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Les intrigues de la belle Arsinoé

Publié le 14/08/2014

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Il lui offre les villes d'Héraclée, de Téos, d'Amastris et de Cas-sandreia. Même la splendide Éphèse est un temps rebapti­sée Arsinoé.

 

La reine donne trois fils au roi de Thrace : Ptolémée, Ly­simaque et Philippe. Alors débute le temps des intri­gues. L'objectif premier de la belle Arsinoé est d'assurer la succession au trône à l'un de ses fils. Or Lysimaque a déjà un héritier, Agathocle, né d'un premier mariage. Soute­nue par son frère Ptolémée Keraunos (le Foudroyant), la reine prétend qu'Agathocle a comploté contre son père, lequel n'hésite pas à sacrifier ce fils qu'il croit infidèle, le faisant mettre à mort en 284 avant J.-C. Trois ans plus tard, l'armée thrace est décimée par les troupes du roi Séleu­cos I" de Syrie. Lysimaque 

« LA GRANDE BEAUTÉ D'ARSINOÉ Contrairement aux premières monnaies antiques, la monnaie égyptienne frappée sous le gouvernement des Lagides se veut très réaliste.

D'après les représentations monétaires reproduisant le profil d'Arsinoé, force est de constater que l'épouse du deuxième souverain lagide fut une des plus belles reines d'Égypte, pour ne pas dire la plus belle.

Mais son souvenir a été éclipsé par Cléopâtre, à laquelle ont été consacrés de nombreux écrits.

dont ceux de Plutarque.

frère et sœur, rare chez les Égyptiens, était prohibé chez les Grecs.

Pour qu'il soit ac­ cepté, les souverains font va­ loir des traditions égyptien­ nes largement réinterprétées à leur profit.

C'est ce mariage qui vaut à Ptolémée deuxiè­ me du nom de régner sur l'Égypte avec l'épithète de Philadelphe, « celui qui aime sa sœur » Arsinoé parvient à ses fins D evenue reine, Arsinoé joue un rôle important, participant à la plupart des décisions politiques.

Ce rôle primordial est confirmé par la statuaire : elle est la pre­ mière souveraine d'Égypte à être représentée au côté de son époux dans différents lieux de Grèce, comme le conservatoire d'Athènes ou le sanctuaire d'Olympie.

Une stèle égyptienne a livré la date de sa mort, survenue au mois de pachons Ouin) de la quinzième année du règne de Ptolémée Philadelphe, soit en 271 ou 270 avant J.-C.

Après sa disparition, Arsinoé est consacrée par une apo­ théose.

L'ambitieuse reine est divinisée, et des statues la représenta nt sont érigées dans différents temples égyptiens, où elle est célé­ brée au côté des divinités tra­ ditionnelles.. »

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