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Les noces du duc de Berry et de Marie-Caroline de Naples. La mariée débarque à Marseille

Publié le 30/08/2013

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Marie-Caroline de Naples a été « sélectionnée « parmi de nombreuses candidates pos¬sibles issues des différentes Cours européennes. Après de brèves négociations, il a été décidé que le mariage serait célébré dès le printemps 1816. La princesse est considérée comme une fiancée très convenable. Fille du prince de Calabre, héritier du trône de Naples, et de la princesse Marie-Clémentine, elle appar¬tient à la famille des Bour¬bons-Sicile et descend par sa mère de la puissante Maison de Habsbourg.

Âgée de dix-huit ans, elle est vive, petite mais bien faite, blonde et primesautière. 

« Des fiancés enthousiastes Marie-Caroline de Naples a été « sélectionnée » parmi de nombreuses candidates pos­ sibles issues des différentes Cours européennes.

Après de brèves négociations, il a été décidé que le mariage serait célébré dès le printemps 1816.

La princesse est considérée comme une fiancée très convenable.

Fille du prince de Calabre, héritier du trône de Naples, et de la princesse Marie-Clémentine, elle appar­ tient à la famille des Bour­ bons-Sicile et descend par sa mère de la puissante Maison de Habsbourg.

Âgée de dix-huit ans, elle est vive, petite mais bien faite, blonde et primesautière.

Les UNE LETTRE D'AMOUR Le duc de Berry prend soin d'écrire à son épouse pour lui souhaiter la bienvenue sur le sol français.

Il le fait avec un lyrisme et une passion qui illuminent la jeune fille à l'âme romantique.

«Avec quelle impatience je vous attends.

Que de plaisir je prendrai à vous rendre heureuse ! Je pense avec chagrin qu'il faut attendre encore trois semaines ; je chasse souvent dans la forêt de Fontainebleau, à l'endroit où je vous verrai pour la première fois, et mon cœur bat en y pensant ...

Adieu, ma chère petite femme, je n'ai que le temps de t'embrasser de tout mon cœur ...

Réponds-moi de même.

)) Cette lettre ne fait que renforcer l'impatience de Marie-Caroline, qui brûle de mieux connaître celui qui lui a si joliment promis : « Nous sommes unis par les liens sacrés du mariage, liens que je chercherai toujours à rendre doux.

)) mauvaises langues lui attri­ buent un strabisme gênant, mais elle s'arrange pour faire oublier ce défaut en mettant en valeur le bleu limpide de son regard.

Marie-Caroline a séduit le duc de Berry avant même de le rencontrer.

« Tout ce que j'en­ tends dire de vos qualités, de votre bonté, de votre esprit, de vos grâces, me charme, me fait brûler du désir de vous voir et de vous embrasser comme je vous aime )), lui écrit-il avec fougue.

La fiancée se montre elle aussi ravie à la perspective d'épouser le ne- -e veu du roi de France.

A trente- 11 huit ans, Charles-Ferdinand, ~ s'il n'a pas une allure de prin- § ce, en porte le titre.

Il possède ':' 0 un sourire charmeur et passe ] pour savoir parler aux jolies a.

femmes.

Marie-Caroline n'en demande pas plus.

Le mariage par procuration est célébré à Naples, le 25 avril.

Puis, début mai, la nouvelle duchesse de Berry s'apprête gaiement à traverser la Médi­ terranée pour rejoindre sa patrie d'adoption.

Ce mariage de convenance politique fait déjà figure, pour chacun des époux, de véritable roman d'amour.

..

Marie.-Caroline fait la conquête des Français Marie-Caroline foule pour la première fois le sol français le 21 mai 1816, à sa descente de la frégate qu'il l'a amenée de Naples à Marseille.

La cité phocéenne est pavoisée en son honneur.

Ce qui fait oublier à la duchesse la contrainte, imposée par le comité sani­ taire, qui l'oblige à rester dix jours en quarantaine à cause de la peste qui sévit en Italie.

Marie-Caroline accepte avec bonne humeur les excuses de Louis XVIII.

Pour se faire par- donner, le roi a tout particuliè­ rement soigné le trousseau qu'il fait porter à sa nouvelle nièce.

Les robes de velours y côtoient les fourrures rares et les bijoux de prix.

A l'hôtel de Ville, la duchesse écoute attentivement les dis­ cours et joue son rôle à la per­ fection.

Avec un accent enso­ leillé, elle lance malicieuse­ ment aux émissaires du roi, qui lui parlent en italien : « En français, je vous prie.

Je ne connais plus d'autre langue! )) La verve toute latine de Marie-Caroline lui permet de gagner instantanément le cœur des Marseillais.

Ceux-ci la trouvent irrésistible.

Et leurs acclamations seront le prélude aux vivats de tout un peuple, conquis par son char­ me et sa fraîcheur.

Il en sera ainsi au fil des étapes du long voyage qui mènera la duches­ se à Fontainebleau, où elle rencontrera pour la première fois son époux.. »

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