Les invasions - L'Empire carolingien - La Féodalité

« souche el y ont prospéré.

D'autres ont dis­ paru.

La plupart se sont fondus avec les populations autochtones.

Les Goths sc disaient originaires de Scan­ dinavie.

On les trouve, en fait, campés au tV" siècle sur les bords du Pont-Euxin (mer Noire), entre le Don ct le Dniepr.

Ils exer­ çent un certain pouvoir sur des peuples de Germanie : les Gépides, les Vandales.

Chas­ sés par les Huns, ils se réfugient dans l'empire.

En 376, l'empereur VALENS leur accorde de séjourner en Mésie, au sud du Danube.

En récompense, ils massacrent VA­ LENS ct tentent de conquérir · les Balkans : Thrace, Macédoine, Thessalie, enfin la Grèce.

Sons la conduite d'ALARIC, ils longent l'A­ driatique, parcourent l'Italie, pillent Rome (410) et par le sud de la Gaule gagnent l'Espagne où ils fondent le puissant Etat des Wisigoths.

C'est l'époque de la plus forte invasion.

La ligne du Rhin est démunie de troupes.

Le 31 décembre 406, Alaius, Suèves, Van­ dales, Burgondes envahissent la Gaule, la dévastent, la traversent et gagnent l'Espa­ gne.

Les Suèves s'installent en Galice, les Alains en Lusitanie, les Vandales au sud de l'Espagne d'où ils gagneront l'Afrique du Nord en 427.

Le sort de la Gaule est dif­ férent.

Au nord, les Francs sont déjà ins­ tallés, non en ennemis, mais en hôtes, en alliés.

Ils occupent l'ancienne Belgique et empêchent que d'autres barbares ne s'y éta­ blissent.

Les Alamans sont en Alsace.

Les Burgondes s'installent au bord de la Saône ou du Rhône.

Les \Visigoths, au cours du V" siècle, ajoutent à l'Espagne le territoire gaulois de Novempopulanie (Languedoc) et d'Aquitaine.

La plus grande partie de l'an­ cienne Celtique reste romaine, sous le gou­ vernement d'un chef gallo-romain, le pa­ trice AÉTIUS.

Les Huns Les Huns poursuivent les Germains, ajou­ tent de nouveaux ravages.

Ils tentent de soumettre l'Occident et pénètrent en Gaule en 451.

ATTILA, leur chef, est sur le point de devenir un des mattrcs du monde.

Aux Champs Catalauniques (ou Campi Mauricii) ·, une coalition fait face à l'envahisseur.

Aux troupes gallo-romaines d' AÉTIUS, qui est choisi pour chef des coalisés, se joignent Francs, Burgondes, Armoricains, Alains et même des Wisigoths sous la conduite de THÉODORIC qui est tué dans la bataille.

ATTILA, vaincu, prend la fuite; il périra bientôt et les Huns ne menaceront plus ce qui reste de l'empire.

La Grande-Bretagne Il n'y avait plu• de troupes romaines dans l'ile de Bretagne.

Aussi, malgré la mer à traverser, une invasion se produit­ elle durant la pre.mière moitié du V" siècle (409-455).

Les Anglais se fixent dana le nord (Est-Anglie) et forment au v1• siècle les royaumes d'Est-Anglie, de Northumberland, de Bernicie, de Dercie et de Mercie.

Les Saxons, débarqués à l'embouchure de la Tamise, prennent Londres et constituent les royaumes d'Essex, de Wessex, de Sussex (avant 500).

Les Jutes, au sud, forment le royaume de Rent.

Bernicle et Dercie, Wes­ sex et Sussex fusionnent : l'ensemble cons­ titue ce qu'on nomme l'Heptarchie anglo­ saxonne, en lutte pendant plusieurs siècles contre les Bretons autochtones.

L'Italie L'Italie est tombée aux mains du roi des Hérules, OnoACRB, qui renvoie à Constan­ tinople les insignes impériaux après avoir déposé l'empereur d'Occident RoMULUs Au­ GUSTULE (476).

Est-ce la fin de l'Occident? Non, car il reste à Rome un pape et un Etat fort ne va pas tarder à naitre en Gaule, avec CLOVIS.

Mais c'est la fin de l'Italie et de l'empire.

Ravagée par les Wi­ sigoths et par les Vandales, elle tombe au:x mains des Ostrogoths.

Ceux-ci ont fait cause commune avec ATTILA et ont été vain­ cus avec lui.

Mais ils reviennent, s'empa­ rent de Ravenne et THtonORIC LE GRAND se rend maitre de l'Italie après avoir fait as­ sassiner ODOACRE.

Malgré sa puissance, et sa parenté avec les Wisigoths d'Espagne, il ne sortira rien de durable de la domination des Goths en Espagne et en Italie, pas plus que de celle des Burgondes en Gaule orien­ tale.

Pourtant tous ce.s barbares se sont con­ vertis, croyant sacrifier à ce qui reste de la civilisation et de l'empire.

Mais leur inex­ périence à choisi l'arianisme.

Les Mérovingiens Un petit roi barbare change les destinées de l'Occident, sauve ce qui peut être sauvé.

Il y avait plusieurs familles de rois francs.

CLoVIS est fils du roi de Tournai.

A quinze ans, lorsqu'il prend le pouvoir (481 ), il re­ çoit une lettre de l'évêque de Reims, RÉMI.

qui prend d~s lors sur lui une forte in­ fluence.

Or Clovis est païen.

Cc jeune Ger-. »