Devoir de Philosophie

LES MOYENS D'INFORMATION RADIO ET TÉLÉVISION EN OCCIDENT

Publié le 29/03/2014

Extrait du document

LES MOYENS D'INFORMATION

 

 

 

RADIO ET TÉLÉVISION EN OCCIDENT

Ces deux médias jouent en Occident un rôle énorme ; ils ont une audience supérieure à celle de la presse. L'État doit-il laisser les trusts privés de l'audiovisuel y faire totalement la loi ? Ou doit-il faire vivre un secteur public de la radiotélévision ? Les réponses diffèrent selon les pays.

I. — États-Unis : puissance des networks

Le contrôle de l'État est ici très faible sur les chaînes privées. Il entretient une chaîne publique, PBS, dont l'audience n'excède pas t à 2°/,.

Trois réseaux (s networks «) dominent la télévision américaine, soit qu'ils possèdent des stations locales, soit que celles-ci s'affilient à eux. Ce sont ABC, CBS et NBC. Ils fournissent, avec leurs séries (Dallas, Dynasty...) et leurs magazines d'actualité, 70% des programmes de « prime time « (grande écoute, entre 20 h et 22 h).

« LES MOYENS D'INFORMATION • Cette expansion plaît au spe ctateur, dont Je choix est plus large.

Elle stimule aussi Je secteur public.

Mais la logique du profit (il faut de gro s indice s d'écoute pour attirer la publicit é) mène trop souvent à des programmes où Je diverti ssement (sport, film s, séries , vidéo ­ clips ; à la ra dio : « tubes » anglo- saxons ) l'emp orte totalement sur l'ambition culturelle .

La généralisation du « saucissonnage »publicitaire finit par rebuter une partie des téléspectateurs : en Italie, les chaînes de Berlusconi ont fortement reculé en 1988 au profit des chaînes de la RAI.

On était arrivé à 20 % de publicité sur la durée d'un film.

Ill.

- France : le PAF bouleversé 1.

L'e x plosion .

du secteur privé • Depuis longtemp s exi s tent des l"adios commerciales (RTL, Europe 1, RMC ), pré sentes s ur les grandes ondes.

• Des radios dites libres ont surgi par centaines depuis 1980 sur la modulation de fréquence .

Elles ont été légalisée s en 1982 .

Plus de 1 700 existent en 1989 , dont beaucoup se sont regroupées en réseaux, comme NRJ, de J.-P.

Baudecroux , Europe 2, Skyrock, qui visent l'auditoire jeune (beaucoup de mu sique américaine ).

Des radios libres non commerciales subsistent, peu nombreuses (Radio Libertaire ).

• Les télévisions privées : la gauche avait créé en 1984-86 trois cha înes privées : Canal Plus , la 5 et TV 6.

La droite, en 1986 , déséquilibre Je PAF ( Paysage audiovi suel français ) en privatisant la première chaîne publique, TF1, attribuée à F.

Bouygues .

D'où explo­ sion de la publicité (de 46 minute s quotidiennes à 1 h 41, sur TF1 ), du passage des films (de 550 avant à 1 200 après, par an, sur les 6 chaîne s), du salaire des pré sentateur s, et quasi-disparition des émi ssions exigeantes à 20 h 30.

2.

Le secteur public irremplaçable • La chaîne Radio-France, avec ses stations nationales (France­ Inter , France-Culture, France-Musique) et ses quarante stations régio­ nales ou locales garde une bonne audience.

• Les deux chaînes de télévision de service public, Antenne 2 et FR3, sont tentées d'imiter TF1 pour maintenir leur audience, mais maintiennent mieux qu'elle un certain équilibre entre information, divertissement et exigences culturelles .

C'est que ce service ne dépend que pour moitié des recettes publicitaires, et pour Je reste de la redevance publique.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles