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LES HABSBOURG

Publié le 28/01/2019

Extrait du document

Oratorios

 

Haendel est las des rivalités conflictuelles dans le milieu de l'opéra, ainsi que des attaques de ses adversaires. ll commence alors à donner ses pre

 

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miers concertos pour orgue, qu'il insère, comme pièces de virtuosité, entre les actes de ses oratorios. Toute sa vie, il a été un brillant improvisateur À cette époque, il fait jouer quelques-unes de ses grandes œuvres : la fameuse composition sur l'ode de Dryden, Alexander's Feast (1736), la Funeral Anthem for Queen Caroline (pour son amie et protectrice, morte en 1737), les oratorios

 

Saül et Israel in Egypt (1739). Au théâtre de Lincoln's Inn fields, il fait jouer ses douze grands concerti grossi op. 6 et ses deux derniers opéras, Imeneo et Deidamia, tous deux des échecs. A contrecœur, il

décide d'abandonner l'opéra pour l'oratorio. Cette forme musicale est héritée de Giacomo Carissimi, mais Haendel la transforme et en fait un genre typiquement britannique, plus dramatique que religieux. Il invente le grand oratorio dramatique, fusion de l’opera seria, du «masque» anglais et de la tragédie grecque. Ces œuvres sont toutes d'inspiration dramatique, écrites pour le

théâtre. Racine lui avait inspiré son premier oratorio, Esther (1720), et son premier chef-d'œuvre, Athalia (1733). En 1741, Haendel écrit le Messie et la première version de Samson, d'après John Milton. La même année, il est invité par le duc de Devonshire, Lord Lieutenant of Ireland, à Dublin, où il reste pendant neuf mois. La première audition du Messie dans cette ville en 1742 est l'un des grands triomphes de sa carrière.

Musicien national britannique

 

Les saisons suivantes ont lieu à Covent Garden, sauf celle de 1744-1745 qui se tient au King's Theatre et se solde par un désastre. Celle de 1743

 

est remarquable puisqu'elle voit le succès de

Samson et la chute du Messie, annoncé sous le titre «A New Sacred Oratorio». Comme cela avait été le cas pour Israel in Egypt, l'utilisation de textes bibliques au théâtre offense le public bourgeois et provoque une vive controverse dans les journaux. Beaucoup des grandes œuvres de Haendel datent de cette époque : Seme/e (1743), Hercules (1744), les oratorios Belshazzar (1744), Salomon (1748), Jephta (1751). Le plus réussi fut Judas Maccabeus (1746), célébrant la victoire du duc de Cumberland sur les jacobites à Culloden. En même temps que ses oratorios, Haendel écrit de la musique instrumentale et des œuvres pour l'église ou pour le roi : un Te Deum, la fameuse Music for the Royal Fireworks, en l'honneur du traité d'Aix-la-Chapelle, jouée par un important ensemble à vent et à percussion à Saint James Park, le 27 avril 1749, et le Foundling Hospital

PRINCIPALES ŒUVRES

 

1704 Passion selon saint Jean

 

1707 Rodrigo - Dixit Dominus 1712 Il Pastor fido 1713 Te Deum -Jubilate 1717 Water Music 1719 Acis and Galatea 1724 Giulio Cesare 1733 Orlando 1736 Alexander's Feast 1737 Arminio - Berenice 1738 Alexander-Serse- Concertos pour orgue 1739 Saül - Israel in Egypt 1741 Le Messie 1744 Hercules 1746 Judas Maccabeus 1749 Music for the Royal Fireworks 1750 The Choice ofHercules 1751 Jephta

« Le s Habsbo urg Les guerres de Succession Philippe IV d'E spagne (1621-16 65), petit-fils de Philippe Il, a continué la lutte contre la Fra nce après la fin de la guer re de Trente Ans.

Mais il subit de graves revers qui abou tissent au traité des Pyré nées, en 1659 : les Habsbourg d'Espagne perdent notamment le Roussi llon.

Charles Il, fils du précédent, est un monar que faible et pitoyable marqué par des génér ations de mariages consanguins.

La branche espagnole des Habsbour g s'éteint avec lui.

Mort sans descen­ dance en 1700, il avait désigné un petit-fils de Louis XIV pour lui succé der: Philippe d'Anjou devient roi d'Espagne sous le nom de Philippe V, mais il ne renonce pas pour autant à la France.

Larchiduc Charles, fils de l'emp ereur Léopold !er, réclame l'héritage ibérique des Habsbou rg.

La guerre de la Succession d'Espagne (1701-17 14), qui oppose la France et l'Espagne à l'Autriche, - L'Empire de Charles Quint vn.

octAN MER DU ROY AUME N 0 R D D' ANGLETERRE Londres o AT LANTIQUE ROYAUME DE PORTUGAL 0 Lisbonne 1786 EMPIRE OTTOMAN ......

L'impératrice Marie- Thérèse d'Autriche, son époux François de Habsbourg -Lorraine et leurs enfants.

Parmi eux, le futur Joseph Il et Marie­ Antoinette, la future reine de France.

aux Pays-Bas et à l'A ngleterre, est remportée par Philip pe V Le sort de la maison de Habsbourg est désormais lié à l'Autriche et aux pays danubiens.

