Les politiques agraires en Amérique latine

« à limiter l'exode vers les bidonvilles des plus pauvres grâce à l'usufruit d 'une terre , et surtout à enrayer le gaspillage terrien .

•À l' image du Mexique, les projets peuvent être réformistes, c'est -à-dire conforter l'économie de marché en accordant des ejidos.

• Les réformes peuvent aussi prendre une tournure révolutionnaire.

Ainsi, le gou­ vernement chilien de Salvador Allende, en 1972, élimine presque les latifundia et demande aux nouveaux propriétaires de rejoindre une coopérative ou une ferme d'État au terme de cinq années.

À Cuba coexistent deux secteurs, l'un privé et l'autre public.

• Le parallèle 1 ndustriel L'augmentation des productions a permis de faire apparaître des capitaux aussi­ tôt investis dans les industries de transformation, l'amélioration de l 'agriculture n 'étant que le premier volet d'un développement plus global.

Suite aux expropria­ tions, les indemnisations reçues devaient être investies et engager une dynamique industrielle.

Malheureusement, les crises ont anéanti les espoirs et entraîné une plus grande paupérisation des sociétés .

•Les résistances et l'abandon • Les obstacles ont été nombreux, parmi lesquels les oppositions des grands pro­ priétaires, la difficulté de satisfaire l 'ensemble des demandeurs , les risques de scission des parcelles sous le joug de la pression démographique .

Les revendi­ cat ions indiennes s'ajoutent au mécontentement ambiant.

• Le libéralisme, en vogue dans les années 1980 , a remis en cause les réformes .

Le Pérou autorise la privatisation des entreprises (souvent agroalimentaires) issues de la réforme .

Au Mexique , l'usufruit des ejidos est levé, en conséquence de quoi des révoltes paysannes éclatent dans le Chiapas .

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