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Les maréchaux d'Empire

Publié le 18/11/2018

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(1775) puis réformé (1789), reprend du service en 1792. Sa brillante conduite au siège de Toulon lui vaut le grade de général de brigade en 1794. Durant la campagne d'Italie, il est le principal lieutenant de Bonaparte et s'illustre notamment à Rivoli, où il gagne son surnom d'«Enfant chéri de la Victoire». Affecté à l'armée d’Helvétie, il remporte la bataille de Zurich (25 sept. 1799), évitant ainsi à la France l'invasion alliée. Général en chef de l'armée d'Italie, il doit capituler à Gênes (4 juin 1800). Commandant de l'armée d'Italie (1805), il conquiert le royaume de Naples (janv.-févr. 1806) et est fait duc de Rivoli. Ayant pris une part déterminante aux victoires d'Essling et de Wagram, il est fait prince d'Essling (1810). Commandant de l'armée de Portugal (1810), il est vaincu à deux reprises et doit céder la place à Marmont. Il se rallie aux Bourbons en 1814, ce qui n'empêche pas Napoléon, lors des Cent-Jours, de le nommer pair de France.

Bon Adrien Jeannot de Moncey (1754-1842), engagé à 15 ans, est capitaine en 1791. Général en chef de l'armée des Pyrénées occidentales (1794-1795), il occupe la Navarre et contraint l'Espagne à demander la paix. Inspecteur général de la gendarmerie (1801), il contribue à faire échouer plusieurs conspirations royalistes. Maréchal, duc de Conegliano (1808), il sert en Espagne, prend Valence puis Saragosse (1809). En 1814, commandant en second de la Garde nationale, à Paris, il oppose une résistance acharnée aux Prussiens. Louis XVIII le nomme pair de France, mais il est destitué et incarcéré quelque temps pour avoir refusé de prendre part au jugement de Ney. Réintégré en 1816, il participe à l’expédition d'Espagne en 1823. Gouverneur des Invalides (1833), il y reçoit en 1840 les cendres de Napoléon.

LA GLOIRE DES ARMES

 

Devenu empereur. Napoléon 1er veut rivaliser avec le prestige militaire de l'Ancien Régime et crée, à l'imitation de l'ancienne dignité de maréchal de France, celle de maréchal d'Empire. Elle ne s'accompagne pas forcément d'un commandement militaire et récompense des héros des guerres révolutionnaires ainsi que de jeunes talents qui ont favorisé l'accession au pouvoir du «petit caporal». Divers par leurs origines et leurs capacités, les 26 maréchaux se montreront plus ou moins fidèles à Napoléon, et certains joueront un rôle politique important après la chute de l'Empire. Quelques-uns - Murat, Ney, Berthier, Lannes - sont indissociables des pages les plus glorieuses de l'histoire de la Grande Armée.

guerre contre la Suède. Brouillé avec Napoléon, il accepte, avec l'accord de l'Empereur, d'être élu prince royal de Suède et est adopté par le roi Charles XIII (1810). Privilégiant désormais les intérêts de sa nouvelle patrie, il signe un traité d'alliance avec le tsar (1812) et, membre de la coalition contre la France, combat ses anciens frères d'armes à Leipzig (1813). En 1818, il succède à Charles XIII sous le nom de Charles XIV.

« Édouard Adolphe Casimir Joseph Mortier (1768-1835), engagé volontaire en 1791, sert sous les ordres de Kléber et de Marceau.

Général de division en 1799, partisan du coup ,d'État de Brumaire an VIII, il conquiert le Hanovre en 1803, s'illustre lors de la campagne de Prusse (1807) et reçoit la même année le titre de duc de Trévise.

En Espagne, où il seconde Soul� il remporte la bataille d'Ocana (1809).

En 1812, lors de la retraite de Russie, il incendie le Kremlin sur ordre de Napoléon.

Après avoir combattu en Allemagne (1813), il est l'un des plus actifs lors de la défense de Paris, en 1814, mais se range au côté des Bourbons.

Il joue un rôle marginal pendant les Cent-Jours.

Nommé ambassadeur en Russie par Louis­ Philippe (1830), il est président du Conseil et ministre de la Guerre à partir de 1834.

Il est l'année suivante victime de l'attentat de Reschi.

Joachim Murat (1767-1815), fils à cheval.

Chef d'escadron (1793), destitué après le 9 Thermidor pour jacobinisme, il est réintégré en 1795.

Aide de camp de Bonaparte en ltalie, ille suit en Égypte, gagne ses galons de général de division (1799) e� le 19 Brumaire, disperse le Conseil des Cinq-Cents réuni à Saint­ Cloud.

