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les guerres

Publié le 15/02/2013

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LES GUERRES D'ITALIE L'Italie, vers la fin du 15eme siècle, était une nation prospère. Sa prospérité se manifestait par sa puissance économique et aussi par la richesse de sa culture intellectuelle et artistique. Mais bien qu'elle bénéficiait, pendant cette période, d'une richesse incontestable, elle n'avait pas des structures susceptibles de faire face aux menaces étrangères. Et toutes ces convoitises avaient alors crée des conflits qui étaient mené par des souverains français qui voulaient bénéficier d'une part de ces dites richesses. Mais au delà des envies purement économiques, les souverains français réclamaient aussi leurs héritages sur le Royaume de Naples puis sur le duché de Milan. Et c'est donc c'est donc ces différents conflits qui engendreront les guerres d'Italie. La première guerre d'Italie de 1494-1497 Cette guerre a opposé le royaume de France et le Duché de Milan d'une part, le royaume de Naples, la République de Venise, les Etats pontificaux, Aragon, Castille... Cette guerre est née de la revendication française sur le trône de Naples et a opposé Charles VIII de France, Louis d'Orléans, Gilbert de Montpensier à François II de Mantoue et Gonzalve de Cordoue dans la bataille de Seminara-Fornoue. Allié au duché de Milan, et sous le prétexte fallacieux (y compris pour ses contemporains) de mener une nouvelle croisade contre l'Empire ottoman et de délivrer Jérusalem, Charles VIII part de Grenoble et franchit le col de Montgenèvre le 2septembre 1494. Les Français avancent rapidement et atteignent la ville d'Asti le 9 septembre1. Parallèlement, à Rapallo, près de Gênes, les troupes franco-milanaises commandées par Louis d'Orléans, appuyées par la marine française, mettent en déroute une armée de 5 000 Aragonais, fraîchement débarqués dans le port de Gênes. Victime de la petite vérole, Charles VIII ne peut pénétrer dans Gênes avant le 6 octobre. L'armée française continue alors en direction de Naples : le 20 octobre, les Français prennent Mordano, en Romagne, et y massacrent civils et soldats; le 26, c'est le bourg de Fivizzano qui subit le même sort. Les Italiens sont terrorisés, et après négociation, Florence est prise sans combat le 17 novembre. Les Français la quittent le 28 du même mois et entrent dans Rome le 31 décembre. Pendant ce temps, une révolution populaire a transformé la Florence des Médicis en une république qui survivra jusqu'en 1512. À la mi-février 1495, le roi Alphonse II de Naples abdique et Ferdinand II lui succède. Ce dernier doit fuir devant l'arrivée des troupes françaises le 22 février 1495. Des nobles italiens, nostalgiques de la période angévine et convaincu de la justesse de la prétentions de Charles VIII se rallient à lui avec leur hommes d'armes (Lavorata...) et agissent en condottiere bon marché, se contentant de la solde du roi (8d pour un chevalier). L'arrogance de l'occupant provoque l'hostilité de la population. Une alliance anti-française, la Ligue de Venise, se forme. Charles VIII décide de quitter Naples le 20 mai 1495 avec le gros de son armée. Gilbert de Montpensier, devenu vice-roi, y demeure à la tête d'une garnison française. Resté en Lombardie avec une partie des troupes, Louis d'Orléans, bien qu'ayant reçu l'ordre de ne pas attaquer le duc de Milan Ludovic le More, ne peut résister à l'envie de s'emparer de Novare. Cependant, le retour vers la France de Charles VIII s'effectue dans des conditions difficiles. Le roi, ayant quitté Naples avec une armée diminuée (il n'a plus que 9 000 hommes avec lui), fait traverser à grand-peine les Apennins à son artillerie et arrive près de Fornoue le 5 juillet. Rattrapé par l'armée coalisée, forte de 35 000 hommes et commandée par le marquis de Mantoue, François II, Charles VIII est obligé d'accepter le combat. Le 6 juillet se déroule la bataille de Fornoue où les Français, malgré leur infériorité numérique, remportent une relative victoire leur permettant de poursuivre leur retraite. Des négociations s'ouvrent entre les deux parties qui conduisent à la paix de Verceil signée le 9octobre 1495. Louis d'Orléans évacue Novare avec ses 5 500 hommes majoritairement suisses dont un grand nombre, trop affaibli, meurt peu après. Le traite de Verceil accorde au roi de France des espérances chimériques et laisse en réalité le champ libre au duc de Milan. L'Espagne, engagée dans la Ligue de Venise en violation du traité de Barcelone, attaque le Languedoc à plusieurs reprises courant 1496. Des négociations en vue d'obtenir une paix séparée avec l'Espagne occupent une partie de l'année 1496, toute l'année 1497 et le début de 1498, aboutissant à la signature de la trêve d'Alcalà de Henares le 24 novembre 1497. Charles VIII, toujours désireux de reconquérir le royaume de Naples, entretient des intelligences avec les princes d'Italie dont les États peuvent lui ouvrir de nouveau le chemin de ce royaume. Le duc d'Orléans contribue cependant à faire naître des obstacles aux projets du roi qui meurt en 1498 sans assouvir ses rêves de revanche. Deuxième guerre d'Italie (1499-1500) Contrairement à la première guerre d'Italie, la deuxième guerre d'Italie qui se déroulait à Milan reposait sur les revendications françaises sur le Duché de Milan. Louis d'Orléans, devenu Louis XII, hérite des droits des Valois sur le royaume de Naples et estime en avoir également sur le duché de Milan, par sa grand-mère issue de la famille. Conseillé par le cardinal-archevêque de Rouen, Georges d'Amboise., Louis XII prépare minutieusement sa campagne en Italie avec la complicité du duché de Bretagne. Louis XII se rapproche de la République de Venise avec qui il signe le traité de Blois le 2 février 1499 par lequel il lui promet la région de Crémone si elle intervient au côté de la France. Le 16 mars 1499 est signé le traité de Lucerne entre la France et les Cantons. Enfin, il conclut des accords avec le roi Henri VII d'Angleterre et le futur roi de Castille, Philippe le Beau. Le duc de Milan Ludovic le More se trouve ainsi totalement isolé. Les Français commandés par le condottiere Jacques de Trivulce et les Vénitiens ont vaincu Ludovic le More, Trivulce occupe Milan le 2 septembre 1499. Gênes tombe également aux mains du roi de France. Ludovic Sforza reconstitue une armée et reprend Milan en mars 1500. Troisième guerre d'Italie (1500-1504) Comme la première guerre les revendications françaises portaient sur le royaume de Naples. Cette guerre a abouti à l'armistice de Lyon. Les belligérants sont le Royaume de France, de Naples et d'Aragon avec le commandement de Bayard pour le Royaume de France et Gonzalve de Cordoue pour le Royaume d'Aragon dans la bataille de Seminara-Garigliano-Cérignole. Une fois conquis le duc...

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