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Les Khmers rouges massacrent la population du Cambodge

Publié le 26/03/2019

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Les Khmers rouges massacrent la population du Cambodge

En 1975, Pol Pot avec ses Khmers rouges prend le pouvoir au Cambodge. Il instaure un régime de terreur que les troupes vietnamiennes renversent au début de l'année 1979. En quatre ans, les Khmers rouges font plus de deux millions de victimes.

Atrocités pendant la guerre civile du Cambodge : des soldats Khmers rouges portent les têtes de leurs ennemis décapités.

Appuyé par les guérillas communistes des Khmers rouges, Pol Pot accède au pouvoir en avril 1975. Après plusieurs années de guerre civile, les villes sont envahies de réfugiés et privées de toute administration. Les Khmers rouges se trouvent devant l'alternative suivante, accepter l'aide étrangère ou forcer la population à restaurer l'agriculture, démanteler les structures sociales existantes et poser la fondation d'un nouveau régime. Pol Pot décide de rechercher l'avenir dans la vie rurale et non pas dans les villes qu'il qualifie de « parasitaires ». Il veut créer une société rurale, appuyée suruneseule classe sociale.

 

Le 17 avril, Phnom Penh, la capitale, est prise par les Khmers rouges. Ils vident la Bibliothèque nationale pour y installer des porcs, détruisent des monastères, évacuent la ville et ses environs, exécutant sur place les vieillards et les malades ou les laissant mourir sur les routes. Cet exode, qui touche la totalité de la population urbaine du Cambodge, soit environ 4 millions de personnes, se fait dans le plus grand des chaos, sans vivres, sans eau, sans médicaments. Les survivants, épuisés, sont répartis dans des villages et dans des coopératives agricoles, pour y travailler dix-sept heures par jour à planter du riz ou à édifier de nouveaux systèmes d'irrigation. Les intellectuels qui refusent cette situation sont déportés et assassinés. Les cadres de Pol Pot, qui se vantent de transformer leurs victimes en « engrais humain », les exécutent sommairement et les jettent ensuite dans des fosses communes. Un rire, un chant, une maladie peuvent être un motif suffisant pour attirer leur attention. Environ un tiers de la population cambodgienne disparaît ainsi, victime de ce régime de terreur. Le prince Sihanouk est mis en résidence surveillée.

le 5 avril 1976, la République du Kampuchéa démocratique est proclamée. Khieu Samphan est nommé chef de l'État et Pol Pot Premier ministre. L'épuration continue. Un soulèvement militaire échoue en avril 1977. En mai de la même année, la monnaie est supprimée et en décembre la rupture avec leVietnam consommée. En décembre 1978, une importante offensive vietnamienne est déclenchée. Phnom Penh est conquise le 7 janvier 1979. Sihanouk, libéré, s'exile à Pékin.

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« Atrocités pendant la guerre civile du Cambodge : des soldats Khmers rouges portent les têtes de leurs ennemis décapités.

Les Khmers rouges massacrent la population du Cambodge En 1975, Pol Pot avec ses Khmer s rouges prend le pouvoir au Cambodge.

Il instaure un régime de �erreur que les troupes vietnamiennes renversent au début de l'année 1979.

En quatre ans, les Khmer s rouges font plus de deux millions de victimes.

A ppuyé par les guérillas co mmun istes des Khmer s rouges, Pol Pot accède au pouvoir en avri l 19 75.

Après plu­ sieur s an nées de guerre civile, les ville s sont envahies de réfugiés et privées de toute admini stration.

Les Kh mers rouges se trouvent devant l'a lternativ e su ivante, accepter l'aide étrangère ou forcer la population à res taurer l'agricu lture, démanteler les structures sociales existantes et poser la fondation d'un nouveau régime.

Pol Pot décide de recher cher l' av enir dans la vie rurale et non pas dans les ville s qu'il quali fie de « parasita ires ».

Il veut créer une société rurale, appuyée sur une seule classe sociale.

Le 17 avril, Phnom Penh, la capi­ tale, est prise par les Khmers rouges.

Ils vident la Bibl iothèque nationale pour y installer des porcs, détruisent des monas tères, évacuent la ville et ses envir ons, exécutant sur place les vieillar ds et les malade s ou les laissant mourir sur les routes.

Cet exode, qui touche la totalité de la population urbaine du Camb odge, soit environ 4 mill ions de personne s, se fait dans le plus grand des chaos, sans vivres, sans eau, sans médica­ ments.

