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les frontieres de la russie

Publié le 06/01/2013

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La Russie, née de la dislocation de l'union soviétique, est le plus vaste état de la planète, c'est un état continent avec plus de 17 millions de km2. Son territoire s'étend sur prés de 10 degrés de longitude et couvre 11 fuseaux horaires, de la mer baltique à l'océan pacifique, il est à cheval sur L'Europe et L'Asie du Nord. L'ouverture de l'espace soviétique a été à l'origine d'un immense bouleversement. Durant des décennies, Les frontières étaient fermées, elles se sont ouvertes pour devenir plus perméables. La fin de l'enfermement et l'éclatement de l'empire ont bouleversé le rapport de la Russie au monde extérieur. L'ouverture des frontières a créé de nouvelles dynamiques et encouragé une réorientation des espaces. Le territoire soviétique était entièrement tourné vers Moscou qui voulait tout contrôler. Depuis 1991, la question des frontières tient en Russie une place essentielle et elle a eu une forte influence sur son évolution. Celles-ci sont des traits d'union entre la Russie et le monde extérieur, un instrument de son ancrage et de son intégration à l'Europe et à l'Asie. En outre, elles ont pesé sur la redéfinition de son identité et sur sa politique étrangère, en particulier à l'égard des Etats issus de son ancien empire. Vingt ans après l'éclatement de l'URSS, ce qui est généralement défini par les géographes comme la ligne limitant l'espace sur lequel s'étend la souveraineté nationale reste, en Russie, une notion complexe et confuse. La Russie est un espace en recomposition qui fait face à des inégalités de développement, un ensemble administratif et politique éclaté, des écarts régionaux qui s'accentuent ...On peut alors se demander comment La Russie parvient à régir ses frontières ? Nous pourrons nous interroger sur l'espace postsoviétique toujours relié étroitement à la Russie, les relations de la Russie avec l'Europe et enfin avec l'Asie. En 1991, les frontières extérieures se sont ouvertes, laissant passer les migrants et les marchandises... Les ports, les aéroports et les gares ferroviaires à desserte régionale sont tout à coup devenus internationaux. L'ex-URSS exporte alors une partie de son capital humain et financier et, surtout, ses ressources en Occident. Mais cette ouverture sur le monde s'est paradoxalement accompagnée d'une fermeture sur le monde proche du fait de l'apparition de nouvelles frontières internationales au sein de l'espace postsoviétique. Ce qui était le centre urbain le plus proche devient une ville étrangère de l'autre côté de la frontière. Ce qui était division administrative invisible devient frontière internationale plus ou moins difficile à franchir. Quant à ceux qui se déplacent réellement, ils deviennent des " émigrés-immigrants" internationaux alors qu'ils ne faisaient auparavant que changer d'affectation ou de lieu de résidence. La Russie se dote de deux types de frontières. D'un côté, les frontières qui avaient déjà le statut de frontières internationales sous l'URSS et qui n'ont pas posé de problème identitaire au sein la société russe, puisqu' elles lui étaient familières en tant que frontières "extérieures". Elles délimitent les espaces septentrionaux et orientaux de la Russie, s'étendant de l'oblast de Leningrad (frontière finlandaise) à l'Altaï (frontière chinoise) en passant par les immenses façades maritimes arctiques et pacifiques. Elles comprennent sept frontières interétatiques avec la Finlande, la Norvège, les États-Unis, le Japon, la Corée du Nord, la Chine et la Mongolie. De l'autre, les frontières ...

« Genêt Jeanne Géographie KH son autorité contestée et sa puissance diminuer.

Ces nouveaux pays tentent de s’éloigner du fort contrôle qu’imposait Moscou, ces pays tels que la Moldavie, l’Ukraine (...) prennent part à des traités tels que l’OTAN ou La GUAM (organisation économique de certaines pays baltes) cela entrainant une crise identitaire pour les Russes qui voient l’empire se désagréger.

Par exemple les relations s’enveniment avec l’Ukraine, qui impose des contrôles sévères et des droits de transit jugés exorbitants...

Dès 1994, la Russie réaménage une voie ferrée passant par son propre territoire afin de réduire les péages ainsi que les longues attentes à la douane.

Pourtant malgré l’affirmation vigoureuse de certains Etats pour obtenir une indépendance ils restent très liés économiquement à la Russie.

