Les Gouvernants de l'Inde

« i Le président pakistanais Zia ut-Haq , a au cours d'une rencontre des chefs de tribu du Peshawar.

La mort de Zia dans une catastrophe aérienne permit te retour de la démocratie au Pakistan , mais l'armée demeure un contre-pouvoir encore puissant.

Le roi du Népal Jingme Singye Wangchuk .....

(à gauçhe) tors de son couronnement en 1972.

A sa droite , te chef des bouddhistes du Bhoutan.

maitre d 'œuvre de ta cérémonie.

nautaires à tran'rs tout le pays.

À l'exception du Tamil Nadu, un calme relatif règne depu is, e t l es brillantes performances économiques de l'Inde tendraient à renforcer le fragile statu quo qui s 'est établi dans le pays entre hindous et musulmans.

Le Pakistan Benazir Bhutto (née en 1953, Premier min is tre de 1988 à 1990), fill e de Zu lfiqar A li B hutt o, ancien Premier ministre renversé par un coup d'État, condamné à mort et pendu sur ordre du régime de Mohammad Zia ui-Haq, accéda au pouvoir au cours d'élections l ibres en 1988.

De retour d'ex il- elle avait vécu en Grande-Bretagne de 1977 à 1986 -,elle dut composer, une fois au pouvoir, avec l'influence considérable de l'armée et du prés ident.

Au bout de deux ans, elle dém is­ sionna, ne pouvant exercer efficacement ses pré­ rogatives.

Nawaz Sharif (né en 1949, Premier ministre de 1990 à 1993), appuyé par la dro ite et les partis is lamistes fondamendalistes, lu i succé­ da, et jouit d'un certain pouvoir jusqu 'à sa dispu­ te avec le président du Pakistan.

Cette quere lle eut pour conséquence leur démission respect ive.

De nouvelles é lections législat ives ramenère nt au pouvoir Benazir Bhutto (Premier min istre depu is 199:3).

Son parti , le Parti populaire du Pakistan (PPP) émergea comme la nouvelle grande force politique du pays , ma is la faiblesse de la cro issan­ ce économ i que et l'o mniprésence de l'armée contribuent à créer une certaine tension, et l'ave­ nir démocratique du Pakistan reste incertain.

L'Afghanistan À partir de la mise en œuvre de la politique de perestroïka par Mikhaï l Gorbatchev en URSS, le gouvernement afghan, sous tutelle soviétique, fut placé sur ordre de Moscou sous la direction de Mohammed Najibullah (né en 1947 , chef de l'État de 1986 à 1992).

Mais à la suite du retrai t des troupes soviétiques du pays en 1989 , le gou­ vernement communiste réformateur ne put se ma in te nir au-de là de 1992 , date à laquelle le pays sombra dans une quasi-anarchie , les chefs de guerre antisov iétiques se livrant alors à une gu err~ fratric ide po u r s'emparer du pouvoir à Kaboul.

A l' h e ure actuelle, le pouvoi r théorique est détenu par Burhanuddin Rabbani (né en 1942 , prési­ den t depuis 1992), mais est effectivement partagé avec Gul bu ddi n Hekma t yar et Abdul Rachid Dos tom , d eux c he fs de gue rre issus de l a guérilla.

Le Népal D ans cette pe tite m onarc hie hi ma layenne, les pre­ mières élections théor iquement libres eurent lieu en 1981, mais l' in te rd i ction faite par le roi Bir en ­ dra Bir Bikra (n é en 1945, roi depuis 1972) aux partis politiqu es d'ex is ter lu i conserva la réa lité du pouvoir.

En 1991 euren t lieu de nouvelles élec­ tions, sous l'égide d' une nouvelle constitution a utor isant, cette fois-ci, l'existence de partis.

Le parti du Cong rès et le parti communiste népalais dev inren t les deu x principales forces politiques du pays.

Le chef du gouvernement Sher Bahadur Deuba ( n é en 1946, P remier m inistre depuis 1995) est aujo urd'hui le l eade r du pa11i du Congrès.

Le Bhoutan Le Bho utan est u ne monarch ie héréd itaire et abso lue dep uis 1907.

Bien qu'une certaine modern isation du pays et de ses pratiques poli­ tiques ait été amorcée par le roi Jingm e Dorji Wangchuk ( 1929- 1972), la situation changea du tou t au tou t à l' avènement de son successeur, Jingme Singye Wangchuk (né en 1955.

roi depu is 1972).

A partir de cette date, les partis poli­ tiques son t int erd i ts, les méd ias censurés, et les ma nifestation s de 1990 , en faveur d'une démocra­ tisat ion du pays, ont été réprimées dans le sang.

Le Bangladesh En.

1982, le pouvo ir passa, au terme d 'un coup d'E ta t, entre les mains de Hussein Mohantm ed Ershad ( n é e n 1929, président de 1983 à 1990) qui d ir i gea le pays d'une main de fer.

En 1990 , devant l'amp le u r des émeutes dirigées contre son régime, il démissionna et fut condamné l'année suivante à une peine de dix ans de prison pour corruption.

Les élections qui suivirent furent rem­ portées par la bégum Zia (née en 1945, président depuis 1991), qui devint la prem ière femme à avoir jamais dirigé le Bangladesh.

La Birmanie La plus ancienne des ex-colonies britanniques de cette partie du monde fut pratiquement dominée depuis les années 1960 par une junte.

militaire.

Saw Maung (né en 1928, chef de l'Etat entre 1988 et 1992) se distingua par son mépris des droits de l'homme et un recours régulier à la cen­ sure.

En 1990 se tinrent des é lect ions semi- libres, qui virent se dessiner une majorité écrasante pour l'oppos ition, mais dont les résultats furent tout simplement ignorés par la junte.

La principa­ le dirigeante de l'opposition, Aung San Suu Kyi (née en 1945) est emprisonnée de 1990 à 1995, malgré l'attribution en 1991 du prix N9bel de la paix.

En 1992, Than Shwe (chef de l'Etat depuis 1992) ouvrit timidement les frontières du pays aux investisseurs étrangers, sans rien changer à la situation politique.

Le Sri Lanka Sirimavo Bandarainak e (née en 1916, prési­ dent et Premier ministre depuis 1994) est confrontée au puissant mouvement séparat iste tamoul, qui contrô le le nord-est du pays depu i s la fin des années 1980.

Malgré diverses tentatives de conciliation, et une volonté affichée de relancer l'économie du Sri Lanka, l a v ie du pays est gran­ dement perturbée par la guér ill a t amo ule.

Les Maldives Ancien protectorat bri tann ique, l'arc hipel des Ma ldives fut alternativement un sultanat et une république jusqu'en 1968 , date à laquelle Ibra­ him Nasir (né en 1926 , prés iden t de 1968 à 1978), puis Maumoon Abdul Gayoom (né en 1937, président depuis 1978) instaurèrent définiti­ vement la république.

Depuis peu, la montée des eaux, causée par le réchauffement de la pl anète, hypothèque jusqu'à l'existence du pays (co n sti­ tué d'îles très peu élevées), qui pourrait dispa­ raître sous les eaux dans les prochaines années si aucune décision n'est prise.

i Babrak Karma/ , ancien ambassadeur a d'Afghanistan en Tchécoslovaquie, fut à ta tête de son pays pendant les dix premières années de l'occupation soviétique avant d 'être remplacé par un dirigeant plus souple lorsque Mikhai1 Gorbatchev prit te pouvoir.. »