Les survivants, épuisés, sont répartis dans des villages et dans des coopératives agricoles, pour y tra­ va iller di x-sept heures par jour à planter du riz ou à édifier de nou­ veaux systèmes d'irrigation.

Les in tel lectuels qui refusen t cette situation sont déportés et assass inés.

Les cadres de Pol Pot, qui se vantent de trans former leurs vic ti mes en « engr ais humain », les exécutent sommair ement et les jettent ensuite dans des fosses communes.

Un rire, un chant, une maladie peuvent être un motif suffisant pour attirer leur atte ntion.

Environ un tier s de la population cambodgienne disparaît ain si, victime de ce rég ime de terreur.

Le prince Sihanouk est mis en résidence surveillée.

le 5 avril 1976, la République du Kampuc héa démo cratique est pr oclamée.

Khieu Samphan est nommé chef de l'État et Pol Pot Prem ier ministre.

L'épuration continue.

Un soulèvement militaire échoue en avril 1977.

En mai de la même année, la monnaie est supprimée et en décembr e la rupture avec le Vietnam consommée.

En décembre 1978, une impo rtante offensive vietnamienne est déclen­ chée.

Phnom Penh est conqu ise le 7 jan vier 1979.

Siha nouk , lib éré, s'exi le à Pékin.

Pol Pot.

chef des Khmers rouges communistes du Cambodge Durant les ann ées qui suivent, une grande insta bilité politique s'installe, malgré plusieurs interventions des forces de l'ONU.

les troupes vietna­ mienne s se retirent en 1989, mais les com bats continuent jusqu'à l'accord de paix signé le 3 novembre 1996 entre le gouvernement et le Khmer rouge leng Sary.

Pol Pot, en fuite, est ju gé et co ndamn é pa r les siens.

Il meurt d'une crise cardiaque en 1998.

Les Khme rs rouges laissent derrière eux plus de 2 mil lions de victimes.

Près de 6 000 écoles ont été détruites ainsi que 1 900 pagodes, des mosqu ées, des églis es, 796 centres médicaux, la Banque cen­ trale et de nombr euses usines.

Pol Pot envisageait d'exterm iner encore 5 milli ons de ses concitoyens, > selon ses estimations.

les étapes de Pol Pot vers la prise de pouvoir 18 mars1970 Coup d'�tat À la suite d'un coup d'État, le minis tre de la défense, le général Lon Nol, prend le pouvoir.

Anti commun iste, il est soutenu par le gouver­ nement de Washington.

Les États- Unis pilonnent alors les voies d'approvisionnement 1975 vietnamiennes qui condui- Le général Lon Nol sent au Cambodge 1� mai 1970 Intervention américaine Des troupes américaines et su d-viet namie nnes inter­ viennent au Cambodge pour attaquer les bases militaires nord-vie tnamiennes.

L'inva­ sion connue sous le nom de Victoire totale est repoussée par les Nord-Vie tnamiens.

La République populaire de Chine rompt les relations diplom atiques avec le régime de Lon Nol et offre son appui aux Khmers rouges contre les États -Unis.

Janvi er-fév rier 1971 Avance des communistes Les troupes du Nord-Vietnam et les Khmers rouges pren· nent le contrôle de vastes secte urs du Cambodge.

Leur tactique de guérilla les fait triompher des troupes gouvernementales.

31 décembre 1974 Nouvelle offensive Les troupes nord-vietna­ mien nes et celles des Khmers rouges commencent la seconde phase de leur offen­ sive, dirigée contre les voies d'a pprovis ionnement de Phnom Penh.

De plus, les Khmers rouges contrôlent le Mékong, une ligne arrière im portante de l'armée gou­ vernementale, largement affa iblie à la suite de nom­ breus es pertes et à caus e également de la corruption de ses dirigeants.

17 avril 1975 Triomphe des Khmers rouges Les Khmers rouges s'empa­ rent de Phnom Penh.

Lon Nol est dép osé.

Le prince Sihanouk rentre au Cam­ bodge.

L'engagemen t des États -Unis prend fin avec leur évacuation du Vietnam à la suite des accords de Paris.

Les journal istes étrangers sont in terd its, les massacres commencent.

Troupes américaines au Cambodge, en 1970 Misère de la guerre civile • • • Le prince Norodom Sihanouk 121. »

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