En 1800, il épouse Caroline Bonaparte.

Gouverneur de Paris en 1804, il constitue la commission militaire chargée de juger le duc d'Enghien.

Compris dans la première promotion de maréchaux.

titré prince d'Empire et grand amiral (1805), il fait une nouvelle fois la preuve de ses talents militaires pendant la campagne de 1805.

Grand­ duc de Berg et de Clèves (1806-1808), il exerce parallèlement son commande­ ment à la tête de la rèserve de la Grande Armée et prend part aux principales batailles.

Commandant en chef de l'armée d'Espagne (févr.

1808), il réprime à Madrid l'insurrection du 2 mai.

Joseph Bonaparte lui étant préféré comme roi d'Espagne, il accepte en compensation le trône de Naples Guill.

1808).

Il prend part à la campagne de Russie e� au départ de l'Empereur pour Paris (déc.

1812), est nommé commandant en chef.

Il abandonne son poste en janvier pour regagner ses États, engage des négociations secrètes avec l'Autriche mais prend pourtant part à la campagne d'Allemagne (1813).

le congrès de Vienne ayant rétabli les Bourbons sur le trône de Naples, il tente de fédérer les nationalistes italiens, déclare la guerre à l'Autriche (30 mars 1815), mais doit battre en retraite.

Réfugié en Corse, il tente un débarquement en Calabre, est capturé et fusillé {13 ocl 1815).

Michel Ney (1769-1815) s'engage en ÉLUS ET RECALÉS Jacques Étienne Joseph Alexandre 1788 et connaît En 1864, chaque boulevard aménagé Macdonald {1765-1840), d'origine un rapide sur l'emplacement de l'ancienne écossaise, entre dans l'armée en 1784, avancement enceinte de Paris a été baptisé du nom sert sous les ordres de Dumouriez, dans les armées d'un maréchal d'Empire.

Avec Oudinot est général en 1793 et prend part à la révolutionnaires.

et Moncey, qui avaient déjà leur rue, conquête des Pays-Bas (1794-1795).

Lieutenant vingt et un d'entre eux sont ainsi Commandant en chef de l'armée de (1792), général immortalisés, mais cinq manquent à Naples (1799), il est battu sur la Trébie de brigade l'appel : Bernadotte, pour avoir porté par Souvorov.

Disgracié en 1804 en (1796), le les armes contre la France; Augereau, raison de son amitié avec le général «Brave des braves» est placé par intérim Marmont et Pérignon, en raison de Moreau, hostile au Premier Consul, à la tête de l'armée du Rhin (1799).

Il se leur fidélité aux Bourbons pendant les il reprend du service en 1809 et se rallie à Bonaparte après le 18 Brumaire Cent-Jours; et Grouchy ...

à cause de distingue à Wagram, ce qui lui vaut et se distingue à Hohenlinden (3 déc.

Waterloo.

d'être nommé maréchal et duc de 1800).

Durant la campagne de 1805, il f-------------i Tarente (1809).

Commandant en remporte la bataille d'Elchingen (14 ocL) drapeaux pris à l'ennemi avant l'entrée Catalogne (1810-1811), il participe à et parvient à s'emparer du Tyrol.

Il des Alliés dans Paris, le 30 mars 1814.

la campagne de Russie puis s'illustre à combat à Iéna, est l'un des artisans de S'il vote la déchéance de Napoléon, son Leipzig (1813).

Après l'abdication de la victoire de Friedland (1807) et est fait attitude durant les Cent-Jours lui vaut de l'Empereur, il se rallie à Louis XVIII, l'année suivante duc d'Elchingen.

li se perdre toutes ses fonctions lors de la qui le nomme en 1816 grand chancelier couvre de gloire en Russie, ouvrant seconde Restauration.

de la Légion d'honneur.

notamment à Napoléon, par sa victoire Nicolas Jean de Dieu Soult (1769-1851) Auguste louis Frédéric Viesse de de la Moskova, la route vers Moscou.

s'engage à 16 ans Marmont (1774-1852) rencontre Son courage pendant la retraite de dans un régiment Bonaparte au siège de Toulon (1793), fait Russie, où il commande l'arrière-garde d'Infanterie.

Sous-à son côté les campagnes d'Italie et de la Grande Armée, lui vaut le titre de lieutenant {1792), d'Égypte.

Général de division, inspecteur prince de la Moskova.

Il est de ceux qui, capitaine (1793), général de l'artillerie, il brille à Ulm et à le 4 avril 1814, poussent Napoléon à il se distingue à Austerlitz, ce qui lui vaut en récompense abdiquer.

