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Les indépendances en Amérique latine

Publié le 13/08/2013

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Francisco de Miranda (1750-1816), officier espagnol né à Caracas et acquis aux idées révolutionnaires,

tente en vain de soulever les créoles du Venezuela contre les autorités espagnoles, avec l'aide des Anglais.

• À Buenos Aires, les créoles repoussent avec succès un débarquement des troupes anglaises commandées par

l'amiral Popham.

• 1807 Une nouvelle tentative anglaise échoue devant la résistance acharnée des Argentins.

• Dans ces trois derniers cas, les créoles ont montré leur fidélité envers la couronne. Mais l'incapacité de l'Espagne

à aider ses sujets d'outre-mer, obligés d'assurer seuls leur défense, devient le puissant ferment d'un nationalisme

colonial.

« file:///C|/Users/equivok/Desktop/Mes%20documents%20PaperPort/219144.txt[13/08/2013 07:49:33] nommés par le roi.

Les vice-rois partagent le pouvoir avec les Audiences, des parlements aux compétences judiciaires et administratives. • Au xvir siècle, l'Espagne renforce la centralisation coloniale en créant une cinquantaine d'intendances. LES CRÉOLES MINE LES mtniorouuurts • Toutes les hautes charges politiques, administratives et ecdésiastiques sont entre les mains des Espagnols de souche, venus de métropole. • Les créoles, descendants d'Espagnols nés en Amérique latine, détiennent la richesse, les mines, le grand commerce et les immenses plantations, mais sont écartés de tous les postes à responsabilité, hormis les charges municipales. • Ils supportent de moins en moins le mépris des métropolitains et le monopole commercial exercé au seul profit de l'Espagne.

Pour une minorité de créoles, les révolutions américaine et française deviennent des exemples.

Mais la crainte de voir l'immense majorité de la population, Indiens, Noirs et métis, échapper à leur domination garantit le loyalisme envers la couronne. • De 1780 à 1782, près de 60 000 Indiens du Pérou se révoltent contre l'oppression des Blancs.

Ils sont conduits par un métis noble, José Gabriel Condorcanqui (v.

1749-1781), dit Tupac Amaru, descendant présumé des souverains incas.

Cette insurrection meurtrière, noyée dans le sang, marque profondément la minorité créole du Pérou. L'ISOLEMENT DES COLONIES • Les guerres de la Révolution et de l'Empire vont précipiter la rupture. • 1796 Le traité de San Ildefonso lie le destin de la monarchie espagnole à celui de la France révolutionnaire.

Nouvelle alliée de la République, l'Espagne subit le blocus maritime de la marine anglaise qui la coupe de ses possessions coloniales.

L'Amérique du Sud acquiert de fait son autonomie et ouvre son commerce aux pays neutres, en particulier les États-Unis. • 1805 Entrée en guerre contre l'Angleterre en 1804, l'Espagne perd sa marine à Trafalgar, outil essentiel de sa puissance coloniale. • 1806 Francisco de Miranda (1750-1816), officier espagnol né à Caracas et acquis aux idées révolutionnaires, tente en vain de soulever les créoles du Venezuela contre les autorités espagnoles, avec l'aide des Anglais. • À Buenos Aires, les créoles repo ussent avec succès un débarquement des troupes anglaises commandées par l'amiral Popham. • 1807 Une nouvelle tentative anglaise échoue devant la résistance acharnée des Argentins. • Dans ces trois derniers cas, les créoles ont montré leur fidélité envers la couronne.

Mais l'incapacité de l'Espagne à aider ses sujets d'outre-mer, obligés d'assurer seuls leur défense, devient le puissant ferment d'un nationalisme colonial. L'AUTONOMIE AU NOM DU ROI • 1808 L'occupation de Madrid par l'armée française provoque une émeute à Aranjuez et l'effondrement de la monarchie espagnole.

Charles IV (1748- 1819) doit abdiquer en faveur de Napoléon qui confie la couronne d'Espagne à son frère Joseph. Ferdinand VII (1784-1833), le fils de Charles IV, est maintenu en captivité en France.

L'entrée de Joseph à Madrid entraîne le soulèvement généralisé des Espagnols.

Une junte insurrectionnelle se constitue à Aranjuez.

Quand les nouvelles d'Espagne arrivent en Amérique, toutes les provinces affirment leur loyalisme envers Ferdinand VII.

Les émissaires de Joseph sont renvoyés ou emprisonnés. • 1809 En Espagne, la junte, pourchassée par l'armée française, doit se réfugier à Cadix sous la protection des Anglais.

Elle est incapable d'exercer son autorité sur les colonies où les minorités patriotes, organisées dans des loges maçonniques, poussent à la sécession. • C'est dans les provinces périphériques, Venezuela, Rio de la Plata et Pérou, où ils sont le plus nombreux — le tiers de la population —, que les créoles s'emparent du pouvoir et constituent des républiques de fait, derrière la bannière toute théorique de Ferdinand VII. • 1810 En avril, à l'annonce des défaites militaires espagnoles, un conseil municipal extraordinaire se réunit à Caracas.

Les notables créoles déposent le capitaine général et constituent une. »

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