La guer re de la Succession d'Autriche (17 40-17 48) est déclenchée par une coalition d' États (dont la Fra nce et la Prusse) qui contes­ tent la pragmatique sanction de 1713, accordant à l'archiduche sse Marie- Thérèse le droit de succé­ der à son père Charles VI (171 1-1740).

Le conflit s'ach ève sur l'échec des coalisés.

Marie-Thérèse parvient à faire élire son mari François de Lorrai­ ne empereur en 1745, fondant ainsi la dynastie de Hab sbour g-Lorra ine.

Esprit des Lumièr es, l'im pératrice développe une admin istration effi­ cace et honnête et favorise l'enseignement.

Elle cherche à créer un véritable patriotisme fondé sur le catholicisme et l'attachement à la monar ­ chie dans ses États aux peuples disparates (Alle­ mands, Hongrois, Slaves, Roumains).

Après sa mort, en 1780, son fils Joseph Il (1780- 1790) ini- JI ;.f ..,.

E � 0 R 1 oc tAN INDES 1 r , ./ f R OCCIDENTALES T \ �+- AT LANTIQUE 1100 km � ..

0 � t t � 210 km tie de nouvelles réformes: liberté religieuse (17 81), abolition du servage et de la torture, cen­ tralisation administrative.

La Sain te-Alliance Après 1789, les Habsbourg s'engagent résolument dans la lutte contre la Fra nce révolutionnair e, «e nnemie des rois>> et «lib ératrice des nations >> qui a guillotiné une fille de Marie- Thérèse, Marie­ Antoinette.

Le Saint Empir e romain germanique di spar aît en 1806, lorsq ue Napoléon crée la Conf édération du Rhin.

Les Habsbourg sont désormais empereurs d'Autriche.

Après la défaite de Napoléon 1"', et la réor ganisation de l'Eur ope par le traité de Vienne, en 1815 , l'Autriche consti­ tue avec la Prusse et la Russie la Saint e-Alliance, qui a pour objet de prév enir et de com battre les poussées révolutionna ires.

Avec l'adhé sion de la Gr ande -Bretagne, la Saint e-Alliance devient la Quadrup le-Alliance la même année.

Metternich, ministre (1792- 1835) de François I" de Habsbour g­ Lorr aine, applique cette politique durant plus de trente ans.

L'efficacité de cette politique réaction­ nair e trouve ses limites en 1848, lors des soulève­ ments révolutionnair es qui ébranlent l'Empire.

À Vienne, la révo lte chasse Metternich.

En Hongrie et en Italie du Nord , les troubles prennent la forme de soulèvements des nationa listes.

Lordre est rétabli par l'armée, mais la monarchie des Habsbourg, avec sa mosaïque de peuples sujets, reste vulnér able à l'e ssor des sentiment s natio­ naux.

François -Joseph l" (18 48-1916 ) accepte la perte des possess ions italiennes des Habsbour g dans les années 1859-1866.

La Lombardie et la Vénetie intègrent le jeune royaume d'Italie, en voie d'unification sous la direction du Piémont.

LAu triche ne peut non plus empêcher l'unité alle­ mande, réalisée en 1870 et 1871 par la Prusse des Hohenzollern, vieux adversaires des Habsbourg.

L'empire d'Autriche-Hongrie En 1867, l'empir e d'Autriche devient celui d'A utriche-Hongri�.

Les Hong rois, nation la plus nombr euse de l'Etat des Habsbourg, se voient ainsi associés aux germanophones à la direction de l'Empir e et dotés d'une large autonomie.

Fra nçois-Joseph est couronné roi de Hongrie, et les deux entités de la monarchie double ainsi créée, la Cisleithanie (Autriche, Slovénie, Bohè­ me, Galicie) et la Transleithanie (Hongrie, Slova­ quie, Trans ylvanie, Croatie), sont dotées d'un par­ lement.

Linstauration du dualisme n'éteint pas le problème des nationalités, car les peuple s slaves de l'Empire restent subordonnés à Vienne ou à Buda pest.

Le long règne de François-Joseph est une période brillante sur le plan culturel.

C'est aussi une ère d'expansion économique, même si l'indu strialisation favorise avant tout Vienne et la Bohême.

En 1914, l'assass inat de l'héritier de la couronne, l'archiduc Franço is-Ferd inand, par un nationaliste serbe déclenche la Première Guerre mondiale.

L'Autriche -Hongrie, engagée dans la guerre aux côtés de l'Allemagne, est du côté des vaincus en 1918.

L�mpereur Charles I"(1916 - 1918 ) abdique et l'Etat multinational des Habs­ bour g dispar aît.

Son territoir� est réparti par les Alliés entre cinq nouveaux Etats : l'Autriche, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Pologne et la Yo ugoslavie, alors que la Roumanie reçoit la Tr ansylva nie, et l'Italie, le Tyrol méridional.

La monarchie cosmopolite et universe lle des Habs­ bour g a finalement été vaincue par l'État-Nation triomphant.. »

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