Fait pair de France par Reurus et est le poste de gouverneur général des Louis XVIII, il promet à ce dernier, lors nommé général provinces Illyriennes; là, il se montre du «vol de l'Aigle», de ramener (oct.

1794).11 sert excellent organisateur et administrateur.

l'empereur déchu «dans une cage de ensuite à l'armée de Sambre-et-Meuse, Duc de Raguse (1808), maréchal (1809), fer».

ll se rallie pourtant à Napoléon le en Allemagne et en ltalie, puis, il remplace Masséna en Espagne (1811) 14 mars mais, s'il fait preuve d'un grand commandant militaire du Piémont et subit un revers face à Wellington aux courage à Waterloo, ses qualitès (1800), il parvient à pacifier la région.

Arapiles (1812).

En Allemagne, il combat militaires semblent l'avoir abandonné.

Nommé maréchal et colonel général de avec détermination à Lützen, à Bautzen A la seconde Restauration, il est arrêté la Garde impériale (1804), il fait preuve et à Leipzig.

et fait preuve de la même et condamné à mort par la Chambre de son habileté tactique à Austerlitz, énergie pendant la campagne de France, des pairs.

Un monument commémoratif combat avec fougue à Iéna et à Eylau, et mais commet l'erreur de se replier vers a été élevé en 1853 par Rude à est titré duc de Dalmatie en 1807.

Envoyé la Normandie au lieu de masser ses l'emplacement de son exécution, en Espagne, où il bat Wellington, il troupes pour couvrir Napoléon à carrefour de l'Observatoire, à Paris.

devient en 1810 major général de Fontainebleau.

Considéré comme un Dominique Catherine de Pérignon l'armée française en Espagne.

De retour traître, il est tenu à l'écart pendant les (175 4-1818), député à l'Assemblée en Espagne après la victoire de Bautzen Cent-Jours, puis sert loyalement les législative (1791), ancien officier, reprend (1813), il parvient à Vitoria à freiner Bourbons: il est à la tête des troupes du service en 1792 et rejoint comme l'avance de Wellington.

Replié à royales face à l'insurrection qui renverse commandant la légion des Pyrénées.

Toulouse en 1814, il se rallie à Louis XVIII, Charles X (1830).

Général (1793), il remporte la bataille qui en fait son ministre de la Guerre.

Nicolas Charles Oudinot (1767-1847) de la Montagne-Noire (nov.

1794).

Rappelé par Napoléon lors des Cent- capitaine Commandant en chef de l'armée des Jours, il contribue par ses erreurs à la d'infanterie (1789), Pyrénées orientales (déc.

1794), il est élu défaite de Waterloo.

Amnistié par lieutenant-colonel député au Conseil des Cinq-Cents (1795) Louis XVIII {1819), il siège à la Chambre des volontaires puis négocie le traité d'alliance entre la des pairs (1827).

La monarchie de Juillet de la Meuse France et l'Espagne (1796).

Il participe à lui offre enfin le rôle politique dont il (1792), devient la campagne d'Italie e� malgré ses états rêvait : ministre de la Guerre {183û- général de division de service assez minces, fait partie de la 1831), il occupe à deux reprises les lors de la première première promotion des maréchaux.

fonctions de prèsident du Conseil (1832- campagne d'Italie (1799).

Sous l'Empire, Gouverneur de Parme et de Plaisance 1834 et 1840- 1847).

il est, à la tête de ses grenadiers, l'artisan (1806), comte de l'Empire (1811), il de la victoire d'Austerlitz et joue un rôle obtient pour prix de son ralliement aux décisif à Wagram, ce qui lui vaut en 1809 Bourbons les titres de pair de France le bâton de maréchal et le titre de duc (1814) et de marquis {1817).

de Reggio.

li fait encore la preuve de Jean Mathieu Philibert Sérurier Claude Perrin, dit Vidor {1764-1841 ), sa bravoure lors des campagnes {1742-1819), volontaire au bataillon de la Drôme d'Allemagne (1812), de Russie {1813) et officier des (1792), sert dans l'armée des Alpes et de France (1814), avant de se prononcer se fait apprécier de Bonaparte pour sa droiture durant la première campagne d'Italie.

Il appuie le 18 Brumaire, devient sénateur et gouverneur des Invalides.

Maréchal à titre honoraire {1804), il ne joue pas de rôle actif dans les campagnes militaires.

Comte {1808), commandant de la Garde nationale {1809), il fait brûler aux Invalides les est remarqué par Bonaparte au siège en faveur de l'abdication de Napoléon.

de Toulon {1793), où il est nommé Louis XVIII le fait pair de France.

