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Les peuples soviétiques et leurs idéaux

Publié le 29/04/2012

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Le corridor naturel que forment les steppes de l'ouest de la Sibérie fut, depuis l'Antiquité, le théâtre de migrations de nombreux peuples. Les premiers émigrants furent les tribus nomades. Vinrent ensuite les Barbares - les Goths et les Huns- qui, entre 600 av. J .-C. et 600 ap. J.-C., envahirent l'Europe de l'Ouest et se répandirent à travers tout le continent. Par la suite, ce fut la route utilisée au XIIe siècle par les Mongols pour quitter leurs terres et conquérir de vastes territoires qui s'étendaient du nordouest de la Chine à la mer Noire et à la Baltique....

« Estoniens (apparentés aux Finlandais), les Lettons et les Lituaniens sur les côtes est de la Baltique, ainsi que les Moldaves à la frontière roumaine.

Les plus petits groupes sont maintenant dispersés à tra­ vers l'U.R.S.S.: ainsi les Tartares, qui stoppèrent pen­ dant près de 500 ans l'avance russe en Sibérie et qui ne furent jamais dominés plus longtemps que pendant un siècle.

Les autres vivent dans des "républiques autono­ mes" ou "régions autonomes", ou dans des "zones na­ tionales", à l'intérieur des républiques les plus importan­ tes.

Très loin, dans le nord, on trouve encore des tribus telles que les Yakoutes, la plus grande peuplade aborigè­ ne de Sibérie, qui compte 570 000 personnes; les Chuk­ chi, une tribu de chasseurs qui apprennent maintenant à élever le renne; les Toungouses, chasseurs et pêcheurs, et les Vogouls, eux aussi chasseurs et éleveurs de rennes.

Le gouvernement soviétique a transformé graduellement ces groupes nomades en communautés sédentaires.

Bien que le russe soit la langue officielle, on encourage les ethnies à conserver leur propre langue et leur propre culture.

De plus, tous ont le droit de mener une existence tradition­ nelle s'ils le désirent.

Le coeur de l'Union soviétique est Moscou, la capitale et la plus grande ville du pays.

Elle compte une population Ci-dessus: Enfanrs ouzbeks ponanr leur costume national.

Le gouver­ nemenr soviétique favorise le maintien des cultures traditionnelles des nombreuses ethnies d'Union soviétique .

Bien que le russe soit la langue officielle, les langages, couwme s et costumes nationaux sonr encoura­ gés .

-- - -- -- -- ----- ----- proche de huit millions d'habitants, auxquels s'ajoutent, durant la journée, un million de "navetteurs" et de visiteurs.

Leningrad, la seconde ville du pays, abrite 4 500 000 âmes.

Plus de la moitié de la population de l'U.R.S.S.

vit maintenant dans les villes de grande et moyenne importance.

Parallèlement à cette migration générale vers les centres urbains, il faut remarquer le dé­ veloppement rapide de nouvelles villes et l'accroissement extraordinaire des colonies existantes, spécialement dans la partie asiatique.

Yakoutsk en est un exemple remar­ quable.

Cette ville est l'ancienne capitale des Yakoutes, qui vivaient dans le bassin des fleuves Lena, Indighirka et Kolyma, plusieurs siècles avant l'arrivée des Russes en Sibérie du Nord-Est.

Vieille de plus de 300 ans, elle se compose de maisons sibériennes typiques, en bois et de plain-pied, qui procurent un abri chaud et bien adapté aux conditions extérieures.

Ces constructions sont main­ tenant détruites peu à peu pour être remplacées par les inévitables immeubles en béton.

Tout comme les Russes se déplacent vers l'ouest, les Yakoutes commencent à émigrer vers les villes et leur capitale, Yakoutsk, compte maintenant une population de 130 000 âmes.

Mais les Yakoutes, contrairement à certaines tribus primitives voisines du nord, composées de chasseurs et de bergers, sont dans une position de force dans la République socia­ liste soviétique autonome yakoute et leur culture ne cesse de s'épanouir.

Les femmes occupent une place particulière dans la so­ ciété soviétique.

Leur nombre dépasse de plus de 20 mil­ lions celui des hommes, en grande partie suite aux terri­ bles pertes subies pendant la Seconde Guerre mondiale.

Elles sont maintenant une force vive de la population ac­ tive.

En 1970, elles en constituaient près de 50 OJo.

L'Etat met à leur disposition des crèches qui gardent les enfants pendant la journée alors que les mères exercent des acti­ vités jadis souvent réservées aux hommes.

Le gouverne­ ment entourage fortement la formation scolaire.

Mainte­ nant, la majorité des gens savent lire et écrire.

La forma­ tion, gratuite et obligatoire, peut commencer dès l'école maternelle à l'âge de trois ans et conduit aux universités, écoles supérieures, professionnelles et techniques.

La plus grande université d'Etat est celle de Moscou, avec près de 16 000 étudiants.

La plupart de ces derniers reçoi­ vent des bourses du gouvernement pour leur subsistance, mais ils doivent fournir deux ans de travail en usine ou dans un.e ferme avant de _ pouvoir entrer dans une école supérieure.

L'accent est mis sur la science et la technolo­ gie, mais les arts et lettres occupent toujours une place d'honneur.

La pratique de la religion est activement dé­ couragée bien qu'elle ne soit pas officiellement interdite.

En beaucoup d'endroits, spécialement dans les régions autrefois islamiques telles que celles de Boukhara et de Samarkand, en Asie centrale, la· propagande et l'ensei­ gnement religieux dans les écoles sont en fait interdits.

Le gouvernement a transformé les nombreux monuments et édifices religieux, tels que les mosquées, en musées ou centres de propagande de l'Etat.

La politique officielle communiste apparaît partout: sur les murs, dans les journaux, dans les bureaux, les usines, les universités, les édifices publics aussi bien que dans les quotidiens tels que la Pravda et les Izvestias.

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