Etude de documents iconographiques sur la commune de Paris

Le premier document est une peinture à l’huile sur toile. Ces dimensions sont de 69cm de hauteur pour 119cm de largeur. Elle fut peinte en 18, et est exposée au Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis, à Paris. C’est une peinture de type réaliste, qui n’a que peux subie les effets du temps, car la peinture à l’huile accroche mieux aux surfaces que celles à l’eau, il n’y a donc que très peu de dégâts due au temps sur cette œuvre. Celui qui l’a réalisée se nomme Clément-Auguste ANDRIEUX (1829-1880). C’est un peintre français spécialisé dans les scènes de genre et les scènes militaires, ce qui explique son aisance pour les foules. Il utilise le style réaliste, et est l’auteur d’eaux-fortes, mais aussi de dessins et de lithographie. Il est imprégné du milieu républicain avec qui il travail en tant que dessinateur, notamment pour les volumes « Le Diable à Paris » de Joseph Hetzel en 1868 ; il participe à l’hebdomadaire « Le Monde illustré » et ce durant la guerre de 1870, dont il est un témoin direct. En l’occurrence c’est une œuvre mineure dans la carrière de l’auteur, car elle est une commande de son éditeur pour l’édition en quatre volume de la suite « Le Diable à Paris », qui est un recueil de nouvelles, publié pour la première fois en 1845. Cet ouvrage regorge donc de nouvelles écrites par Honoré de Balzac, George Sand, Alfred de Musset, Charles Nodier, Hetzel lui-même et bien d’autre, dans laquelle le Diable vient contrôler les mœurs de la ville de Paris et de ses habitants. C’est donc une œuvre qui vise un public très large, un public majoritairement républicain, un public ouvrier ou travailleur. Cette peinture date de 1870, et elle représente une foule de citoyens faisant la file pour acheter de la viande chez le boucher pendant la période de disette durant le siège de Paris. C’est durant cette période de détresse alimentaire que certain commerce commence à proposer des viandes insolites, comme du chien, du chat, des moineaux ou du rat.