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Les Français face à l'occupation allemande

Publié le 04/04/2015

Extrait du document

Le travail de réflexion que suppose la rédaction d'une compo­sition doit être étroitement guidé. Ce sont les termes du sujet qui donnent les guides nécessaires. D'où l'importance de les définir convenablement lors de la préparation du devoir. Le sujet proposé ici impose de bien faire la différence entre « sous « et « face« ne s'agit pas de raconter la vie quotidienne des Fran­çais sous l'Occupation mais bien de montrer les réactions de la population française suscitées par l'Occupation et ses consé­quences. Un candidat qui aurait traité la France sous l'Occu­pation, ou la vie quotidienne des Français sous l'Occupation aurait été, dans une bonne mesure, hors sujet.

Chronologie indicative

       1940 17 juin                    Pétain demande l'armistice.

   18 juin                    Premier appel à la Résistance.

11 juillet

17 septembre

3 octobre 24 octobre 27 octobre

11 novembre 14 novembre

1941    7 février

26 mai

7 juin

18 juin

22 octobre

1942 28 mars

16 juin

16-17 juillet

8 novembre

11 novembre

1943    16 février

27 mai

2 juin

3 juin

10 décembre 29 décembre

1944 26 mars

2 juin

10 juin

19 août

Premiers Actes constitutionnels de Pétain.

Le rationnement est instauré pour les

principaux produits alimentaires.

« Statut « des Juifs.

Montoire.

À Brazzaville, de Gaulle crée le Conseil de

défense de l'Empire.

Manifestation d'étudiants et de lycéens à

Paris.

Accord de « compensation commerciale «

franco-allemand.

Je suis partout reparaît.

Grève des mineurs du Pas-de-Calais. Premier numéro de Libération-Sud. Grand meeting en faveur de la LVF. Exécution de 98 otages à Châteaubriant.

Naissance des FTPF.

Entrevue Laval-Sauckel : la relève.

Rafle du Vel d'hiv.

Débarquement allié en Afrique du Nord

française.

La Wehrmacht pénètre en zone Sud.

Trois classes d'hommes mobilisées dans le

STO.

Création du Conseil national de la Résis‑

tance.

Création de la Milice.

Création du Comité français de libération

nationale.

Des forces françaises sont engagées en

Italie.

Naissance des FFI.

Fin du maquis des Glières.

Le CFLN se transforme en Gouvernement

provisoire.

Massacre d'Oradour.

Soulèvement de Paris.

20 août                Pétain quitte Vichy.

15 septembre            Organisation des cours spéciales de justice.

 

23 novembre        Libération de Strasbourg par la 2e DB.

Dès octobre 1940, à Montoire, Pétain, chef de l'État français engagea la France dans la collaboration. Un certain nombre de par­tis d'extrême droite dont les plus importants furent le Parti populaire fran­çais de Jacques Doriot et le Rassemblement national populaire de Marcel Déat se font les propagandistes de la collaboration. Rassemblant quelques milliers de militants, ils organisent des meeting publics auxquels assistent des milliers de personnes. L'extrême droite française prit alors sa revanche sur le Front populaire et la gauche. Elle reprit les thèmes anticommu­nistes et antisémites de la propagande nazie. Certains n'hésitèrent pas à rejoindre la Légion des volontaires français contre le bolchevisme et à partir combattre avec les troupes allemandes sur le front russe comme Jacques Doriot. En 1943, quand le gouvernement créa la Milice, dirigée par Darnand, et chargée de donner la chasse aux résistants, beaucoup de mili­tants des partis collaborationnistes s'y engagèrent.

L'idéologie collaborationniste a largement pénétré les milieux intellec­tuels, quant aux milieux artistiques, ils se contentèrent de continuer leur carrière sans être trop regardants sur les conditions.

Les intellectuels s'exprimèrent surtout dans la presse, comme l'hebdoma­daire Je suis partout, particulièrement antisémite. De grands écrivains comme Drieu La Rochelle, Céline, Robert Brasillach soutinrent activement la colla­boration. Henriot s'illustra à Radio Paris. Pour un Jean Gabin qui refusa de rentrer en France sous l'Occupation, il se trouva beaucoup de Maurice

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