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Les institutions et la vie politique dans l'Union soviétique contemporaine : organisation, fonctionnement, problèmes.

Publié le 02/02/2013

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Les institutions de l'URSS sont complexes et en apparence contradictoires. En fait, deux structures se superposent, celle de l'État et celle du Parti communiste. Une vocation idéologique recouvre le tout, un régime qui se veut une démocratie totale mais dont le but jusqu'à la dernière constitution, celle de 1977, a été l'installation d'une dictature du prolétariat...

« chambres (Soviet de l'Union et Soviet des Nationalités), qui est le Parlement de l'Union soviétique.

Il vote les lois, le budget et doit en principe contrôler le pouvoir exécutif.

Mais, composé uniquement de membres du Parti, les discussions y sont rares.

3 Le pouvoir exécutif Le pouvoir est en fait exercé par des comités exécutifs, par les praesidiums et le Conseil des ministres qui légifèrent par décret ou règlement.

Ces directions collégiales ne sont pas responsables devant le Soviet suprême.

Les deux principaux organes sont le Praesidium du Soviet suprême, issu de l'assemblée : il supervise l'action du gouvernement, son président est le chef de l'État soviétique; et le Conseil des ministres, élu par le Praesidium, qui compte de nombreux ministères techniques.

4 Le parti communiste C'est l'âme et le moteur de tout le système politique.

Le PCUS est un parti unique réservé à une élite de 17 millions de membres (9 % de la population).

L'article 6 de la Constitution reconnaît le rôle dirigeant du Parti.

C'est un parti monolithique, très encadré, dominé par quelques milliers d'Aktiv auxquels sont réservés les postes importants (Nomenklatura) et 200 ooo permanents à plein temps : les « Apparatchiki ».

Tous les dirigeants sont élus par la base, mais ensuite cette base se soumet aux décisions des organismes supérieurs du parti.

Le parti est structuré verticalement comme le système politique.

A la base, les cellules de quartiers ou d'usines élisent tous les 5 ans les délégués au congrès du Parti, qui élit à son tour le Comité central, dont l'émanation, le Politburo, assure la direction du Parti.

Le plus souvent, le Premier secrétaire du Parti communiste y affirme son autorité.

Dans les périodes de pouvoir personnel (Staline, Brejnev), le secrétaire général cumule ces fonctions avec celles de Président du Praesidium suprême, de Premier ministre, de Maréchalissime de ]'Armée rouge.

La direction de l'État par un parti unique est l'aspect le plus original des institutions soviétiques.

Aucune décision ne lui échappe dans tous les domaines.

Il dirige la propagande, définit la voie à suivre.

Tout lui est subordonné, !'Armée, mais aussi les syndicats, la justice (juges élus sous le contrôle du PCUS).

Un tel régime peut être plus ou moins oppressif, et plus ou moins accepté.

La «dissidence» ne toucherait que 1 % de la population, et il est difficile de considérer tous les condamnés au « goulag » comme des opposants au régime, car il est surtout réservé aux condamnés de droit commun.. »

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