La plupart des pays d’Asie centrale et du Caucase restent dépendant de la Russie à cause des enclavements et de la persistance des liens économiques établis au temps de l’URSS, par exemple des pays tel que le Kazakhstan et le Turkménistan qui sont d’importants producteurs d’hydrocarbure et n’exportent leur production que via le réseau d’oléoducs et gazoducs en Russie.

Mais la situation est en pleine évolution grâce au pipeline BTC (Bakou Tiflis Ceyhan), même si des pays continuent d’exporter vers la Russie (Tadjikistan, Ouzbékistan).

Tant que la Russie est resté affaiblie par la crise économique des années quatre-vingt elle n’a pas pu ramener sous son autorité les états post soviétiques qui tentent de s’éloigner de plus en plus.

Cependant, le pays fait pression avec le contrôle des puissances énergétiques sur ses anciens satellites.

Moscou tente d’instaurer un contrôle croissant sur son ancien empire dans les pays baltes.

En Asie centrale la Russie tente une stratégie de rapprochement et de coopération avec ses voisins grâce à la diplomatie « énergétique » ; cela regroupe autour de la Russie le Kazakhstan, la Biélorussie, Kirghizstan, Tadjikistan pour contrôler les ressources énergétiques de la caspienne.

Le deuxième handicap majeur pour la Russie a été la perte de littoraux stratégiques sur la mer Noire et la mer Baltique.

On pourrait parler d’interfaces maritimes limitées avec un peu moins de 40000 km de côtes, mais la banquise bloque la quasi-totalité du littoral; il manque des fenêtres maritimes susceptibles de devenir des interfaces.

La Russie a perdu des ports spécialisés depuis l’effondrement du système soviétique.

(Au total, la Russie partage 20 622 km de frontières terrestres avec 14 pays voisins, ce qui la place au 2e rang des pays du point de vue de la longueur des frontières terrestres, après la Chine.) La moitié des capacités portuaires héritées de l’URSS se sont ainsi retrouvées en dehors des frontières russes à l’instar d’Odessa en Ukraine ou de Ventspils en Lettonie.

Moscou a néanmoins préservé l’essentiel en gardant un accès à l’ensemble des bassins maritimes sur lesquels débouchait le territoire soviétique.

Pour éviter les droits de transit sur l’exportation de ses matières premières, la Russie a pris la décision d'en réorienter les flux.

Les ports de Novorossisk et de Saint-Pétersbourg ont été considérablement renforcés et la Russie a investi dans la création de nouvelles capacités portuaires à l’instar du grand port pétrolier de Primorsk.

Ses échanges par voie maritime qui étaient assurés pour plus de la moitié par des ports étrangers (baltes et ukrainiens) au début des années 1990, transitent désormais à plus de 80% par les ports russes, ce qui constitue l’un des principaux succès russes en termes d’adaptation des infrastructures aux nouvelles réalités géopolitiques. La frontière joue en Russie le rôle d’une ligne de partage entre différentes cultures, Le pays se trouve entre deux continents qui représentent deux civilisations, l’Europe et l’Asie. La Russie est une fédération constituée de 83 sujets qui disposent chacun d’une certaine autonomie.

Chaque sujet envoie deux représentants au conseil de la Fédération (le sénat).

La présence de cent vingt-huit nationalités et le poids de l’histoire ont abouti à un découpage du territoire en de nombreux sous-ensembles aux dimensions et fonctionnement variables.

La fédération de Russie est constituée de : 21 républiques qui constituent les territoires d’ethnies (comme le Tatarstan) et disposent de la plus grande autonomie ; 46 oblasts (régions) et neuf kraïs (territoires) qui recouvrent les parties du territoire occupées de longue date par les Russes ; 4 okrougs (districts autonomes) constitués également sur une base ethnique, disposent d’une autonomie beaucoup plus faible et sont rattachés à une autre région ; 2 villes d’importance fédérale, Moscou et Saint-Pétersbourg, avec leurs banlieues proches.

On peut alors questionner le rôle des nouvelles frontières de la Russie qui fait le pont entre l’Europe et l’Asie.

Les frontières sont devenues un instrument géopolitique au service de la puissance.

On remarque la multiplicité des cultures au sein de pays avec un ensemble de. »

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