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Les missions scolaires de Méhémet Ali

Publié le 18/12/2014

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ingénieur et géographe de Bonaparte, membre de l'Insti-tut et éditeur de la Descrip-tion de l'Égypte, qui, avant 1812, avait parlé au vice-roi de son « plan pour la civilisation de l'Égypte par l'instruction «. Lorsque Méhémet Ali y pense sérieusement, il ne sait pas encore s'il va envoyer ses boursiers en France ou en Ita 

A Marseille, où leur

arrivée fait sensation,

les effendis se

familiarisent avec la vie

occidentale et

découvrent avec stupeur

les femmes non voilées.

 

lie. En janvier 1826, le minis¬tre des Affaires étrangères Boghos demande conseil au consul piémontais Drovetti, qui lui répond en toute fran¬chise que les effendis seront mieux en France : « A Paris, la vue d'un musulman n'y excite pas la même répugnance que dans les villes d'Italie, où les préjugés religieux sont plus actifs et dominants et où la circonstance de la guerre que fait maintenant Son

Altesse contre les

G recs pourrait développer des sentiments plus posi 

 

tifs d'aversion et amener des rencontres désagréables. « Mais cette opinion n'emporte pas l'adhésion de tous, et ce n'est qu'après maintes intri-gues de palais que la France deviendra terre d'élection pour les protégés du pacha.

« ingenieur et géographe de Bonaparte, membre de l' Insti­ tut et éditeur de la Descrip­ tion de l'Égypte , qui, avant 1812, avait parlé au vice-roi de son « plan pour l a civilisation de l'Égypte par l'instruction ».

Lorsque Méhémet Ali y pense sérieusement , il ne sait pas encore s'il va envoyer ses boursiers en France ou en lta- lie .

En janvier 1826, le minis­ tre des Affaires étrangères Boghos demande conseil au consul piémontais Drovetti, qui lui répond en toute fran­ chise que les effendis seront mieu x en France : « A Paris, la vue d'un musulman n'y excite pas la même répugnance que dans les villes d'Italie, où les préjugés religieu x sont plus actifs et dominants et où la circonstance de la guerre que fait maintenant Son Altesse contre les Grecs pourrait développer des sentiments plus posi- tifs d'aversion et amener des rencontres désagréables .» Mais cette opinion n'emporte pas l'adhésion de tous, et ce n'est qu'après maintes intri­ gues de palais que la France deviendra terre d'élection pour les protégés du pacha.

L'installation à Paris L es quarante-cinq effendis s'habituent à l'Occident en passant les mois de juin. »

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