et océans, en plus d’être des routes commerciales efficaces, regroupent multiples ressources, notamment les ressources halieutiques et énergétiques, ce qui suscite de nombreuses tensions entre états. De nos jours un milliard d’individus dans le monde dépendent de ressources halieutiques (80 millions de poissons pêchés chaque année).

De plus, de nombreuses techniques industrielles de pêche comme le ratissage se sont modernisées (certaines méthodes sont interdites par l’union européenne mais restent valorisées par certains états asiatiques).

L’Asie, en effet, profite de cette mondialisation pour se développer et se spécialiser dans l’aquaculture marine .

Par exemple, l’Indonésie et les Philippines sont les premiers producteurs mondiaux de poissons.

D’autre part, nombreuses bio. »

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