Les «fortifs» de Paris
Publié le 27/02/2008
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Une enceinte de 34 kilomètres. Depuis la démolition de son enceinte par Louis XIV, Paris est resté ville ouverte. Napoléon Ier a songé à doter la capitale de nouvelles fortifications sans avoir le temps de les édifier. 1814 et 1815 prouvent que la capitale n'est nullement à l'abri d'une invasion. En 1833, Thiers présente à la Chambre un projet de forts extérieurs détachés. Le ministre a tiré les leçons de la chute du précédent régime — à laquelle il a d'ailleurs largement contribué — et il nourrit quelques arrière-pensées. En cas d'insurrection, les forts pourraient être tournés contre Paris. L'opposition voit le piège et se mobilise. Des manifestations ont lieu. On crie: «A bas les forts!» Vingt-sept républicains sont arrêtés et emprisonnés.
Liens utiles
- spleen de paris
- Proposition de correction : Victor Hugo, Notre Dame de Paris, (1831) ch. VIII, t. 7
- Commentaire « Le joujou du pauvre », Le spleen de Paris, 1869
- Etude de documents iconographiques sur la commune de Paris
- Le système totalitaire, Paris, Le Seuil, 1972