Grand général de brigade.

li rejoint l'armée chancelier de la Légion d'honneur, il d'Italie {1795) et, à la tête de l'armée devient gouverneur des Invalides {1832).

de réserve {1800), contribue aux victoires de Marengo et de Montebello.

Il commande ensuite l'armée de Batavie puis devient ambassadeur au Danemark (1805).

En 1806, il est à Iéna, puis se distingue à Friedland.

Maréchal (1807), duc de Bellune {1808), il fait la preuve de son efficacité en Espagne, puis lors de la campagne de Russie, où il protège le passage de la Berezina.

Il fait les campagnes d'Allemagne {1813) et de France avant de se rallier aux Bourbons, auxquels il reste fidèle pendant les Cent-Jours, et vote la mort de Ney (1815).

En 1821, il est ministre de la Guerre.

LES DERNIERS PROMUS louis Gabriel Suchet {1770-1 826), garde national en 1791, s'engage dans l'armée en 1792; il est en 1798.

d'Italie, il repousse les Autrichiens jusqu'à Cherasco.

Il se conduit avec bravoure à Austerlitz et à Iéna, et fait une nouvelle fois preuve de ses talents c..._ __ __ _____ __ __! __________ __ _j__ ____ ____ _ ___ .[_ ______ _________ _ en Espagne, où il est envoyé en 1810.

La prise de Tarragone (1811) lui vaut le bâton de maréchal.

Administrateur intègre, chef respecté, il reçoit en 1812 le titre de duc d'Albufera.

Pair de France à la Restauration, il rejoint pourtant Napoléon lors des Cent-Jours et est chargé de protéger la frontière des Alpes.

Il retrouve en 1819 son siège à la Chambre des pairs.

laurent de Gouvion-Saint·Cyr (176 4-1830) étudie la peinture avant de s'engager dans les armées de la Révolution.

Général de division dès 1794, il est général en chef de l'armée de Rome en 1798.

Ambassadeur à Madrid en 1801, commandant de l'armée d'occupation de Naples en 1803, il participe aux campagnes de la Grande Armée en Prusse et en Pologne {1807), puis est envoyé en Catalogne (1808), où il s'empare de Rosas.

Sa brillante conduite pendant la campagne de Russie lui vaut en 1813 le titre de comte et le bâton de maréchal.

Il adhère au nouveau régime en 1814, se tient à l'écart pendant les Cent-Jours et est nommé pair de France et ministre de la Guerre en 1815.

En 1818, il fait voter la loi d'organisation militaire portant son nom.

Louis XVIII lui avait conféré le titre de marquis en 1816.

Jozef Antoni Poniatowski {1763- 1813), neveu du dernier roi de Pologne, entre au service de l'Autriche et devient colonel de dragons et aide de camp de Joseph Il.

Rappelé en Pologne pour prendre la tête de l'armée du Midi opposée aux •;Russes, il s'exile après :51e second partage de Pologne {1792).

Il regagne sa patrie en 1794, défend Varsovie contre les Prussiens mais doit partir de nouveau, après la reddition de la capitale.

Ministre de la Guerre du grand-duché de Varsovie {1807), il organise l'armée qui combat au côté des troupes napoléoniennes contre les Autrichiens {1809).

Il commande les contingents polonais pendant la campagne de Russie et se couvre de gloire à Leipzig (1813).

Nommé maréchal d'Empire (16 oct.

1813), il se noie trois jours plus tard en tentant de franchir l'Elster.

Emmanuel de Grouchy (1766-1847), lieutenant aux gardes du corps, accueille avec enthousiasme la Révolution et devient général de division en 1793.

Inquiété en raison de ses origines aristocratiques, il est réintégré en 1795.

Rallié à l'Empire, il participe à presque toutes les campagnes de la Grande Armée.

En 1809, il est colonel général des chasseurs et reçoit le titre de comte.

Mis en disponibilité à la première Restauration, il offre ses services à Napoléon dès le retour de ce dernier et reçoit peu après le bâton de maréchal.

Commandant de la cavalerie de réserve de l'armée du Nord, il se porte en Belgique à la rencontre de Blücher, qu'il doit empêcher de faire sa jonction avec Wellington.

Trompé par les mouvements de l'arrière-garde prussienne, il refuse de marcher sur Waterloo, décision qui le rend en partie responsable de la défaite française.

Exilé aux États-Unis jusqu'en 1821, il retrouve son grade de maréchal sous la monarchie de Juillet.. »

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