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Les lettres de cachet - Un symbole de l'absolutisme monarchique (1561-1790) - Histoire

Publié le 27/02/2008

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Les ordres émanant directement du souverain et scellés de son sceau étaient dits, à l'origine, lettres closes, lettres de petit signet ou de petit cachet. L'expression lettre de cachet, qui a prévalu dans l'usage, apparaît, pour la première fois, dans l'ordonnance d'Orléans, en 1561. Les lettres au cachet du roi étaient utilisées pour la convocation des corps judiciaires et politiques, le règlement de certaines cérémonies publiques, lorsque le monarque voulait féliciter personnellement l'un de ses sujets ou le punir par l'exil ou l'incarcération, ceci, sans arrêt juridique, de sa seule autorité, sans provoquer le retentissement d'un procès public.

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« BOURBONS 1643 ~ 1774 Louis XIV ct Louis XV LE ROI CHEF DE GUERRE Le > des lettres de cachet Insécurité à Paris, troubles en province, rébellions tous azimuts : main de fer dans un gant de velours, Mazarin institutionnalise la Bastille comme prison d'État.

Et laisse ensuite libre cours à l'absolutisme royal, dont vont abuser Louis XIV et Louis XV.

A la mort de Richelieu, en 164 3 , Mazarin s'emploie à faire de la Bastille non plus seulement une geôle occa­ sionnelle mais une prison institutionnelle .

Au fil des ans, la forteresse va devenir le symbole même de l'absolutisme .

L'e x emple le plus éclatant reste celui du « Masque de fer ».

Frère du roi ou pauvre diable , per­ sonne ne peut dire vraiment qui il était .

Tout ce que l'on sait c 'est que Louis XIV ordonne , après sa mort en 170 3 , de détruire sa cell u le et son mobilier afin que nulle trace ne subsiste de son existence .

Si Mazarin profite de sa fonc ­ tion pour s'enrichir person­ nellement, il déploie envers autrui une implacable ferme ­ té.

Escrocs d' envergure, faus­ saires ou auteurs de banque ­ routes délictueuses sont impitoyablement conduits à la Bastille .

Les « politiques » ne sont pas pour autant à l'abri.

Les foudres du cardi ­ nal s' abattent avec la même férocité sur les opposants, les pamphlétaires auteurs de « Mazarinades » ou les jansé­ nistes .

Malgré sa fermeté , Mazarin s' avère plus « sou­ ple » que Richelieu et, globa ­ lement, la durée des séjours raccourcit .

Des centaines de milliers de lettres de cachet « Au nom du roi » : c' est ainsi que commencent les fameuses lettres de cachet par lesquelles les sujets de Sa Majesté sont informés de la décision du roi de les faire arrêter .

Le Roi-Soleil en adresse à tour de bras ! Alors qu'on estime qu'environ huit cents prisonniers ont séjour­ né à la Bastille pendant les deu x siècles et demi précé- ~ dents, sous le règne de Louis r:.

XIV le nombre des détenus 1! passe à deu x mille trois cent ~ vingt ! Et pourtant, on corn­ ~ menee à ouvrir un peu par­ ~ tout dans le pays des « mai­ o sons de force », ancêtres des ~ prisons .

La Bastille n'est dès. »

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